●●Sister...May I have your help? ft. Emma

Invité

Il devait être environ seize heures lorsque la jeune fille rentra de cours. Exténuée d'une longue journée d'apprentissage, la jeune fille avait pourtant de nombreux devoir à faire. Aujourd'hui, personne n'était venu la chercher à l'école. Elle était rentrée seule, comme une grande sans autre compagnie que son livre de mathématique. Elle lisait tout en marchant, ayant l'habitude des obstacles sur la route. Plissant les yeux à chaque problèmes un peu plus délicat qu'elle rencontrait, elle ouvrit la porte de chez elle . C'était comme un automatisme. Une fois le sac déposé, les hurlements de sa soeur à l'étage était déjà bien audible. Elle entra dans la cuisine où elle prit dans le lave vaisselle un verre propre. Ouvrant le frigidaire, elle prit le lait dans l'encadrement de la porte. Déversant le liquide dans son verre, elle rangea le lait et récupéra son livre avant de se rendre dans le bureau de son père, à l'étage.

Le bureau était une nouvelle fois fermé à clé. Bien heureusement, elle savait que le pot de fleur caché la clé rien que pour elle. Ouvrant ainsi la porte, elle s'installa sur le fauteuil directorial , souple et confortable. Elle ne toucha même pas à l'ordinateur tout prêt d'elle. Elle sortie d'un tiroir un bloc note et prit le beau stylo en plume de son père. C'était son stylo préféré. Rédigeant une suite de formule un peu trop complexe pour son âge, elle se rongeait les oncles sans comprendre où elle bloquait. Il lui semblait que tout était pourtant juste. Soupirant, elle décida d'utiliser un raisonnement par l'absurde qui s'avéra fort plus productif!

Passant des maths à la lecture, la jeune fille se mit à lire un livre qui lui tenait à cœur. Bien qu'un peu compliqué. C'était le premier tome de la collection de "A la croisée des mondes". C'était un fabuleux livre, fantastique avec pour héroïne Lyra, une petite fille teigneuse et menteuse. En fait, elle ressemblait sur bien des aspects à sa petite sœur. C'était peut être pour sa qu'elle aimait tant ce livre. Finalement, elle referma son livre après deux heures de lectures. Elle se leva et sortie du bureau de son paternel pour se diriger dans la chambre de sa grande sœur. Tapant à la porte avec discrétion, la jeune fille ouvrit la porte sans attendre la réponse.

« - T..T'es la Emma? Je te dérange? »

Invité

Les cours était terminés depuis bien longtemps pour Emma. Elle avait quitté son stupide lycée privé assez tôt dans l’après midi et n’était pas resté longtemps à flâner entre les grands arbres nus de la cours ; elle détestait son lycée. Elle aimait se dire qu’elle se serait sans doutes mieux sentie dans un lycée public où tout le monde est différent et torturés et plein d’acnés comme tous les adolescents de cette vaste planète. En fait, ce qui était frustrant dans le fait d’étudier dans ce lycée, c’était qu’elle était la seule à être relativement normale alors que son QI était supérieur à sa classe entière ; ils étaient tous riches, grands et beaux. Et elle, elle était là. Okay, peut-être exagérait-elle un peu les choses ; étudier dans ce lycée était chouette pour ceux qui souhaitaient vraiment réussir, comme elle. Enfin, quand elle descendit les marches de l’escalier extérieur, ce n’était pas vraiment ce qui la chagrinait. Elle s’y était fait avec le temps, inutile de s‘apitoyer un peu plus sur son triste sort. Passant une main dans ses longs cheveux, la jeune fille aperçut son reflet dans les vitres de l’école et oublia bien vite qu’être une privilégiée ne la chagrinait pas, tout compte fait : bon sang que cet uniforme était laid ! Elle regrettait de ne pas être arrivée aux moments des jolis uniformes gris souris qu’avaient les premières années. Heureusement, ses somptueux mi-bas sauvaient la mise, elle était plutôt jolie en fin de compte ;

Set me free, why dont cha, babe,
get out my life, why dont cha, babe,
cause you dont really love me,
you just keep me hangin on.

