C'est parce que t'as réussi à me faire tomber sous ton charme.

Walter l'embrassa rapidement avant de lui sortir les trois prénoms de filles qu'il avait en tête. Il avait eu le temps d'y réfléchir pendant ce mois et c'est vrai que ça l'avait travaillé. Il voulait être prêt et là pour sa femme, seulement ce n'était pas le cas. Ce soir il se rattrapait aussi bien que possible.

Je veux des rouquines, mais je n'en ai jamais eu.

Dit il faussement boudeur. Il se laissa aller à quelques confessions et Abi prit directement la parole pour le rassurer. Ou pas. D'après elle c'était l'âge et les jumelles n'allaient pas tarder à suivre le même chemin que leur grand frère. Il ne voulait pas. Il voulait garder ses enfants petits pour toujours.

Alors les jumelles et les petits devront prendre exemple sur moi, j'étais un ange à l'adolescence... Je ne veux pas les perdre comme j'ai perdu Neal.

_ Mais j'ai toujours pas comprit comment. Avec toutes les bimbos que t'avais autour de toi, tu avais le choix. Et pourtant tu m'as pris moi. J'ai beaucoup de chance.

Ils parlèrent ensuite des prénoms. Walter avait choisit ceux des filles et il avait fait de très bons choix. Elle aimait beaucoup. Et puis il la fit rire en boudant comme ça.

_ J'adorerais t'offrir tes petites rouquines.

C'est vrai qu'elle aimerait beaucoup lui faire ce plaisir et puis ça ne lui déplairait pas à elle non plus. Une petite fille qui lui ressemble ça serait bien. Mais pour l'instant, ils parlaient de Neal et de sa crise d'adolescence. Les filles ne tarderaient pas à en faire autant. Cela dit, Abigail eut un sourire amusée.

_ Tu rigoles ? Neal te ressemble beaucoup plus qu'à moi ! Il n'a que deux choses importantes dans sa vie, le sport et les filles. C'est tout toi ça. Moi je fumais, je sortais à pas d'heure, je touchais à des trucs pas clean et j'étais révoltée contre tout. C'est un ange à coté de moi.

Voilà bien des choses que Walter n'avait jamais su. Lui qui à l'époque pensait avoir épousé une parfaite jeune fille vierge et de bonne famille.

Je vais te faire manger des carottes à tous les repas ^^

Il avait de nouveau son sourire d'homme heureux. Elle acceptait le fait qu'il veuille trois rouquines. Trois filles comme elle. Mais la discussion prit un tournant plus sérieux lorsqu'ils se mirent à parler crise d'adolescence.

Je... Je ne savais pas.

Walter en apprenait beaucoup ces derniers temps, sa rouquine s'ouvrait à lui. Il aimait sans vraiment aimer. Abi n'était plus la même à ses yeux, mais pas en mal, il l'aimait toujours autant, seulement il apprenait à connaitre sa vrais histoire.

Neal est à part alors... En tout cas j'aimerai le retrouver comme avant.

_ J'adore les carottes !

Elle en rigolait et puis ils en vinrent à parler de Neal et de sa crise d'adolescence. Le jeune homme n'était pas facile et il passait son temps enfermés dans sa chambre ou dehors avec ses copains. Abi se mit à lui parler de son adolescence et en voyant sa tête, elle se rendit compte qu'elle n 'aurait pas du.

_ Je suis désolée. Je devrais peut-être pas de parler de tout ça, dis le moi si tu ne veux pas en savoir plus.

Elle savait que ça devait être déstabilisant pour lui tout ça. C'est comme s'il avait une autre femme devant lui. Il ne devait pas avoir le même regard sur elle. Quoi qu'il en soit, elle ferait attention maintenant.

_ Attends quelques années, il finira bien par se calmer. Bon et puis je pense que ses hormones commencent à trop le travailler.

Autrement dit, il a vraiment besoin de coucher. Mais bon, elle reprit pour reparler des petits.

_ Si tu veux que je prenne trois prénoms en L, j'ai Léo, Louis et Liam. Qu'est-ce que t'en dis ?

