Se venger de Harry, elle en avait souvent rêvé. Dans ses rêves les plus fou, elle avait même pensé à le tuer. Seulement elle en serait incapable. La rouquine n'est pas du genre violente, même à Harry elle ne pourrait pas lui faire de mal. Alors l'idée de Walter était excellente. Elle avait quand même peur que ça n'aboutisse pas. Que Harry ait le temps de fuir ou qu'il arrive à s'en sortir sans mal. Elle avait peur aussi de tomber avec lui. La prostitution et le racolage sont puni par la loi. Elle n'était pas toute blanche non plus. D'autant plus qu'en Angleterre, elle a déjà un casier judiciaire. C'est qu'elle a fait pas mal de conneries de jeunesse la rouquine. Elle paraît toute sage mais à 17ans, elle ne l'était pas tant que ça.

_ Merci.

Elle ne pouvait pas lui en vouloir d'essayer. Il faisait tout pour l'aider et elle avait confiance en lui. Walter est un excellent avocat, il connait son boulot comme personne et s'il y a bien quelqu'un qui peut faire tomber Harry, c'est lui. Elle le laissa alors guider jusqu'à la plage. Elle caressait un peu son ventre pendant la route. Les bébés s'agitaient un peu. Une fois arrivée, elle descendit avec son aide et se retrouva bloquée entre lui et la voiture. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dépose un baiser furtif. Ça faisait quand même des semaines qu'ils n'échangeaient plus rien. Elle ne dit rien et le suivit en s'accrochant à sa main.
Le fait qu'il reparle de leur rencontre la fit sourire. Ça remontait à presque 19ans maintenant. Que de souvenirs.

_ Je me rappelle qu'avec tes amis, tu regardais chaque fille qui passait devant toi.

Abi l'avait remarqué bien avant qu'il ne la remarque. Elle se souvient très bien de cette petite fête en bord de plage. Elle était là depuis trois jours avec son amie et c'est là que sa vie a basculé.

Harry allait sortir du tableau et l'avocat allait pouvoir retrouver sa place. Être un mari et un papa. Mais il y avait encore du boulot. Il voulait être sur d'avoir un dossier en béton avant de le porter devant les tribunaux. Ce petit con de proxénète allait regretter de s'être attaqué à sa rouquine, il allait lui faire bouffer la poussière.
Mais maintenant qu'ils étaient à la plage, il ne voulait plus penser à ça. C'était le moment de se détendre et de profiter un peu d'un moment à deux. Walter se perdit un peu en embrassant sa femme avant de la tirer à sa suite. Il ne savait pas si c'était une bonne chose ou pas vu qu'ils n'en parlèrent pas... Il essaya d'être positif, surtout lorsqu'elle lui répondit par rapport à son comportement d'adolescent lorsqu'ils s'étaient rencontrés.

C'était pour trouver avec qui j'allais finir la nuit. J'ai trouvé celle avec qui j'allais finir ma vie...

Dit il tout bas un peu mal à l'aise d'être aussi franc avec elle. Elle l'avait déjà vu sincère et romantique, mais pas dans des moments comme ça. Des moments de retrouvailles après une crise énorme.

C'était... Ce jour là tu as changé quelque chose en moi.

Il était passé de coureur de jupons à petit ami fidèle. Il l'avait attendu pendant des mois sans coucher avec une seule fille, tout ça parce qu'elle lui avait promis de revenir.

Je serais probablement parti te chercher en Angleterre si tu n'étais pas revenue.

Maintenant qu'ils étaient à la plage, il était plus sage d'oublier le sujet Harry. Abi n'en parlait pas facilement de toute façon, elle préférait parler d'autre chose. Et puis en étant là, il est évident qu'ils se mirent à se remémorer leur rencontre. Une soirée très spéciale pour la rouquine et lui. Cela dit, elle se souvenait très bien de l'avoir remarqué. Un groupe de beaux mecs qui draguaient tout ce qui bougeait. Mais dans tout ce groupe, c'est Walter qui l'avait attiré. Elle n'aurait jamais fait le premier pas pour l'accoster. Un mec comme ça ne s'intéresserait jamais à une petit anglaise prostituée. En tout cas c'est ce qu'elle s'était dit. Alors elle avait passé une bonne partit de la soirée à boire et mater ce bel australien... jusqu'à ce qu'il la remarque à son tour.

_ Tu ne pouvais pas savoir qu'on allait aller aussi loin.

Évidemment qu'elle avait eut un large sourire et des étoiles plein les yeux. L'entendre parler comme ça est si rare que ça lui fait un bien fou à chaque fois. Elle le regardait en marchant, regardant le paysage par moment.

_ Tu aurais été déçu de ce que tu aurais trouvé.

En Angleterre, la rouquin vivait dans la rue. Hébergée le plus souvent par des amies ou Harry. Elle se prostituait tout les soirs et la journée elle allait en cours. Sa vie n'avait rien de tout ce qu'elle lui avait raconté. Cela dit, elle gardait le sourire.

