« Je sais que je ne suis pas un sujet d’étude. Je ne suis qu’une fille de 14 ans, une petite collégienne comme les autres. Alors bon, ma vie n’à sans doute pas vraiment d’intérêt et est surtout d’une banalité à crever. Je ne suis pas non plus du genre à écrire dans un journal. Voila pourquoi raconter ma vie juste parce que mon prof de littérature me le demande ? Un sujet sur l’autobiographie… c’est tellement prétentieux. Mais tant pis.

Je suis donc Sara Laway, née à Copenhague d’une mère Américaine et d’un père Danois. Toute mon enfance à été une sacrée tartine de miel, de gros nounours à la guimauve, des trucs bien dégoulinant et sucrée… Mais je ne m’en plains pas. Au contraire, la vie était belle. Pour une enfant, je pense qu’il n’y a rien de tel qu’une famille unie et heureuse. On récent l’amour de nos parents, ce lien est important… Et lorsqu’il se brise, on claque avec. C’est ce qui c’est passé pour moi je crois, j’ai été brisée en même temps que ma mère… Enfin bref, racontons le début de l’histoire. Quand ils se sont rencontrés, mes parents s’aimaient. Et après la naissance de ma petite sœur Violet, ils se sont même mariés. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais… Seulement quand j’ai eu six ans, mon très cher père à prit la tangente avec sa secrétaire. Je ne suis pas vraiment censé le savoir, comprenez : Je suis l’innocence ! Je ne peu pas être tachée par une pareille vérité aux yeux de ma mère. Mais je sais, et je ne comprends pas pourquoi on peu abandonner une famille entière et des enfants pour une autre personne… Surtout que je la connaissais celle là, une andouille de première. Mais ça aussi, je ne suis pas censé le savoir… Bah ouais ! A six ans on ne se rend compte de rien pour les adultes… Mais passons. Il a foutu le camp et depuis, silence radio. Les années qui ont suivit on été difficile. Ma mère à demandée le divorce, nous avons reprit son nom de jeune fille et le vide ne fut jamais comblé. Certes, Oncle Scott était là pour nous aider et nous soutenir. Mais ce n’était pas papa, et encore aujourd’hui je crève de l’absence du salop qui nous a abandonné. En gros, je souffre car je ne supporte pas de souffrir de l’absence de mon père. Paradoxal je l’accorde… Mais c’est comme ça, et pour que personne ne vive sans le savoir, je suis une teigne. Parceque voir la tristesse dans les yeux de ma mère est une consolation éphémère, même si je regrette rapidement mes horreurs… Le cercle est bouclé aujourd’hui, et je n’arrive pas à ralentir la cadence.

Quoi qu’il en soit, je vis ma vie, et comme j’aime vivre ! Sans personne dans les pattes, en toute liberté ! Faire ses propres choix, les assumer, puis changer de direction comme bon nous semble… c’est ça être adulte ? Voguer selon nos désirs ? Ca me plait, et j’abuse de cette liberté relative tant que je peu. Je sèche les cours pour m’amuser, je fais le mur pour aller faire la fête, ou simplement pour le geste de rébellion… J’aime faire ma petite adolescente en pleine crise. C’est d’ailleurs un peu le cas, mais je m’en fiche, car je ne rate pas un instant de vie. Je sais que je suis en avance sur mon âge, à voir mes camarades de classe, j’ai l’impression d’être encore au milieu de bébé. Mais je suis comme ça, on ne me changera pas, et ça me plait ! Même si au fond je sais que je suis mal dans ma peau, que je souffre continuellement, que finalement tout ça n’est peu être qu’un appel au secours ! Mais en attendant tout ça, je continue toujours, toujours… On verra bien où cela me mène, mais il faudra bien un jour que je relève la tête et que j’affronte la vérité sur ma famille et surtout sur le geste atroce de mon père. Que je pardonne, que j’oublie, que je continue ma route. Pour l’instant, je ne peu pas, ou ne veux pas m’en occuper. J’ai le temps je crois. Enfin on verra…

Voila de quoi à été ponctuée mon existence jusqu’à maintenant ! Palpitant non ? J’avoue mettre bien confier dans ces lignes, c’est tout de même gênant. Mais de toute façon personne ne les liras… Bah ouais, je ne vais quand même pas rendre un devoir aussi personnel ! Et puis quoi encore… »