Non. J'ai envie de tout savoir, mais peut être pas tout d'un coup...

Avoua-t-il. Walter était curieux de connaitre la vérité à propos de sa femme, mais il avait besoin de temps pour tout encaisser. La vision pure qu'il avait d'elle était bien différente de celle qu'elle lui racontait à présent. Et il avait beau accepter, ce n'était pas simple à avaler. Surtout maintenant alors qu'ils traversaient autant d'épreuves difficiles.
Le jeune papa était un peu déçu d'avoir loupé autant avec son fils ainé. C'était fait et il ne pouvait pas changer le passé, mais il aurait aimé pouvoir se rattraper à présent. Mais Neal avait tous les droits de lui en vouloir et de ne pas le vouloir autour de lui.

Ouais, fin d'ici quelques années il partira vivre sa vie et je serais toujours un mauvais père pour lui.

Heureusement pour lui qu'Abi changea rapidement de sujet pour évoquer les prénoms de bébés qu'elle pouvait avoir pour les triplés. Elle avait le don de tout lui faire oublier quand il avait un petit coup de mou.

J'aime pas trop Louis, mais j'aime bien les deux autres.

Walter s'étira un peu avant d'aller poser une main sur le ventre de sa belle. Il le caressa quelques instants avant d'y déposer des bisous et de chuchoter des mots tendres.

On pourrait leur demander leurs avis ?

Abigail se mettait à parler librement de son passé mais elle se rendait compte que finalement, elle devrait quand même garder quelques trucs pour elle. Walter en sait assez de son passé sordide et il vivrait peut-être mieux de rester dans l'ignorance. Alors elle s'excusa. Elle s'en voulait de casser l'image qu'il avait d'elle.

_ J'attendrais que tu sois prêt.

Elle attendra surtout qu'il pose des questions. Elle se fit une note mentale de faire attention avant de parler, comme autrefois lorsqu'il ne savait rien. Bon elle ne mentirait plus pour embellir ce qu'elle était mais elle n'ira pas lui parler la première de la dépravée qu'elle était.

_ Ou alors il se rendra compte à son tour que ce n'est pas facile d'être papa.

Neal a beaucoup du caractère de son père alors de toute évidence, lorsqu'il deviendra papa à son tour, il se rendra compte que son père n'était pas vraiment un monstre. Il ne savait juste pas comment s'y prendre avec lui. Bref, elle passa au sujet bébé et prénom. Elle adorait ça.

_ J'ai un autre prénom mais ce n'est pas en L. J'aimerais bien donner le prénom de mon père, si t'es d'accord.

Son père décédé dans un accident de voiture avec sa mère alors qu'elle n'avait que 14ans. Abi n'en parle pas souvent parce qu'à chaque fois ça lui donne les larmes aux yeux. Mais appeler l'un des bébé James, comme son papa, serait un bel hommage à l'homme qui lui a donné vie.
Walter se mit ensuite à caresser son ventre. Elle était encore nue et ça la fit sourire. Elle qui est pourtant très pudique se sentait très bien à ce moment précis.

_ Je doute qu'ils te répondent !

S'il veut devenir papa après m'avoir eu comme père.

Walter avait du mal à s'imaginer ses fils en papa. C'était beaucoup plus dur qu'imaginer ses filles en maman. Il n'avait pas été un bon exemple pour ses deux garçons et les voir reproduire ses erreurs... D'eux même ils décideraient surement de ne jamais avoir d'enfants, de garder cette tare pour eux. Heureusement il avait encore une chance d'être un bon papa avec les triplés et si l'un d'eux était un garçon il pourrait peut être montrer un bon exemple. L'exemple d'un père aimant et attentif. De la naissance à l'âge adulte. Toujours.

J'aime beaucoup.

James c'était un prénom tout mignon qu'il aimait sincèrement. Puis il voyait que ça tenait à cœur à sa belle. Elle avait perdu ses parents jeunes et il avait vu qu'ils lui manquaient. C'était normal...
Son visage contre le ventre de sa belle le confortait. Il y était bien et la phrase de sa femme le fit rire. Elle avait raison, comme bien souvent, mais il aimait jouer avec les enfants que portaient sa belle. C'était plus facile que lorsqu'ils étaient nés.