_ Cette soirée était spéciale quand même... c'était ma première fête sur une plage. La plupart des filles étaient en bikini, je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait mettre. Et toi tu avais ta chemise grande ouverte. Tu était très sexy.

C'est vrai qu'en Angleterre, elle ne connaissait pas ce genre de fête. Alors elle était venu habillée d'une robe blanche toute légère et simple. Elle n'aurait jamais pensé que les fêtes en bord de plage se faisait en bikini.

Je savais que tu étais différente des autres. Je n'en ai jamais douté.

Walter la regardait avec ses grands yeux clairs pleins d'émotions. Elle avait beau dire qu'il avait été incapable de savoir dès le début, il savait au fond de lui qu'il l'avait su. Qu'elle était la bonne depuis l'instant où il avait posé les yeux sur elle. Mais elle n'avait pas tort sur la suite. Il aurait été déçu de la retrouver plus bas que terre s'il avait du aller en Angleterre.

Peut être, mais je ne pense pas qu'on aurait encore le problème Harry si j'étais venu te chercher...

Le jeune lui aurait été tuer Harry sans se poser de questions, pas comme l'adulte qu'il était devenu. Le proxénète aurait vu sa carrière fini en un claquement de doigt. Sa vie finie ! Les choses s'étaient déroulées autrement et heureusement dans un sens, il était avocat et non pas un criminel derrière les barreaux. Tuer cet homme lui aurait gâcher la vie.
Le couple arriva près d'un banc à la peinture défraichie et Walter s'y installa avant de faire venir Abi sur ses genoux. Elle allait râler, mais c'était comme ça qu'il avait réussi à avoir un baiser le soir où ils s'étaient rencontrés. Il l'avait trouvé du regard, invité à boire un verre à l'écart et c'était là qu'il avait enfin gouté à ses lèvres.

Et ta robe blanche donnait l'impression d'avoir une jeune fille vierge face à soit... Tu étais belle.

La rouquine eut un sourire conquis quand il lui dit l'avoir su tout de suite. Ce n'était pas tant ses paroles qui la touchait mais son regard. Ce regard posé sur elle valait tout l'or du monde. Dire qu'elle pensait qu'il ne la regarderait plus jamais comme ça en sachant ce qu'elle était. Elle l'avait sous-estimé. Elle aurait du tout lui dire bien avant que Harry ne débarque dans leur vie.

_ On aurait pas eut nos 19 belles années si tu étais venu.

Il est évident qu'en sachant ce qu'elle était, Walter ne l'aurait pas épousé. Elle en était convaincue, d'ailleurs il le lui avait lui même dit lorsqu'il l'avait apprit. Elle ne lui en voulait pas pour ça, elle comprenait parfaitement. Après tout, qui voudrait d'une pute pour femme ? Surtout un homme comme lui. Avec la gueule d'ange et le corps d'athlète qu'il a, il n'aurait eut aucun mal à se trouver une autre femme. Même encore aujourd'hui, il pourrait la remplacer en claquement de doigts.
Ils marchaient tranquillement jusqu'à trouver un banc. Pas n'importe lequel. C'est sur celui-ci qu'ils ont échangé leur tout premier baiser. Un moment mémorable pour la rouquine. D'ailleurs il la força à s'asseoir sur ses genoux et elle en râla un peu en disant qu'elle était beaucoup trop lourde pour se mettre sur lui. Bah oui, les triplés ne sont pas léger. Cela dit, elle eut un tendre sourire en le regardant. Le fait qu'il se souvienne de ce qu'elle portait était touchant.

_ J'étais ?

Elle le taquinait un peu. Genre « maintenant je ne suis plus belle ? ». mais elle souriait en disant ça, d'ailleurs elle reprit tout aussi vite.

_ C'est pour ça que tu m'as approché. Parce que j'étais plus habillée que toutes les autres ? C'était un défi ?

Tu aurais du venir me voir au parloir.

C'est clair que s'il avait fini en prison, leurs vies n'auraient pas étaient les mêmes. Ils n'auraient pas eu les enfants et ça aurait été un grand manque pour lui, même s'il ne leur montrait pas souvent qu'il les aimait. Ses petits étaient le noyau dur de sa vie avec sa femme.
En retrouvant leur banc, ils se mirent à parler de cette fameuse soirée. C'était magique, il se souvenait de tout. De chaque petits détails... Alors quand elle lui demanda si la draguer avait été un défi pour lui, il se mit à sourire. Ça avait été un petit défi personnel.

Un petit oui. J'avais vu tes regards vers moi toute la soirée et tu n'étais pas du tout comme les filles que j'avais l'habitude de fréquenter alors j'ai du improviser sur le moment. Je te voulais dès le début... mais je ne pensais pas que j'y arriverai. Puis on est arrivé là et tout était simple. J'avais l'impression de te connaitre depuis toujours, de savoir quoi faire et quoi dire pour te faire sourire. Puis...