La musique dans ses oreilles tambourinait tellement fort qu’elle n’entendit pas le surveillant général la saluer et lui souhaiter une bonne après-midi, de toute façons elle s’en fichait. Kim Wilde s’époumonait et elle, ça la ravissait. Dans ce genre de cas, elle s’imaginait pétant un plomb, retirant son stupide cardigan aux couleurs de l’école, sautillant de réverbères en réverbères comme dans Fame ou "West Side Story. A cette pensée, elle sourit d’ailleurs : elle n’avait pas danse aujourd’hui. Enfin, elle ne pouvait pas danser parce que, avec ou sans cours, Emma dansait. Mais aujourd’hui, elle avait des choses à faire. Quand elle dépassa de sa démarche gracieuse et assurée un groupe de fille s’échangeant leurs nouveaux baumes à lèvres La Mer, la jolie brunette héla un taxi. Personne ne viendrait la chercher, comme toujours. Ce n’était pas triste, c’était comme ça. A la maison, elle n’était pas seule. Il y avait toujours quelque chose à faire parce que ses frères et sœurs étaient sales et complètements débiles. Elle n’était pas dure envers eux, c’était elle qu’elle protégeait ; bientôt, elle partirait pour un autre continent et au fond d’elle, savoir qu’elle serait si loin de sa famille la rendait malheureuse alors, quitte à passer pour la méchante, elle se forçait à penser qu’ils étaient stupides et qu’ils l’indifféraient mais, rien de tout ça n’était vrai. Le taxi dans lequel Emma monta sentait la cigarette. Elle toussa et donna sa direction au chauffeur qui la reluqua avec un air de boucher assoiffé de sang. Étouffant un léger rire, elle posa sa tête sur l’appuie-tête et attendit qu’il la dépose jusque chez elle ;

Quand son taxi s’arrêta devant le quartier résidentiel, Emma releva sa jolie frimousse et donna son dû au chauffeur qui la gratifia d’un clin d’œil malsain ; ça ne dérangeait pas Emma d’être regardé après tout, si sa mère lui avait donné la chance d’être belle, c’était qu’il y avait une raison. A vrai dire, elle n’avait jamais été si confiante mais, depuis quelques temps, elle s’acceptait même si elle avait de grosses fesses, qu’elle était trop petite et tout ça, on ne pouvait pas se refaire alors, à quoi bon ? Descendant du taxi, l’adolescente remit son sac sur son épaule et soupira tout en baillant courrant ainsi jusque la maison. Quand elle y entra, il n’y avait personne. Ça lui était égal et elle se précipita rapidement vers l’étage afin de se débarrasser de son uniforme ; elle poussa la porte de sa chambre et s’y engouffra : à force d’habitude, elle ne prenait plus le temps de se s’arrêter pour admirer les murs bien fournit de sa chambre. Tout étaient peints en nuance d’écru. C’était simple et épuré et ça lui ressemblait. Le lit était au milieu de la pièce grand et haut, elle adorait son lit ; aux murs, des affiches étaient accrochées, des photos placardées. Quelques vêtements traîaeint sur les crochets installés un peu partout et sa coiffeuse était en fouillis… mais, beaucoup moins que le bureau qui croulait sous les devoirs à rendre, au milieu trônait son ordinateur portable. Jetant son sac sur sa chaise de bureau, la jeune fille se défit de sa jupe et de son cardigan qu’elle balança avec désinvolture dans un coin et enfila un short de pyjama, laissant le tee-shirt sans manches bleu canard qu’elle portait sous son uniforme. D’un doigt assuré, elle releva l’écran de son ordinateur et enleva ses mi-bas qui laissèrent des traces sur le haut de ses bonnes cuisses ; confortable, maintenant, Emma s’assit devant son ordinateur en passant une main dans ses cheveux qui se retrouvèrent tout en bataille ; elle tapa quelques choses sur son clavier et plissa les yeux, face à l’écran. Depuis quelques temps, elle était obsédée par un possible voyage à New York. Tous les jours, elle consultait les tarifs espérant qu’elle puisse elle-même s’offrir le billet de ses rêves mais, le miracle ne se produisait jamais. De là où elle était, elle entendit du mouvement au rez-de-chaussée mais, ne s’en inquiéta pas et jeta tout de même un coup d’œil à l’heure avant de rester stoïque, fixant son écran espèrent de tout cœur que ce fichue miracle se produise. Ce qui la fit sortir de rêverie fût Chloé, la plus âgée de ses petites sœurs. La porte s’ouvrit bien avant que l’adolescente ne réponde et prise de court, elle rabattit l’écran de ordinateur avec vivacité, se tournant, les sourcils froncés vers l’intéressée :