Neal ne s'est jamais gêné pour me fracasser de coups quand je proposais des prénoms à la con.

Neal, il n'arrêtait pas de parler de son ainé, mais c'était parce qu'il aurait vraiment aimé que tout soit beau avec lui. Son premier, un garçon en plus, il n'aurait pas pu demander mieux. Pourtant il avait tout loupé avec lui. Et ce soir il était tiraillé entre son grand garçon et ses trois petits derniers.

_ Tu n'as pas eut un super père et pourtant tu m'as fait 8 enfants. Neal sera papa un jour tu verras... enfin il faut d'abord qu'il se stabilise un peu avec une fille.

Abigail commençait à désespérer de le voir changer de petite copine toutes les semaines. Voir son fils en coureur de jupons ne lui plaisait pas vraiment. Déjà qu'elle n'aime pas les voir trop grandir alors là, le voir devenir peu à peu un homme pas très respectueux des femmes, ça ne lui plaît pas.
Mais bon, en parlant des enfants, ils en vinrent à parler des prénoms pour les trois petits derniers et la rouquine émit un souhait. Donner le prénom de son père lui tenait à cœur et elle eut un sourire tout tendre quand Walter accepta tout de suite.

_ C'est vrai ?

Il parlait à son ventre en tenant sa tête toute proche. Il le faisait à chaque grossesse sauf que d'habitude, elle était un minimum habillée. Là elle était entièrement nue mais elle le laissait faire en riant un peu.

_ Neal était le plus agité qu'on a eut, il me faisait mal à bouger comme un fou et puis il manquait de place.

Il faut dire qu'elle était très fine lorsqu'elle a eut son premier enfant. Elle était tout juste sortit de l'adolescence et puis Neal était un très gros et grand bébé. Mais ça leur laisse de bon souvenir tout ça.

Mon père n'était pas si terrible que ça, il voulait juste que l'on ai un bon avenir.

Walter n'avait pas toujours été très tendre avec son père - ça avait été réciproque -, mais au final il n'aurait pas pu faire quoi que se soit de sa vie sans son paternel. Quand il avait besoin de conseil, il se tournait toujours vers lui. Il l'aimait, même s'il ne le disait que très rarement. Mais avec Neal c'était différent. Il n'avait jamais rien fait avec lui, jamais poussé l'ado pour qu'il ai un bon avenir. Il l'avait juste poussé à bout et maintenant il y avait un faussé énorme entre eux. Un truc qu'il n'arrivait pas à avaler malgré les mots de sa femme. Son petit lui manquait et il ne pouvait plus rien y faire.
Alors plutôt que de s'enfoncer le moral en parlant de Neal, ils se remirent à parler des triplés et se mirent d'accord sur trois prénoms de filles et trois de garçons. Il était content, se sentait impliqué. Du coup il les touchait et leur parlait sans regarder sa femme, il l'écoutait, mais son centre d'attention restait le ventre rond de celle ci.

Il était bien dans ton ventre. Il bougeait pour communiquer avec toi. Avec sa mère qu'il aimait déjà. Et quand il est né c'était le plus beau jour de ma vie... J'étais enfin quelqu'un. Je ne sais pas pourquoi je me suis tant éloigné d'eux en les voyant grandir. Je les aimais toujours autant. J'espère qu'avec les triplés se sera différent, que j'arriverai à être un papa aimant tout le temps.

_ C'est ce que tu veux aussi pour les enfants. Je comprends pas que tu te vois toujours comme un monstre. Il n'est jamais trop tard pour essayer de réparer tes erreurs.