Il leva les yeux vers elle et sans réfléchir plus longtemps, il l'embrassa tout en douceur. Comme il l'avait fait la première fois un peu moins de 20 ans auparavant. Il avait l'impression d'être à nouveau un tout jeune adolescent en train de partager un baiser avec la fille la plus spéciale de la soirée. Ca se confondait un peu dans sa tête, mais ce n'était pas grave car le moment était parfait. Du moins pour lui ça l'était.

_ On aurait pas eut les enfants.

Elle ne démentait pas. Elle se souvenait très bien du jeune Walter impulsif et jaloux. Ça lui été arrivé à plusieurs reprises d'aller frapper un mec parce qu'il la regardait d'un peu trop près. Alors s'il avait eut connaissance de Harry à cette époque, elle savait bien ce qu'il aurait fait. Cela dit, elle lui faisait comprendre que même en prison, elle ne l'aurait pas abandonné. Walter c'est son sauveur, elle lui doit tout.

Elle se retrouva ensuite assise sur ses genoux, comme à l'époque de leur rencontre. Bon, elle était beaucoup plus fine à l'époque. Mais peu importe, c'était plaisant de parler de tout ça. Et puis elle lui demandait ce qu'elle ne lui avait jamais demandé. Walter était un dragueur et à cette soirée, la plupart des filles étaient à moitié nues. Pourtant c'est vers elle qu'il s'était tourné alors c'était forcément un défi. Un peu comme faire craquer la fille la plus coincée de la soirée. Elle en eut un sourire amusé qu'il l'avoue puis elle se retrouva avec les lèvres de son homme contre les siennes. D'abord surprise, elle finit par y répondre avec autant de douceur que lui. Un baiser tout tendre comme le tout premier. Elle caressa un peu sa joue puis elle coupa le baiser.

_ Je t'aime...

c'était soufflé presque tout bas avant qu'elle ne lui colle un autre bisou. Puis elle le regarda de nouveau.

_ Je dois t'avouer que je ne pensais pas que tu m'attendrais. Je ne pensais pas qu'un homme puisse s'abstenir aussi longtemps... surtout pas pour moi. Tu as changé l'image que j'avais des hommes.

L'avoir sur ses genoux aujourd'hui c'était différent de la première fois dans le sens où ils étaient mariés et parents ensemble. Il n'y avait plus le même jeu de séduction même s'il y en avait toujours un. Ils se retrouvaient et dès le premier baiser, Walter sut que c'était pour le meilleur. Surtout lorsque sa rouquine revint d'elle même pour l'embrasser après lui avoir dit 'je t'aime'.

Je ne l'aurais pas fait pour une autre.

Avoua-t-il. Il n'était pas le meilleur des hommes à ce point de vue là. Il avait trompé des filles plus d'une fois, mais pas Abi. Pour elle il s'était fait violence et avait gardé son membre dans son boxer pendant plusieurs mois. Ça n'avait pas été simple, mais il l'avait fait. Parce qu'il savait qu'elle reviendrait pour lui et qu'elle était la bonne. Ouais... même si ça faisait rire tout le monde quand il se disait amoureux.

De toute façon depuis le moment où je t'ai rencontré, je n'ai plus eu envie que de toi. C'est peut être cru, mais tu es la seule à me la faire monter... Tu es ma petite rouquine. Ma coquine. Ma perle rare.

Walter jouait avec les cheveux de sa belle pour en lui caressant le dos, son autre main était sur ses cuisses. Il remontait doucement. On aurait pu croire qu'il allait finir par la glisser entre les cuisses de sa femme, mais il avait une autre cible, un peu plus haut, celle ci bougeait... Il n'osait pas cependant. Comme s'il n'y avait pas droit.

Je veux pouvoir les reconnaitre comme les autres tu sais. Même s'ils ne me ressemblent pas.

Abi avait une mauvaise image des hommes. Il faut dire qu'elle offrait son corps à de parfais inconnus. La plupart portaient une alliance et ça l'avait nettement refroidit quand à l'idée de s'engager. Surtout qu'à l'époque, les petits-amis qu'elle avait put avoir insistaient tous pour la même chose. Mais avec Walter s'était différent. Quand elle était revenue, six mois plus tard, il était là, à l'aéroport à l'attendre. Elle en était tellement heureuse qu'elle lui offrit son corps à peine quelques jours plus tard. Et elle n'avait pas regretté.

_ Pourquoi pour moi ?

Il aurait pu avoir une autre femme. Une femme de son pays, n'importe qui. Pourquoi était-il fidèle à elle mais pas aux autres ? Ça elle ne l'était souvent demandé. Cela dit, elle eut un petit rire quand il se mit à parler aussi crûment. Ça ne la choquait pas, c'était tout lui.

_ T'exagères pas un peu là ? Je suis certaine qu'une autre femme pourrait te faire bander.

