♣♣ Jeremy Bell
28 ans, Danseur à l'Australian Ballet, célibataire malgré lui


crédits; Hollow Art
interprété(e) par Brian Austin Green

1) hier & aujourd'hui •

♣ histoire ; (nous demandons au moins 25 lignes)

Assis sur le dossier de ce banc en plein centre ville de Sydney et au beau milieu de la nuit, Jeremy refait une nouvelle fois le monde en compagnie de son pote d’enfance et d’une bonne bière australienne comme il les aime. Ensemble, les deux hommes ont tous vécus, tous traversés et tout partagés. Des victoires de l’équipe de rugby dans laquelle ils jouaient ensemble petits aux réussites professionnelles… Des invitations chez leurs parents respectifs aux bagarres à la sortie des bars… Des rires aux larmes, des joies aux tristesses... Sam’ est bien le seul à pouvoir se vanter de le connaître par cœur et l’avoir vu dans tous les états possibles et inimaginables. Et vice-versa. La seule chose qu’il n’aurait jamais pu imaginer, c’est que Jeremy devienne danseur… et tombe profondément amoureux. Gamins, l’un comme l’autre collectionnaient les conquêtes et vivaient surtout pour les jolies cylindrées qu’ils passaient leur temps à bricoler dans le garage du père de Sam’. Les deux motos qui trônent devant le banc sur lequel ils sont assis en sont toujours la preuve vivante. La ducati s2r 1000 noire qu’on voit à peine en cette nuit sombre, c’est la sienne oui…

« - Aaaah nom de dieu… Tu te souviens quand on traînait par là après les cours ? »
« - Je me souviens de cet épicier chinois qui t’avais couru aux fesses sur toute la rue parce que tu lui avais arraché un paquet de gâteau »
(rires)
« - On en a fait des conneries… Tu t’étais pas battu avec un type deux fois plus âgé que nous et trois fois plus gros dans ce parc parce qu’il avait regardé ta nana de l’époque de trop près ? »
« - Si si… Comment elle s’appelait déjà ? »
« - Je sais plus… July… Juliet… June… Un truc dans le genre. Si je devais me rappeler de toutes ces minettes… T’étais un tombeur à l’époque. »
« - Plus que toi c’est sûr ! »
(rires)

Jeremy se penche sur l côté pour lui mettre un petit coup d’épaule amicale et complice. Le temps passe si vite… Ils le constatent une fois de plus ce soir après avoir trinqué leurs deux bouteilles l’une contre l’autre dans un bruit de verre précédant celui de leurs rires, se remémorant la fois où il avait traversé la moitié du pays en bécane pour aller récupérer Sam’ au milieu du désert à Alice Springs après qu’il ait suivie une fille qui l’avait embarqué jusqu’à sa caravane là-bas une nuit trop alcoolisée. Ou encore leurs premiers tatouages qu’ils avaient fait réalisés ensemble chez un petit artiste en périphérie de Sydney, moment particulièrement éprouvant de douleur pour Jeremy. Tellement d’histoires dans celle commune de leur amitié… Il se rappelle encore de la tête ahurie de Sam’ lorsqu’il lui avait annoncé qu’il voulait entrer à l’Australian Ballet. C’est vrai, qui aurait pu imaginer ça ? Sa vocation s’était révélée l’été de ses 19 ans, un soir de concert comme Jeremy en avait connu des tonnes sans jamais voir cette troupe de danseurs… Il ne se rappelle même plus de leurs noms. Américains il lui semble. Mais chaque pas de leur chorégraphie reste gravé dans sa tête comme si c’était hier…

Ce soir là, Jeremy su que c’était ce qu’il voulait faire le reste de sa vie et le lendemain, il commença à danser. Dans sa chambre d’abord, devant des vidéos clips en cherchant à imiter ce qu’il voyait… Dans un club de Sydney ensuite… Très vite, cela est devenu une obsession, un besoin quotidien, vital et impérieux. L’homme a travaillé, travaillé et travaillé encore, s’imposant des séances interminables sans compter les heures de rab’ ni les gouttes de sueurs laissées en salle. Lorsque les autres filaient dans les vestiaires avant de rentrer chez eux, lui restait devant le grand miroir jusqu’à ce que l’agent d’entretien de l’époque ne vienne faire résonner ses clefs dans le couloir et n’éteigne les lumières. Jeremy a toujours été ultra-exigeant avec lui-même, en quête permanente de perfection au point d’en devenir excessif. Mais c’est sans doute cette exigence qui l’a poussé vers le succès qui s’en est suivit et son poste décroché à l’Australien Ballet.