Après tout, c'est vrai, il pouvait toujours tenter des approches avec Neal. Le jeune homme a sans doute besoin de conseil avec les filles. Certes, il a beaucoup de petites copines mais il n'a encore jamais pu coucher avec l'une d'entre elles. Pourtant il est très beau garçon. Il ne sait juste pas comment s'y prendre. Cela dit ce n'est pas Abigail qui irait donner la moindre recommandation pour ça. Préserver l'innocence de ses enfants le plus longtemps possible lui tient à cœur.
Ils se mirent ensuite à parler des trois petits derniers. Finalement ils arrivèrent facilement à se mettre d'accord sur le choix des prénoms. Elle était soulagée d'avoir trouvé aussi vite et que surtout ça leur plaise à tout les deux. Elle avait un sourire plaqué sur son visage en écoutant son homme. C'était tellement touchant tout ce qu'il lui disait. D'ailleurs elle passa une main dans ses cheveux avant de caresser un peu sa nuque.

_ Ce sont nos petits derniers, on va devoir en profiter à fond sans oublier les plus grands. Je vais avoir besoin de ton aide. Parce que trois d'un coup, on a jamais fait et je suis pas sure de tout réussir à gérer.

La rouquine ne demande jamais d'aide, elle ne se plaint jamais. Et pourtant là, elle lui disait avoir besoin de lui. C'est vrai qu'elle ne pourra pas tout faire et elle ne voulait pas que Chloé ou Émilie aient à l'aider avec les bébés. Ce n'est pas leur rôle.

_ Et puis si tu m'aides assez, j'arriverais peut-être à garder un peu d'énergie pour te récompenser le soir.

Là revoilà coquine. C'est fou ce qu'elle pouvait l'être en ce moment. Mais là elle pouvait enfin le montrer à son homme puisqu'ils n'étaient plus en guerre.

Walter n'aimait pas parler de sa paternité. Il n'avait pas l'impression d'avoir fait un bon boulot et en plus il n'arrivait pas à se rattraper avec ses enfants. Il avait beau tout essayer, de son point de vue il était toujours un papa nul. Et Abi qui lui disait le contraire n'aidait pas. Elle avait toujours été la maman parfaite pour leurs enfants, ils l'aimaient et savaient qu'ils pouvaient compter sur elle. Il était juste le papa porte monnaie... Cependant, il ne voulait pas trop s'étendre sur le sujet ce soir alors il fit rapidement changer le sujet.

Tu disais pareil pour les jumelles et tu as très bien réussi. Mais je vais t'aider avec ce que je sais faire. Les couches et les lessives.

C'était peut être des taches ingrates, mais il s'en moquait bien. Lui qui détestait faire le linge en général adorait laver et plier les petits habits des bébés. Puis le moment de changer les monstres était important, c'était un moment unique auquel il n'aurait pas voulu renoncer. C'était moins stressant que le biberon, moins dur que le coucher, moins dangereux que le bain. Il aidait parfois pour ces taches là, mais il ne se sentait pas autant à l'aise.

Tu n'auras pas à me payer avec du sexe pour que je m'occupe d'eux. Je veux vraiment essayer de bien faire cette fois. Tout seul.

C'était plutôt rare qu'il refuse une offre comme ça, mais il savait que si elle le rémunérait par des faveurs sexuelles, il ne foutrait plus rien à l'instant où elle n'aurait plus envie ou serait trop fatiguée pour faire l'amour.

Oser demander de l'aide, ça ne lui arrivait pas souvent à la rouquine. Elle avait du le faire deux ou trois fois en 16ans de mariage. Elle eut un sourire quand il lui rappela d'ailleurs qu'elle avait eut peur avant d'avoir les jumelles. C'est vrai qu'avec le recul, elle pouvait en sourire. Mais aujourd'hui tout est bien différent. Elle n'a plus qu'un petit garçon de 5ans avant, là il y en a 5.

_ Cette fois c'est différent, yen a 5 avant ces trois là. Ça serait peut-être mieux que tu fasses des trucs plus agréable. Comme le bain des enfants ou les biberons. On pourrait alterner.