Contrairement à lui, Abi ne se montrait jamais aussi cru, mais là, elle se laissait aller. Et puis elle n'avait plus à jouer la petite sainte devant lui. Il lui caressait le dos et sa main remontait sur ses cuisses. La rouquine avait les hormones en folie et elle était en manque alors ce n'était pas le moment de la titiller. Elle frissonna un peu puis regarda son ventre quand il en parla. Le regard vide dont il parlait tout à l'heure refit surface. Le viol de Harry était encore présent et ces enfants en étaient peut-être la conséquence.

_ Je ne t'empêche pas de les connaître Walter.

Elle lui prit sa main et la posa sur son gros ventre. Ça lui manquait justement qu'il ne s'investisse pas.

Je ne sais pas pourquoi toi...

Walter était sincère. Ça avait été une évidence pour lui et il n'avait pas cherché à aller à l'encontre de celle ci. Abi l'avait fait changer et il ne regrettait pas, même après autant d'année. Elle en valait le coup. Elle était toujours la même, avec quelques différences bien sur, mais ça ne la rendait que plus attirante aux yeux de son mari.

Je te promets que non. Tu veux que je te le prouve ? Si tu veux tu me regardes regarder un film de cul et tu vas voir que même une actrice x n'y arrive pas. Même si j'essaye de me branler. C'est juste impossible pour moi.

Et c'était dur comme situation, car il ne pouvait pas se soulager comme tout le monde devant un petit film quand il était en froid avec sa femme. Il avait deux solutions. Soit il se faisait pardonner rapidement pour ne pas trop souffrir, soit il se touchait en pensant à elle. Dans les deux cas, s'il attendait un peu trop longtemps, son membre devenait douloureux. Comme brisé à son tour par le manque d'attention de la jolie rouquine.
La rouquine était un peu pareille, elle avait besoin de cette attention de la part de son homme. Sauf qu'elle pouvait trouver du plaisir avec des autres. Fin avec Alex. Elle n'avait avoué avoir pris du plaisir qu'avec lui, aucun autre de ses clients n'avaient réussi. Dans un sens, Walter en était content, dans l'autre il était en colère de savoir qu'Alex avait atteint son niveau.
Aujourd'hui, il aurait tué pour avoir quelques minutes avec sa femme dans un endroit fermé, parce que la retrouver avait toujours le même effet sur lui. Son instinct de débauche n'était jamais bien loin et la grossesse de sa femme n'aidait pas. S'il n'y avait pas eu autant de monde sur la plage, il l'aurait prise là, même s'il aurait du la convaincre pendant des heures de se laisser faire ici...
Mais sa main ne voulait pas la matrice de sa rouquine, elle voulait le ventre de celle ci. Il n'osait pas et quand elle vint pour le guider, il eut un instant de réticence. Walter ne savait toujours pas comment faire et ça le rendait mal.

Ouais, mais j'ai la trouille qu'un jour si on se dispute tu... tu me balances que se ne sont pas les miens et... Je sais que tu n'es pas comme ça, mais si un jour tu me dis ça, je sais pas si je pourrais supporter de l'entendre après m'être attaché à eux.

C'était plaisant de savoir qu'elle seule pouvait plaire à son mari, cela dit elle n'était pas naïve. Walter est dans la force de l'âge, tout fonctionne parfaitement bien chez lui et forcément, il n'aurait aucun mal à bander pour une autre. Tout les hommes savent le faire, elle est bien placé pour le savoir. Ou alors c'est qu'elle est sacrément douée pour qu'il ne désire plus aucune autre femme. Ça l'amusa d'ailleurs qu'il lui parle de films porno.

_ Mais ça n'a rien d'excitant de regarder un film. Je te parle de vraies femmes moi. Regardes sur la plage, il y a plein de jolies filles, ne me dit pas qu'elle ne te plaisent pas.

C'est vrai qu'il y avait pas mal de petite jeunette sur la plage. Certaine faisant du monokini. Elles n'étaient pas moches à regarder, loin de là. En tout cas elle ne le croyait pas trop. Elle savait qu'il aime le sexe plus que personne et que si elle ne lui en donne pas, il trouvera bien un moyen de se soulager autrement.
Il se mit ensuite à parler des triplés. Abi guida sa main à son ventre mais il se montra hésitant. Elle releva les yeux vers lui. Faut savoir ce qu'il veut. Cela dit il s'expliqua. Elle comprenait très bien qu'il ait peur de ça. Au fond elle avait la même crainte que lui. Qu'il les rejette parce qu'ils ne sont pas de lui.

_ J'ai peur que tu réagisses pareil. Que si on se dispute, tu les rejettes et m'accuses de n'être qu'une salope qui t'a fait des gosses dans le dos... c'est l'impression que j'ai depuis qu'on s'est éloignés.

Elle venait de lui faire un gros aveu. Un mois de séparation où elle cogite en permanence. Walter a toujours été adorable pendant ses grossesses, mais pas là. C'était bien parce que la paternité n'était pas certaine.