Qu’est-ce que tu veux ?

Invité

Le ton de sa soeur était cassant. Elle avait comment dire...Changée depuis quelques temps. Avant, il leur arrivaient de tenir des conversations des heures durant. Elles pouvaient toutes les deux parler de tout et n'importe quoi. Après tout, Chloe avait beaucoup de connaissance pour son âge. Observatrice et intelligente, elle arrivait à comprendre les choses de la vie avec une facilité déconcertante. Elle savait aussi qu'Emma avait cette même facilité à comprendre les choses. C'était pour cela qu'elle se sentait proche de sa grande sœur. D'autant plus qu'elle était une vraie génie et...Cool. Ce que Chloe n'arrivait pas à être. Intérieurement, cette envie d'être comme tout le monde, avec en plus l'intelligence la faisait rêver. Mais c'était au dessus de ses forces. Elle n'était définitivement pas comme Emma. Malheureusement.

« J..Je peux resté un peu avec toi?»

La jeune fille avait un petit regard triste. Elle avait observé sa sœur. Elle observait tout le monde. S'asseyant au coin de son lit, elle posa un regard en coin sur l'ordinateur portable de sa grande sœur. Détournant le regard un instant, elle passa une main sur ses petites cuisses, comme pour chercher une chose à faire qui briserait le silence qui semblait s'installer. C'était à croire qu'Emma cachait quelque chose. Enfin...C'est ce qu'elle faisait, et Chloe était un peu triste de ne pas être dans la confidence, elle qui avait toujours été proche d'Emma...C'était finalement une différence d'âge qui jouer dans leur relation.

« J'ai juste envie de passer du temps avec toi...Avant que tu...Que tu...»

Mais le mort "partes" n'arrivait pas à franchir ses lèvres. C'était trop dur de se dire qu'elle allait rester là , pendant que sa soeur serait ailleurs. Elle ne savait où. Être l'enfant du milieu avait toujours était une chose difficile. Être le petit génie de la famille encore plus. Mais jusqu'à présent, elle partager cette responsabilité avec Emma, et il était tellement agréable d'être comparer à sa grande soeur qu'elle en avait toujours été fière. Mais si la ~~belle~~ s'en allait, il ne resterait plus qu'elle...Qui l'aiderait à faire ses devoirs? Qui lui dirait quels vêtements iraient bien avec ses chaussures?...Emma était définitivement la seule personne avec qui elle pouvait parler de chose futile sans avoir peur des regards moqueurs.

« Je t'ai observé tu sais... Je suis pas idiote...»