« - Ca c’est sûr, on est pas beaucoup sortis durant cette époque… Je te parlais de virées en bécane ou de bars et toi… Toi tu me parlais de chorégraphies… »
« - Ouai… Mais après tu dois bien avouer que tu voulais me sortir dans tous les clubs de la ville pour que j’enflamme les pistes de danse et attirent les groupies qui vont avec. »
(rires)
« - C’est vrai… Enfin, c’était pas pire que quand tu as rencontré Darla… »

Et voilà… Irrésistiblement, on en arrivait au sujet qui fâche… Le regard de Jeremy changea à la seule prononciation de son prénom et se perdit sur un lampadaire allumée de l’autre côté de la rue. Darla… La seule femme qu’il ait vraiment jamais aimée. C’est vrai qu’au début de leur relation, il passait d’avantage ses nuits sous leurs draps auprès de la jeune femme que sur le siège de sa moto ou au comptoir d’un bar devant un match des Wallabies. Il se rappelait encore du jour il lui avait présenté après deux mois. Ce jour là, Sam’ lui avait dit que s’il avait mis autant de temps à lui présenter, c’est soit qu’il avait pensé pourrait lui piquer et voulait s’assurer qu’elle soit déjà attachée à lui, soit qu’il était lui-même attaché à elle comme il n’avait jamais été attaché à aucune autre avant. Evidemment, il avait vu juste sur la deuxième possibilité… L’amour… Le vrai, l’unique… Le déchu. Un passé an ensemble qui laissait présager le reste d’une vie, de deux vies… Pas trois. Lorsque Darla est tombée enceinte, le jeune homme a tout simplement paniqué et ne se voyait pas assumer le rôle de père.

A 28 ans… Leurs carrières… Et puis qu’est-ce qu’il ferait comme père ? Il n’avait absolument aucune idée, aucune image de ce que pouvait être un bon père puisqu’il n’a jamais connu le sien. Il est partit avant même sa naissance, laissant sa mère l’élever seule. Jeremy ne s’est jamais plaint de cette enfance malgré ce manque, mais dieu sait qu’il en souffert. Dieu… Et Samuel. Mais comment pourrait-il savoir comment faire, comment bien faire avec un enfant ? Il était partit, simplement. Tout comme son père l’a fait avec lui, en suggérant à Darla d’avorter, répétant ainsi l’histoire. Maintenant il est avec Ava mais... C'est juste une passade. Rien de sérieux. Une sorte d'exutoire à ses pensées convergeant toujours pour Darla... Devant le silence pesant qui s’était installé entre eux, Sam’ finit par descendre du dossier du banc et vide sa bière dans une dernière gorgée avant de se mettre face à Jeremy en prenant un air grave, sérieux… Sincère.

« - T’as déconné, tu le sais ça ? »
« - … »
« - Bien sûr que tu le sais… J’ai passé mon enfance à te voir manquer la tienne parce que ton père s’est tiré et vous a laissés toi et ta mère. Mais bordel, regarde toi aujourd’hui... Tu vaux pas mieux que lui mec ! »

Les mots de trop… Le sang de Jeremy ne fit qu’un tour avant d’imploser et de faire partir avec autant de violence que de soudaineté son poing dans la face de son ami pour s’encastrer sèchement dans sa mâchoire et le faire s’écrouler sur le bitume de la rue. Jeremy se redressa dans la foulée en balançant sa bouteille de bière qui s’explosa en dizaine de débris de verres quelques mètres plus loin, la foudre dans les yeux, prêt à l’enchaîner au sol, avant de s’arrêter net devant Samuel à ses pieds. Non… Terminé. La pression était suffisamment retombée aussi vite qu’elle était montée, mais restée toujours palpable dans sa gestuelle et l’expression de son regard rivé sur lui. Evidemment qu’il savait qu’il avait déconné… S’il pouvait revenir en arrière, il n’aurait plus peur et serait même l’homme le plus heureux du monde. Mais c’était trop tard… Il avait été trop dur avec Darla et elle ne lui pardonnerait jamais. Samuel posa une main sur sa lèvre ouverte par la décharge de phalanges qu’il venait de se manger et en regarda le sang dessus avant de relever la tête vers lui.

« - Quoi, j’ai tords peut-être ? »
« - … »
« - Mais réponds bordel ! Tu l’aimes oui ou m*erde ?! »
« - Bien sûr que je l’aime ! Je l’aime comme un fou furieux… Tu crois quoi ?! Tu crois qu’on fait quoi là, à boire une bière seuls au milieu d’une rue au beau milieu de la nuit, ce soir comme tous les soirs depuis que je suis plus avec elle ? Tu crois que j’arrive à trouver le sommeil sans penser à elle ? Tu crois qu’il se passe une heure… une minute… une seule p*tain de seconde sans que je regrette? »

Pas une non… Il n’était plus le même depuis cette rupture. Il n’était plus le même le danseur, et ça tout le monde l’avait remarqué au Ballet... Et il n’était surtout plus le même homme, tout simplement. Jeremy se mit à faire les cent pas et à marcher de gauche à droite nerveusement, portant ses mains sur sa tête comme s’il se maudissait un peu plus de l’intérieur, devant un Samuel resté au sol et qui s’était installé comme sur un canapé.