_ Je ne te les prendrais pas. Ce seront tes enfants à part entière, comme les cinq premiers.

Il y a des filles qui me plaisent c'est sur, mais jamais assez pour bander et les satisfaire. Je suis peut être con, mais j'ai envie de toi. Que de toi.

Le jeune homme avait l'impression de la décevoir, comme s'il n'était pas assez viril à son gout, mais c'était comme ça. Bander pour une autre, il n'y arrivait pas. Bander pour elle, c'était un jeu d'enfant. La preuve depuis qu'elle était assise sur lui, il en avait une et il se demandait comment elle faisait pour ne pas la sentir. Ou pour ne pas le gronder.
C'était surement à cause des petits. Ils devaient en parler, ils en avaient besoin tous les deux, mais ce genre de conversation n'était jamais facile à lancer. Il évoqua ses craintes après qu'elle lui ai fait mettre la main sur son ventre. Elle lui répondit tout aussi simplement, avec la même crainte dans sa voie.

Ils n'ont rien à voir avec mon éloignement. Je n'ai pas cessé de penser à eux depuis que je me suis éloigné. C'était à propos de nous cette dispute. J'avais peur de te perdre parce qu'on ne se comprenait plus. Je m'en voulais d'être devenu cet homme qui te rendait si malheureuse. Je m'en veux toujours.

Il n'avait pas fait les choses correctement avec sa famille. Au premier problème, il avait retourné sa veste, oublié ses promesses pour se cacher dans son boulot. Ça avait fonctionné, mais personne n'était heureux de cette manière. Pas même lui.

Je suis désolé de fuir à chaque fois que ça deviens trop difficile.

_ Oui ça, je l'ai bien senti.

Elle en avait le sourire. Elle n'était pas conne non plus, elle avait bien sentit l'érection de son homme mais jusqu'à maintenant elle n'avait rien dit. Cela dit ça lui plaisir qu'il n'en désire pas d'autre. Elle lui colla d'ailleurs un petit bisou en souriant.

_ J'ai de la chance d'avoir un homme aussi fidèle.

C'est vrai qu'il ne devait pas en avoir beaucoup des comme lui. Les autres hommes aiment regarder les femmes. Bon, Walter regarde mais tant que ça ne lui fait pas d'effet, Abi ne disait rien. C'est naturel de regarder. Elle râle juste quand c'est un peu trop insistant. Ou alors quand elle est de mauvaise humeur et que ça l'énerve.
Bref, ils se mirent à parler des enfants. Ces petits bouts n'ont rien demandé à personne alors ils avaient peur tout les deux de leurs réactions. Finalement ils avaient autant la trouille l'un que l'autre mais au lieu de se le dire, ils se l'étaient caché jusqu'à maintenant. C'était idiot.

_ Ce n'est pas toi qui me rend malheureuse, bien au contraire. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Elle se montrait tendre avec lui. Après tout il n'avait pas tout les tords dans leur couple. Abi n'avait pas été facile ces derniers temps.

_ Tant que tu me reviens à chaque fois, ce n'est rien. Je me suis habituée à ton caractère de cochon.

Elle le taquinait un peu. Elle était bien aussi dans le genre caractère de cochon mais c'était beaucoup plus subtile que Walter. Lui il partait au quart de tour. C'est une vraie cocote minute ce type.

Je suis désolé.

Dit il en baissant les yeux quand elle lui fit remarquer qu'elle avait senti son érection. Il se sentait vraiment con pour le coup, mais elle lui fit vite oublier en lui faisant remarquer qu'elle avait de la chance d'avoir un homme comme lui. En le complimentant comme ça, elle lui facilitait la tâche.

Pourtant avant toi rien ne laissait à présager que je pourrais être fidèle.

Walter releva les yeux au moment où ils se mirent à parler des enfants. C'était important parce qu'ils ne devaient pas souffrir des malentendus de leur parent. Et ça n'avait pas été top jusque là. Ce fut une promesse rapidement faite, ils allaient se recentrer sur les petits, surtout lui. Sauf que miss rouquine l'attaquait sur son caractère.

Pff.. C'est toi qui a un caractère de cochon. Mon caractère est très bien !

Le grand brun rigolait et il fit passer ses bras autour de sa femme pour la serrer fort. Puis il la lâcha et lui embrassa le ventre. Trois fois. Si ça avait été pour une autre grossesse, mais il savait qu'elle n'aimait plus autant son corps. Elle n'avait pas besoin de le dire, ses simples gestes le prouvaient.

Ce soir je prendrais un peu de temps avec eux. Mais avant je vais devoir me faire pardonner auprès des plus grands.

Abigail eut un sourire lorsqu'il s'excusa. À vrai dire elle ne lui en voulait pas, elle se sentait flattée qu'il ait envie d'elle. Que son corps réagisse au moindre petit contact entre eux. Il est un peu comme une bête en manque. Un mois c'est long pour eux. Même elle ressent le manque. Bon c'est sans doute parce qu'elle est enceinte. Mais bon, elle était contente quand même

_ Je sais, j'ai eut beaucoup d’écho... tes frères ne se sont pas privé de me raconter comment tu étais. Petit coquin.