Invité

Si tu veux mais, je suis occupée maintenant. Tu préférerai pas un peu plus ta…

L’intrusion de ses frères et son sœurs dans son intimité embêtait quelques fois Emma qui se résignait souvent à leur crier dessus avec autorité et à les enfermer dans la salle de bain. En ce qui concernait Chloé, elle n’était jamais vraiment parvenue à s’en prendre à elle… pour, elle ne sait quelles raisons. Il lui arrivée de penser qu’elles se ressemblaient beaucoup. Pas dans la forme - elle n’avait que neuf ans mais, dans le fond ; elles étaient toute les deux très intelligentes et dépassées par cette particularité ; être intelligent n’était pas une tare. Au contraire. Emma, elle, avait ce que l’on appelle la mémoire absolue. Ce qui gênait Emma dans le fait d’être un génie, c’était qu’elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi elle et pas les autres. C’était stupide, elle en était vraiment consciente mais, elle, elle avait un joli sourire et dansait plutôt bien… elle n’avait donc pas besoin d’être hypra intelligente pour enfiler une paire de pointe et avoir un cambré parfait. Culpabilisait-elle ? Sans doutes mais, elle avait apprit à vivre avec ça. Après tout, Claude Monet, Mozart, Robert Langdon, Edward Cullen, Spencer Reid et Sheldon Cooper avaient, eux, aussi la mémoire absolue et n’en faisaient pas une maladie puis, dans le genre dramatique, ils étaient tous bien plus doués qu’elle, alors bon. Enfin, Emma n’était pas plus bouleversée que ça d’être surdouée en résumé mais, Chloé, en revanche, passait son temps dans les cahiers et ça lui faisait de la peine. : elle était petite, devait vivre plein de chose ! C’était chouette de savoir résoudre des problèmes de mathématiques mais, s’amuser à la princesse et aux pirates, c’était beaucoup mieux. L’adolescente n’eut, donc, pas le temps de finir sa phrase que déjà sa petite sœur prit possession des lieux en s’emparant de son lit. Soit, elle continuerait ses recherches un peu plus tard. Elle lâcha avec dextérité le haut de son ordinateur et fit glisser sa chaise avec vigueur jusqu’à son lit ;

Allongeant ses courtes jambes sur sa table de chevet, Emma lança un regard en biais à Chloé qui avait déjà tout comprit. C’était vraiment une plaie que d’avoir une sœur aussi observatrice. Elle l‘adorait, c’était une évidence mais, parfois elle aurait préféré qu’elle soit un peu plus stupide. Comme Neal, tiens ! Ça lui aurait fait des vacances et elle n’aurait pas eu à se cacher et à faire comme-ci tout allait bien dans le meilleur des mondes. Certes, tout allait bien mais, le fait est que son envie de s’évader d’ici était plus fort que n’importe quoi. Sa famille était importante mais, sa passion l’était encore plus ; cette question la taraudait vraiment et penchant sa jolie frimousse sur le côté, elle haussa un sourcil.

J’aurais dû m’en douter. Qu’est-ce qui m’a trahit ?

Soufflant tout en se laissant glisser sur son grand lit, la jeune fille se mordilla la lèvre : de toute façons, si elle ne trouvait pas de moyen pour se payer un billet d’avion seule, elle pouvait faire une croix sur son audition, sur Juilliard, sur son apprentissage… sur son avenir. Enfonçant ses dents très fort dans ses lèvres bien pleine, Emma fixa le plafond et ajouta de sa jolie voix éraillée :

« Tu vas le dire aux parents ? Non, bien sûr que non… »

Elle connaissait déjà la réponse. Emma avait une confiance aveugle en Chloé et mettre sa parole en doute, c’était comme-ci elle l’affublait de tout les noms d’oiseaux. Se hissant sur le côté, elle tint sa tête sur sa main et plia le coude, dans une position plutôt confortable.

« On change de sujet ; c’était bien l’école ? »

Invité

Ce qui l'avait trahit? Tellement de chose. Les regards mélancoliques quand elle regardait la rue, ses frères et soeurs, ou même sa chambre, de temps en temps. Cette façon subite de cacher des magazines, des photos, ou autres choses que Chloe n'arrivait pas à discerner, et bien sur, son attitude distante depuis un certains temps. Chloé en était arrivé à la conclusion que la jeune fille de dix sept ans prévoyait quelques choses de triste, de son points de vue.

« Pas mal de choses.. Ton attitude, ta façon de cacher rapidement des choses quand j'arrive...T'inquiètes pas..Je dirais rien.»

