- Merci maman.

- LOGAN !!!!! GOUTER !!!!!

Walter avait travaillé pendant la matinée, mais était revenu à la maison avec une humeur massacrante, tout ce qu'il voulait c'était retrouver sa femme et l'embrasser encore et encore. Sa rouquine n'était pas là, surement encore en train de courir à droite à gauche pour les enfants, ce n'était pas lui qui ferait ça, c'était sur. Il aimait ses enfants, les avoir avec lui était un réel plaisir, surtout quand ils étaient silencieux dans leurs chambres. Non c'est une blague, le jeune homme adorait ses petits monstres, mais il avait juste beaucoup de mal à leur montrer, il avait plutôt tendance à gueuler pour un oui ou pour un non. Il compensait bien avec Abi qui ne disait jamais non, sauf qu'il passait aussi pour le grand méchant de la famille.
Il était dans son bureau, il bossait sur un cours qu'il devait donner à l'université le lendemain quand il entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Il ferma rapidement tout ce qu'il étudiait pour aller retrouver les membres de sa famille. Il vit Logan en premier, le petit eut le droit à un bisou sur le haut du crâne avant de filer devant la télé puis l'avocat alla vers la cuisine où il y avait des voies. Abi était en train de ranger les courses pendant que sa belle petite blondinette préparait deux bons gouters pour elle et son frère présuma-t-il. Rapidement cette dernière cria pour appeler le cadet, mais elle se rendit compte que son père était là, celui ci avait un regard noir. Ce n'était pas de sa faute, il ne supportait pas quand les enfants criaient dans la maison, ou ailleurs, il devenait juste très râleur quand sa arrivait. Mais comme il avait promis à Abi de faire des efforts il ne dit rien, il continua juste de la regarder avec un regard noir. Ça ne dura pas, car quand Maya voulut descendre de là où elle était pour se cacher de lui elle renversa le lait. Walter ne se contrôla plus du tout et explosa devant la petite fille qui se décomposa littéralement devant lui.

_ Bordel de Merde Maya, tu pourrais pas faire un peu attention ? File dans ta chambre, je veux pas te voir en bas avant qu'elle soit nickel, parce qu'y en a ras le bol de passer après toi... et tes frères et soeurs !

Walter avait faillit dire juste 'toi' à la petite, mais il s'était rendu compte à quel point il était redouté par la petite alors elle l'avait inclus dans un lot pour atténuer ses paroles. Pas sur que la petite se sente beaucoup mieux même avec ça, de toute façon elle partit en courant dans sa chambre et pour la première fois de l'histoire de Maya, il put l'entendre fermer la porte, pas en la claquant, mais la fermer. Sachant que la petite ne fermait jamais celle ci, le papa sut qu'il avait été trop loin, ce qui fut confirmer quand il croisa le regard de sa femme. Il n'avait pas besoin de parler pour savoir qu'il avait merdé et il le fit passer dans son regard, il ne voulait plus parler des enfants.
Walter savait qu'il n'était pas vraiment aimé par ses gamins, qu'Abi aurait voulu qu'il se fasse plus doux avec lui, mais il n'y arrivait pas. Il essayait, mais à chaque fois il redevenait lui même au moindre petit obstacle.

_ J'ai le droit à un bonjour ou tu vas continuer de me regarder comme ça pendant longtemps ?

Ce n'était jamais bon quand il se mettait sa femme à dos alors il se rapprocha d'elle et l'embrassa doucement sur ses lèvres avant de la prendre contre lui. C'était plus pour se remettre d'aplomb que pour faire quelque chose pour elle, mais il était bien le seul à le savoir.

La journée avait été bien chargée et Abigail était bien contente de rentrer chez elle avec sa petite troupe. Contrairement à Walter, elle adorait se balader avec eux, même si c'est vrai que c'était parfois épuisant. Et puis aujourd'hui çà avait été effrayant surtout. Elle avait perdu sa petite princesse au supermarché et c'était tout simplement une grosse frayeur. Mais tout était vite rentré dans l'ordre, même si tout ce que lui avait dit Maya cogitait encore dans sa tête de maman. Il est évident qu'elle voulait en parler avec Walter.

Cela dit çà attendra un peu, là il fallait qu'elle range les courses et qu'elle donne le gouté aux petits. D'ailleurs pour aujourd'hui, çà sera assez simple. Une boite de cookies fera l'affaire. Elle donna d'ailleurs la boite à Maya et lui demanda de partager avec son frère. Çà la fit sourire de la voir tout bien préparer. Elle était mignonne comme tout cette petite. Seulement Walter arriva et évidemment, çà déstabilisa un peu Maya. Abigail le remarqua tout de suite. Elle commençait à trouver çà anormal. Maya ne devrait pas avoir autant peur de son père.

Quand Maya renversa son verre, Walter entra dans une colère noir qui en surpris même Abi. C'est vrai qu'il faisait peur quand il était comme çà. Il ne s'en été jamais pris à elle, mais les enfants le redoutait et là, çà lui faisait vraiment craindre le pire. Évidemment elle envoya un regard noir à son homme. Elle n'admettait pas qu'il hurle comme çà simplement pour un peu de lait renversé. Maya partit en courant et çà serra le coeur d'Abi, surtout en sachant tout ce qui se tramait dans la tête de sa petite blonde. Son regard ne s'adoucit pas envers son homme et elle se détacha vivement de lui quand il la prit dans ses bras, d'ailleurs elle n'avait pas répondu à son baiser.

_ Tu fais chier Walter ! Elle n'a rien fait et tu lui hurle dessus comme un malade, nan mais tu te rends compte qu'elle a peur de toi ?!... je l'ai perdu tout à l'heure au supermarché et elle m'a avouer qu'on l'aimait moins que les autres. Elle a 6ans ! Une gamine de 6ans ne devrait pas douter de l'amour de ses parents et çà c'est de ta faute !

Elle le poussa un peu pour se détacher complètement de lui puis elle attrapa l'assiette de cookies avant de quitter la cuisine. En passant, elle donna l'assiette à Logan puis elle monta directement à la chambre de Maya. Elle toqua doucement une fois puis elle entra.

_ Maya, chérie...

la petite était en pleurs évidement et Abigail ne résista pas. Elle s'installa sur le lit de sa fille et l'attira vers elle pour qu'elle s'installe sur ses genoux et qu'elle puisse la rassurer.

_ Papa n'aurait pas du crier comme çà mon ange, ce n'est rien de renverser un verre, çà arrive à tout le monde.