La lessive ça n'a rien de bien marrant. C'était bien mieux de vivre un moment câlin en donnant le biberon ou en jouant avec eux dans leur bain. Que ce soit avec les triplés ou même Maya ou Logan. Et puis en se partageant les tâches, elle ne sera peut-être pas complètement crevée pour le soir s'occuper de son homme. Mais ça l'amusa qu'il lui dise ne pas vouloir être payé par du sexe.

_ ça veut dire que je n'aurais plus de sexe ?

C'était demandé tout adorablement. Elle lui faisait les yeux doux et son sourire qui le fait craquer à chaque fois. Après tout c'était un bon moyen de se détendre après une journée épuisante.

J'aime ça les couches et les lessives... Mais je t'aiderai avec le reste si tu as besoin.

Il ne savait pas comment lui expliquer qu'il ne se sentait pas à l'aise avec les autres taches qu'elle voulait qu'il fasse. Du coup il la rassura sur le fait qu'ils avaient 5 enfants avant ces triplés. Trois d'entre eux se débrouillaient plutôt bien tout seuls. Ils n'étaient pas indépendants, mais ne demandaient pas autant d'attention que Logan ou Maya. Fin surtout Maya qui ne pouvait plus faire grand chose en solo depuis son accident.

C'est pas ce que j'ai dit. Je veux juste qu'on fasse l'amour quand on en a envie. Pas quand je me suis bien occupé d'eux ou que tu es fière de moi.

Car ils ne coucheraient pas souvent s'ils devaient attendre ça. Abi avait tendance à voir tous les défauts de son mari lorsqu'il s'agissait des enfants, elle était comme ça et il ne lui en voulait pas. Elle voulait protéger ses petits, même de lui, alors il la laissait faire. Tant qu'elle ne le repoussait pas totalement de la vie de leurs bambins, ça lui allait.

Mais peut être que tu pourrais quand même me récompenser de temps en temps d'une manière ou d'une autre....

_ On fera chacun ce qu'on aime et pour le reste, on se partagera les tâches ingrates... cela dit, toi tu as ton boulot alors je ne veux pas que t'en fasse trop.

C'est vrai, il a déjà assez de soucis au boulot, il se lève tôt et bosse énormément pour faire vivre leur petite famille. Avant elle aidait avec son boulot d'assistante sociale à l'université mais aujourd'hui, elle se retrouve complètement à sa charge et elle a parfois du mal à l'accepter. C'est pour ça qu'elle trouvait normal qu'il ne fasse pas grand chose à la maison. C'était son boulot à elle... bien qu'elle était complètement débordée. Et ça sera encore pire avec l'absence de Beth.

_ Le problème c'est que quand je suis fière de toi je n'ai qu'une envie, te sauter dessus. Mais je ferais attention à ne pas trop le faire.

Avec trois bébés, elle sera certainement épuisée à longueur de journée alors de toute évidence, leur vie sexuelle va diminuer fortement. Voir même disparaître totalement. Elle tentait de ne pas trop y penser mais elle le savait bien.

_ Je trouverais un moyen de te remercier, tu peux compter sur moi.

Le boulot c'est le boulot, quand je suis à la maison, m'occuper des enfants c'est pas une corvée.

C'était parfois dur d'avoir de l'énergie en rentrant, mais ce n'était pas une corvée. Fin sauf lorsque les petits se mettaient à courir et à hurler dans tous les coins de la maison. Là ses nerfs étaient mis à rude épreuve. Mais comme il craquait souvent en hurlant, son calvaire ne durait jamais bien longtemps.

Arrête de penser à faire l'amour, on verra bien comment ça se passera. Si ça se trouve tu ne voudras plus de moi. Ou peut être que tu ne pourras pas garder tes mains loin de moi.

Walter retrouvait le sourire, parce qu'à force de parler sexe et de le chauffer à petit feu, il commençait à en avoir envie. Il sentait son membre se raidir, mais tant qu'elle ne lui disait pas clairement qu'elle avait envie de lui, il ne ferait rien. Non, il gardait juste son membre contre la jambe de sa belle.

T'as envie de quelques choses ? Parce que je me ferais bien une tartine de chocolat ou un truc comme ça...