Bizarrement ça ne lui avait jamais fait peur. Elle avait eut confiance en lui tout de suite. Et puis elle avait tout fait pour le satisfaire. Elle était l'épouse parfaite. Répondant à chacun de ses désirs. Bon avec les années, elle s'était calmé. Elle était devenue maman et ça changeait tout. D'ailleurs, ils ne pouvaient pas parler d'eux sans évoquer les enfants. Leur famille est très importante pour tout les deux.

_ Je n'ai pas un caractère de cochon, je suis très facile à vivre moi !

Elle en rigolait. Certes, elle n'était pas aussi direct que lui mais enceinte, elle était vraiment chiante. Même Neal le disait depuis plusieurs mois. Elle le savait mais c'était plus fort qu'elle. En plus devoir se faire aider à la maison, elle n'aimait pas, tout comme devoir rester une bonne partie de la journée à ne rien faire dans le canapé.
Elle eut un sourire tout tendre quand il embrassa son ventre. C'était mignon. Et puis le fait qu'il veuille arranger les choses à la maison lui faisait plaisir.

_ Tu sais quoi faire pour te faire bien voir ?

Abi savait comment faire plaisir aux enfants. Et puis à elle en même temps.

_ Tu ramènes des menus mcdo pour tout le monde et on se mets tous devant la télé pour manger. Ils vont adorer !

Sont cons, ils étaient pas mieux que moi.

Walter était toujours en conflit avec ses frères. C'était normal, mais parfois il leur en voulait d'avoir dit des trucs pareils à Abi. Elle aurait pu prendre peur et le quitter avant même qu'il n'ai eu le temps de lui prouver qu'il l'aimait sincèrement. Fin il s'était rapidement bougé le cul pour lui prouver ça. Ben oui il l'avait séduite, puis pouf dans son lit. Et là ça avait été beaucoup plus simple vu que c'était son élément.
La suite s'était faite. Le mariage, les enfants, sans forcément tout bien faire sans erreurs, mais ils y étaient arrivés. Aujourd'hui, malgré quelques problèmes de couple, ils s'en sortaient plutôt pas mal. Il n'avait pas besoin de beaucoup pour se retrouver. Se taquiner sur leurs envies sexuelles puis surtout sur leurs caractère.

Tu me feras pas avaler ça. Je vis avec toi depuis longtemps tu sais...

Walter évoqua alors son envie de se refaire un nom aux yeux de leurs enfants et elle avait raison, il n'y avait pas 20 000 trucs à faire pour les séduire. Un McDo, quelques jouets et c'était bon. Pour ça, il allait devoir aller faire quelques course et passer dans le restaurant qu'il détestait le plus. Fin ça allait être facile. Sauf pour Neal. Ouais, fin quelques billets et Neal lui fouttrait la paix quelques heures. Il espérait.

Je vais faire ça, puis des cadeaux.

_ Je sais, l'un deux a essayé de me draguer la première fois que tu m'as amené chez toi.

Abi adore sa belle-famille. Ils ont toujours été adorable avec elle et puis ses frères sont taquin mais c'est toujours gentils. En tout cas elle s'en amusait. La journée était assez spéciale. Elle n'aurait jamais cru se retrouver à la plage, assise sur ses genoux. C'était bien, ça signait la fin de leur querelle débile. Ils allaient enfin pouvoir attendre les triplés ensemble et puis reconstruire une vraie vie de famille.

_ Justement si t'es encore là c'est que je suis parfaite.

Elle en rigolait de bon cœur. C'est clair qu'elle n'était pas parfaite. Bon elle sait s'occuper des enfants, cuisiner de bons petits plats et tenir la maison propre. Mais elle sait aussi écarter les cuisses comme personne. Bref, elle était parfois râleuse et chiante. C'était souvent ces temps-ci.
Elle lui donna une idée pour faire plaisir aux enfants et passer une bonne soirée. Elle était certaine qu'ils en seraient ravie.

_ Des cadeaux, c'est bien aussi.

Bah oui, qui n'aime pas les cadeaux ? Bon Neal sera sûrement plus chiant que les autres. Quoi que si son père lui offre des boites de capotes ou des magasines ou films pornos, il serait le plus heureux du monde.

_ Allez viens.

Elle le leva puis lui tendit une main. Il fallait qu'il la dépose à la maison s'il voulait avoir le temps de repartir chercher tout ce qu'il faut pour les enfants.