La jeune fille sourit. Elle ne voulait pas que sa sœur croit qu'elle la trahirait. Elle ne l'avait jamais fait. Elle ne le ferait jamais. Chloé était peut être l'intello de service qui agace, mais elle avait le sens de l'honneur, et un tel amour pour sa sœur qu'il était impensable de croire qu'elle lui ferait du mal consciemment. Elle posa un regard en biais sur la belle Emma qui avait une attitude tellement zen. Bien qu'elle fut troublé quand Chloé avoua avoir compris, maintenant, elle était un peu plus serène et demanda de changer de sujet. La plus jeune hocha la tête. Cela ne lui déranger pas. Posant un regard sur l'ensemble de la pièce, elle fit un grand sourire à la question d'Emma.

« J'ai eut un A+ pour ma rédaction de la semaine dernière. Mais je suis triste, j'ai eut un A- pour un devoir de mathématique. J'ai fait une erreur stupide dans la division Euclidienne... »

Et pour ceux qui la connaissait, un A- était pour Chloé la pire des notes. Elle reprit sa respiration en tentant d'oublier cette "mauvaise" note. Finalement, elle se mit en tailleur sur le lit de sa soeur en la regardant dans les yeux, un grand sourire aux lèvres.

« Dis...Je pourrais assister à un de tes entraînements de danse, un de ces jours?»

Invité

Emma n’avait pas mesuré à quels points son attitude avait changé ses derniers temps. Elle ne s’en rendait pas compte et ne savait pas comment faire pour paraître moins transparente. A vrai dire, cela serait plutôt facile ; elle n’aurait qu’à se terrer dans le silence ou, au contraire, hurler à tout va mais… ce n’était décidément pas son genre. L’adolescente étouffa quand même un léger quant aux dires de sa mère : il fallait mieux qu’elle prenne les choses avec le sourire qu’elle se braque et s’enfuit ;

Bientôt, Chloé répondit à son tour à sa question et Emma roula des yeux, agacée : pourquoi sa petite sœur se fatiguait telle à être aussi barbante ? A seulement neuf ans, les principales occupations de la petite était d’étudier et son principal plaisir, son adrénaline d’avoir des A+. C’était très bien de travailler à l’école, Emma avait elle aussi toujours été une élève exemplaire. N’empêche qu’elle avait eu des mauvaises notes et ne c’était pas enfermé dans un monde peuplé de livres de maths et de formules pompeuses. Aussi, la jolie jeune fille plia davantage le coude et arrêta sa sœur dans son élan :

Tu sais, c’est pas parce que tu es sensée être un petit génie que tu dois systématiquement dire - ou faire que des choses intelligentes. Personnes n’attend de toi que tu sois parfaite… en tout cas, moi je n’attends pas ça de toi. Au contraire, je préfèrerai te voir faire l’imbécile plus souvent.

Peut-être regretterait-elle ses paroles quand Chloé se ramènerait avec un camionneur en guise de petit ami mais, n’empêche que c’était vrai ! Emma, pour sa part, n’avait jamais aimé l’école - un paradoxe ! Elle y allait parce qu’elle était obligé mais, elle avait déjà séché les cours pour aller flâner toute seule ou boire un chocolat chaud au coin de la rue. Elle avait des facilités peut-être en était-ce la cause seulement, elle se rendait compte qu’elle avait vécue une belle enfance, normale qui plus est. Chloé la regarda dans les yeux et Emma détourna le regard en souriant à sa question, laissant rouler sa tête sur ses draps imbibé de son parfum favori :

Je sais pas, si tu me promets d’avoir un B+ peut-être que je te laisserai me regarder à travers une vitre et profiter du merveilleux spectacle qui s’offrira à toi !

Se levant d’un coup en battant des jambes gracieusement, la brunette ondula des hanches et se re-dirigea vers son bureau en amenant sa chaise avec elle ; elle savait que ce qu’elle demandait à Chloé était un peu trop et que même, elle se ferait peut-être gronder par leurs parents mais, ça lui ferait du bien ! Son adorable sœur ne c’était jamais fait gronder, ne c’était jamais mise en colère… Emma n’essayait pas de la pousser à devenir quelqu’un de mauvais, juste à se libérer !

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