La rouquine eut un tendre sourire quand il lui dit que s'occuper des enfants n'étaient pas une corvée. C'est une chose très agréable à entendre. Son homme est vraiment parfait, à tout points de vue. Elle était heureuse de le voir changer avec les enfants.

_ Je voudrais pas trop t'en demander. Je voudrais pas que ça soit toi qui fasse tout.

Ne plus ramener d'argent à la maison la gênait un peu. Non pas vis à vis de Walter mais plutôt de sa famille. Walter vient d'une famille aisée et pas elle alors forcément au début, elle avait peur d'être vu qu'elle celle qui n'en a qu'après son argent.
Mais bon, elle arriva à changer de sujet en le chauffant un peu. Abi était coquine ce soir et ça ne lui arrivait pas souvent de l'être autant. Mais ça l'amusait beaucoup.

_ T'y penses tout le temps toi !

Bah oui, lui il pense au sexe en permanence alors pourquoi pas elle. Et puis là, elle avait un sourire coquin alors qu'elle sentait son sexe bien en forme contre sa cuisse. Sa main caressait un peu le bas du dos de son homme et elle glissa jusqu'à ses fesses bien fermes.

_ Si tu tartines le chocolat sur toi, ça me va...

On sait très bien que t'en fait plus que moi avec les enfants.

Il ne pouvait pas lui enlever ça. Après c'est vrai qu'il était celui qui allait au boulot tous les jours et qui ramenait l'argent à la maison. Ca ne le dérangeait pas, bien au contraire parce qu'il avait l'impression d'apporter quelques choses au sein de sa famille comme ça.

Je ne pense pas qu'au sexe, mais c'est vrai que j'aime bien un petit câlin par ci par là.

Son érection n'était pas resté cachée bien longtemps et sa femme l'avait remarqué. Elle avait posé la main sur ses fesses ce qui l'avait fait sourire.

Je ne joue pas avec la nourriture, tu le sais bien.

Dit il en plaisantant tout en remontant sa main entre les cuisses de sa femme. Il se mit à la caresser et avec son autre main il se branlait. Elle était chaude, mais il n'était pas certain qu'elle voudrait aller plus loin que ça se soir avec l'affaire Beth.

T'es toute humide...

_Peut-être mais c'est toi qui te fatigues au boulot.

Quoi que s'occuper à plein temps des enfants c'était tout autant épuisant. Surtout qu'il n'y a pas de repos, pas de vacances, c'est 24h/24. Cela dit, elle arrêta de parler des enfants pour parler sexe. Ou en tout cas l'évoquer habilement. Et puis elle trouva vite le chemin des fesses de son homme qu'elle caressait doucement.

_ Pourtant dès que je porte une jupe un peu trop courte, je me retrouve avec tes mains dessous.

Il a beau dire tout ce qu'il veut, elle sait qu'il pense souvent au sexe et particulièrement quand elle soigne sa tenue. D'ailleurs elle sait qu'il y a certaines robes ou jupes qu'il n'aime pas qu'elle porte pour sortir sans lui. C'est qu'il est un peu jaloux... ou alors qu'elle le cherche un peu trop. Quoi qu'il en soit elle continuait de jouer et ça la fit rire qu'il refuse de jouer avec le chocolat.

_ C'est surtout qu'on devrait justifier l'absence du pot de Nutella aux enfants demain matin !

Elle continuait ses caresses sur ses fesses alors qu'il commençait à s'occuper d'elle. Mais c'est le voir se branler qui l'excitait le plus. D'ailleurs elle porta une main à son membre pour pouvoir le branler elle aussi. Elle adore ça et puis après le câlin qu'ils avaient eut quelques minutes plus tôt, elle avait bien envie de recommencer. Quoi que jouir avec des caresses, c'est pas mal aussi. Cela dit il faudra qu'elle gère ses cris pour ne pas réveiller Logan une seconde fois.

_ Embrasses-moi.

J'aime mon boulot. C'est pas une contrainte pour moi.