Walter se retrouva sur le cul quand la rouquine lui dit qu'un de ses frère l'avait dragué. Il n'y croyait pas. Fin si, mais il hallucinait. Et ça se disait être la famille après ? Grr s'il avait su plus tôt et surtout lequel avait fait ça, il aurait été le remettre à sa place.
Abi réussit à le calmer en le faisant rire, il se mordilla la lèvre en allant pour l'embrasser. Un rapide baiser avant qu'elle ne lui dise qu'ils devraient y aller avant de ne plus avoir le temps de faire tout ce qu'ils voulaient. Elle avait raison, comme souvent alors il se leva et colla son corps contre le dos de sa belle. Il voulait cacher son érection, mais surtout jouer un peu avec elle et ce qu'elle voulait.

Un Mcdo et des jouets pour les enfants, mais pour toi ? Tu veux aussi un jouet ? Je peux te prêter le mien...

Walter avait les mains sur le ventre de sa belle, mais quand ils arrivèrent sur le parking, là où il y avait moins de monde, il lui donna un petit coup de reins. Puis la seconde d'après, alors qu'il l'aidait à entrer dans la voiture, il se permit de la toucher. Sa poitrine, son entrejambe. Tout discret il aimait jouer...

Si j'avais pas cette voiture stupide, je t'aurais allongé sur la banquette arrière pour te... prêter mon jouet.

Il se redressa pour partir de son côté en essayant de remettre son paquet en place mais ce n'était vraiment pas agréable. Après en voiture, ça n'avait jamais été son endroit préféré... trop étroit. Il préférait les endroits plus tranquilles, une couverture au beau milieu de nul part et il était heureux.

Tu as le droit de jouer dit ? On t'as pas dit que c'était interdit ?

Il était temps de partir. Le temps de rentrer à la maison, il pourra repartir directement chercher de quoi satisfaire les enfants. Et puis ils revenaient avec le sourire et ensemble, les enfants le remarqueront tout de suite. Quelque chose à changé et c'est tant mieux. Elle se leva avec lui et elle eut un petit rire quand il se colla dans son dos tout en jouant un peu.

_ J'attendrais que les enfants soient couché pour déballer mon cadeau.

Elle aussi pouvait jouer. En tout cas c'est clair que ça allait beaucoup mieux entre eux. Et puis heureusement qu'il se cachait derrière elle sinon il aurait attiré des regards féminins et elle n'aurait pas aimé ça du tout. La rouquine est jalouse et puis il n'y a qu'elle qui a le droit de voir la marchandise en état de marche. Elle remonta en voiture, bataillant un peu avec lui en rigolant alors qu'il avait les mains baladeuses. Puis elle le regarda monter. Elle en eut un sourire en le voyant se tortiller pour mettre son engin dans une bonne position.

_ Tu veux un coup de main ?

Elle eut ensuite un sourire amusé quand il s'inquiéta de savoir si elle pouvait toujours coucher ou pas. Elle avançait dans la grossesse et elle s'attendait plus ou moins à devoir s'abstenir à un moment ou un autre.

_ On ne m'a encore rien dit... mais profites parce ça ne va pas durer.

Walter ne pouvait plus cacher son envie pour sa femme, mais en même temps il était comme ça. Il l'aimait et ça se traduisait plus souvent par une érection que par des mots doux. Heureusement pour lui sa femme le savait et le prenait toujours en rigolant. Et elle n'hésita pas à le taquiner lorsqu'il remit son paquet en place après être monté en voiture.

J'aimerai beaucoup plus qu'un coup de main Abi...

Il la regarda avec des yeux plein d'espoir avant de démarrer la voiture et de se mettre en route. Il conduisait depuis peu quand une question vint lui titiller l'esprit et il la posa sans détournement. Sa réponse le rassura et le paniqua en même temps. Il avait tellement besoin de sexe en ce moment que savoir qu'il allait devoir être à la diète bientôt le déprimait. En même temps c'était de sa faute, il n'aurait pas du être ce crétin borné.

Mais t'es... T'es plutôt très bandante en ce moment. Je te trouve sexy tout le temps, mais là c'est vraiment... Tu es comme j'aime. Resplendissante, t'as toutes les courbes qui sont accentuées et... Tu sais que j'aime ça.

Abigail ne pouvait pas s'empêcher de le taquiner un peu. Il était tellement en forme que tout le monde pouvait le voir, heureusement qu'il se cachait sinon elle lui aurait fait une scène. Mais là, dans la voiture, c'est évident qu'il n'arrivait pas à trouver une position confortable. Et forcément, elle se moqua un peu de lui.

_ Je peux pas t’offrir plus là.

Son regard sur elle était gratifiant. Il avait très envie d'elle et c'était bien perceptible. Il était en manque, il revenait peut-être pour ça. Quoi que pas que pour ça. Elle lui répondit quand même honnêtement quand il s'inquiéta un peu de son état. Oui, elle peut encore mais elle sait qu'elle ne pourra pas jusqu'à la fin. Et là il se mit à parler et elle le regarda assez surprise mais avec un léger sourire aux lèvres.

_ Tu aurais du réagir avant... tu as perdu un mois de sexe. Surtout que je dois t'avouer que j'ai la poitrine hyper sensible mais pas douloureuse du tout.