« - Alors qu’est-ce que tu fou encore là p*tain ? C’est ta femme… C’est ton bébé… »
« - C’est mon bébé… Mon bébé… »

Le murmure à peine audible dans lequel il termina cette phrase et l’expression de ses yeux ne laissaient planer aucun doute. Jeremy venait de réaliser pleinement l’ampleur de sa bêtise et ne comptait plus attendre une minute de plus avant d’essayer de la réparer. Le jeune homme sortit de son immobilité stoïque et fonça sur sa ducati noire pour la chevaucher et s’installer dessus. Son casque mit, il mit le contact et démarra dans un vrombissement sourd de moteur résonnant dans toute la rue avant de partir à toute allure dans celle-ci et disparaitre au loin… Direction chez Darla. Elle dormirait certainement à cette heure-ci de la nuit, mais il fallait qu’il lui parle, qu’il lui dise ce qu’il ressentait et surtout qu’il lui demande pardon... Maintenant. Il n’avait pas trop bu pour risquer de prendre la route à cette vitesse mais s’en fichait de toute façon. Il devait rattraper son erreur et ne pas laisser filer la femme qu’il aimait et l’enfant qu’elle portait. Sa chance… Sa vie.

2) quelques informations •

♣ caractère ; (nous demandons au moins 10 lignes)

Ce qui caractérise avant tout le jeune homme c’est sa sincérité. Jeremy n’arrive jamais à faire semblant, ou jamais très longtemps, et d’ailleurs il a actuellement bien du mal avec sa petite amie Ava… Quoi qu’il en soit, c’est quelqu’un d’authentique et qui réagit toujours selon ce que ses émotions lui dictent. Impulsif, il est capable de véritable pétage de plombs comme de grands moments de douceur et de calme, de réflexion… Un brin susceptible, il part vite en vrille et s’énerve facilement pour les choses qui lui tiennent à cœur. Jaloux à l’occasion, c’est toutefois un séducteur dans l’âme. Oui, il sait qu’il plait aux femmes et en jouait d’ailleurs beaucoup dans le passé mais reste toujours fidèle à ses sentiments lorsqu’ils sont présents. En amour comme en amitié, c’est une de ses grandes valeurs. Jeremy est aussi et surtout un bosseur. Quelqu’un qui sait ce qu’il veut et se donne les moyens pour l’obtenir, ne rechignant pas sur la quantité de travail à fournir au point d’en devenir hyper exigeant avec lui-même comme avec les autres.

♣ goûts ; (nous demandons au moins 8 lignes)

Sa première passion reste la moto, depuis son plus jeune âge. Jeremy s’est d’abord vu mécanicien à tremper ses mains dans le cambouis de moteurs de cylindrées avant que sa vocation ou plutôt sa révélation pour la danse n’arrive. Depuis, il ne vit presque plus que pour ça et en a fait son activité principale. Grand fêtard, il aime aussi passer du temps avec ses amis et sortir dans les rues de Sidney, boire quelques bières devant un match de rugby par exemple. Le sport est un autre de ses hobbies. Il a d’ailleurs fait du basketball et du rugby plus jeune et continue de s’entretenir en dehors de son métier de danseur. Plutôt sobre dans son genre, Jeremy aime toutefois la mode et les beaux vêtements bien qu’il privilégie toujours son aise au look. Jusqu’à ce qu’il ne tombe amoureux, il était aussi un grand amateur et séducteur de belles femmes. Depuis quelques années, il lit également pas mal et dévore les romans historiques sans compter.

3) derrière l'écran •

♣ Je suis une un garçon, j'ai 21 ans. Mon pseudo c'est Shawn. La célébrité que j'ai choisi est Brian Austin Green. Je pense pouvoir me connecter 5/7. J'ai connu le rpg grâce à une recherche éprouvante de ce scénario qui m'a menée je ne sais même plus où... Des commentaires ? Ben, non! x) Et le code du règlement est Validé par Abigail.

PS: Si je me suis trompé quelque part ou que la fiche ne correspond pas au personnage attendu, merci de me dire ce qu'il faut changer, j'éditerais :)

Dernière édition par Jeremy Bell le Dim 10 Avr - 11:05, édité 1 fois