Walter ne répondait plus à sa femme qui parlait pour lui dire qu'il était coquin, parfois jaloux et incapable de se contrôler. Elle avait raison, mais elle n'avait pas besoin de l'entendre. Elle le savait comme il le savait. Et de toutes façons il était intéressé par autre chose. Il la caressait tout en se branlant, c'était de plus en plus frénétique lorsqu'elle l'interrompit pour qu'il vienne l'embrasser. L'avocat leva les yeux vers elle avec un sourire qui en disait long. Il n'avait aucunement l'intention d'embrasser sa femme. Du moins par comme elle l'entendait. Le jeune homme poussa les draps qui auraient pu le gêner pour la suite et vint se mettre entre les cuisses de sa belle. Ses lèvres se posèrent sur la chaire claire qu'il remonta jusqu'à atteindre le graal. Ses lèvres et sa langue prirent la suite pour la combler pendant qu'il reprenait ses mouvements de vas et viens sur son membre qu'elle ne pouvait plus atteindre. La rouquine était de plus en plus humide, il savait ce que sa voulait dire et avait bien l'intention de l'amener à l'orgasme alors il continua de plus belle.

Fais moi entendre tes gémissements !

Abi n'argumenta pas plus sur son boulot, tout simplement parce qu'il était entrain de la caresser et de se branler en même temps. Il n'en fallait pas plus pour lui donner envie de le toucher, ce qu'elle fit d'ailleurs rapidement. Elle était douée mais Walter aimait prendre les commandes, comme toujours. Elle, elle voulait juste l'embrasser et le mener au plaisir. Mais elle le laissa faire et elle se retrouva avec la tête de son homme entre les cuisses. C'était divin et elle caressa ses cheveux tout en reprenant, le souffle court.

_ Laisses-moi te toucher !

Elle avait envie de le toucher, le gouter, elle voulait lui rendre ce qu'il lui faisait, tout simplement.

NON !

Grogna-t-il lorsqu'elle lui demanda à le toucher. Il ne voulait pas. Ce n'était pas à propos de lui à cet instant, c'était elle et rien qu'elle ! Il voulait la mener à l'orgasme et c'est ce qu'il fit du bout de sa langue et de ses doigts. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il se redressa pour venir frotter son membre contre l'endroit qu'il venait tout juste de délaisser. Elle était toujours aussi humide qu'avant et il glissait avec aisance. Il continua de se frotter contre elle un long moment, sentant son plaisir grimper petit à petit. Walter finit par se tendre et grogner en éjaculant sans même l'avoir pénétrer. C'était plutôt rare lorsqu'ils faisaient ça comme ça, mais c'était ce qu'il avait voulu et oh gosh qu'est ce qu'il avait aimé.

Merci.

Tu as fait plus que tu ne le penses.

Walter s'installa à côté de sa belle pour reprendre son souffle et aider son corps à reprendre une température normale. Ca ne lui prit qu'une minute ou deux avant qu'il ne se lève en tendant la main vers sa rouquine pour qu'elle s'en saisisse.

Viens prendre une petite douche pour rincer tout ça.

Dit il en pointant ce qu'il avait fait et qui n'était clairement pas top si elle s'endormait comme ça. Puis ils allaient pouvoir être plus câlin et tendre sous l'eau, il la masserait et en profiterait pour sentir leurs petits.

Après j'irais te chercher de quoi grignoter.

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Abi était un peu dur dans ses paroles, comme si elle lui reprochait tout ce qu'il venait de se passer. Pourtant il avait voulu être le moins intrusif possible pour elle, pour qu'elle ne se sente pas abuser. Il prit alors ses distances pour la laisser faire et attendre que l'orage passe. Elle partit sous l'eau et il ne se pressa pas pour la rejoindre, préférant mettre des serviettes à chauffer. Il finit par la rejoindre, mais c'était clairement chacun pour soit.

La prochaine fois je ferais plus attention à toi. Je suis désolé. Je ne pensais vraiment pas à mal en faisant tout ça... Je voulais que tu prennes du plaisir et juste prendre rapidement le mieux pour pas te gêner.