Lui dire ça c'était prendre le risque qu'il s'arrête tout de suite pour lui faire l'amour. Walter a toujours aimé sa grosse poitrine de femme enceinte mais à toute ses grossesse, elle l'empêchait de trop y toucher parce que c'était douloureux. Mais là pas du tout.

Walter n'était pas de retour avec sa femme parce qu'il était en manque de sexe, il avait réellement envie de retrouver sa famille. Cette dernière lui manquait et il en avait assez de vivre à l'écart. Il manquait beaucoup de choses importantes, bien plus que ce Abi laissait sous entendre.

J'ai perdu des choses bien plus importantes que le sexe ce mois ci.

Dit il soudainement un peu moins heureux. Il savait que c'était de sa faute, mais ça n'aidait pas beaucoup. L'avoir à ses côtés si, alors au premier feu rouge, il se pencha sur elle pour l'embrasser au coin des lèvres. Elle était là et c'était ce qui comptait pour lui. Surtout que ce matin, rien n'aurait pu le préparer à ça.

Tu dois venir avec moi choisir les cadeaux des enfants, j'ai aucune idée de ce qu'ils veulent...

L'avocat qui avait retrouvé un compte en banque équilibré pouvait se permettre quelques folies. Du moment qu'il pouvait continuer à rembourser son père et payer le détective privé. Son poste en tant que Senior dans son cabinet d'avocat lui offrait un salaire généreux. Il prit donc le chemin d'un magasin de jouet sur la route de la maison et s'y gara malgré le fait qu'il semblait y avoir pleins de monde. Il allait devoir se faire violence pour faire plaisir à ses enfants.

On fait ça rapidement comme ça on pourra être à la maison pas trop tard.

Le sexe a toujours été super important dans leur couple. Abi ne l'avouera jamais, mais elle aime ça autant que son mari. Seulement ça fait plus classe de jouer les innocentes. Bon et puis avec son passé, elle a toujours peur d'en faire trop alors bien souvent, elle se retient pour ne pas passer pour une femme facile.
En disant ça à son homme, elle s'attendait à le voir tout chaud bouillant. Mais il eut une toute autre réaction qui la fit doucement sourire. Le fait qu'il s'aperçoive que le sexe n'était pas ce qu'il avait perdu de plus important lui faisait plaisir. Il place leur famille bien avant ses besoins et ça c'est génial.

_ Tu vas tout récupérer.

Les enfants, la famille, les petites attentions du quotidien... puis le sexe aussi. Abi a besoin de sexe !
Elle accepta d'aller avec lui, bien qu'elle se sentait fatiguée. Cela dit comme bien souvent elle ne disait rien et prenait sur elle. Ils arrivèrent vite devant un grand magasin de jouets.

_ Ok

elle descendit de la voiture avec son aide. N'oubliant pas de pester une nouvelle fois sur l'abruti qui a eut l'idée de faire une voiture aussi peu pratique. Puis elle enlaça sa main à celle de son homme avant d'entrer dans le magasin.

_ Bon, on en a pour un moment parce que j'ai aucune idée de ce qu'on pourra trouver ici pour les grands.

Bon pour Maya et Logan, c'était faisable de trouver leur bonheur. Mais pour les jumelles de 11ans et leur grand bonhomme de 16ans qui ne pense qu'aux filles, il y aura très peu de chance de leur trouver un truc ici.

J'espère...

Ce n'était pas la première fois qu'il perdait la confiance de sa famille et à chaque fois c'était de plus en plus dur de retrouver la confiance de ces derniers.
Le magasin était bondé, il n'aimait pas ça, mais il devait faire attention à sa femme, alors il n'y pensait pas trop. Il la gardait à ses côtés en avançant vers les rayons qu'ils connaissaient. Ceux de bébé. Même si ces enfants étaient plus grands.

Je pensais prendre la dernière console qui est sortie pour Neal et pour les jumelles je sais pas.

C'était compliqué de trouver les choses qu'il fallait, mais il était papa, il allait trouver. Il proposa alors de prendre des vêtements dans le magasin d'à côté. C'était à la mode et il était sur que ça plairait aux filles. Fin il était clair qu'il n'allait pas prendre le même style de vêtements pour ses deux filles. L'une était plus classique que l'autre, car même en grandissant, elles ne se ressemblaient pas sauf physiquement.

Est ce que Logan aime toujours autant dessiner ?

Abigail ne se faisait pas trop de soucis. Elle était certaine que les enfants seront très heureux de retrouver l'affection de leur papa. Ça sera sûrement plus dur avec Neal mais lui c'est différent. C'est presqu'un homme. D'ailleurs il semblait s'éloigner aussi de sa mère. Abi n'arrivait plus à avoir tout les détails de sa petite vie. Le jeune homme se faisait plus secret avec elle et ça la déprimait pas moment.

Mais bon, là ils étaient dans un magasin de jouets et il fallait faire plaisir à tout le monde. Abi s'accrochait à la main de son homme parce que mine de rien avec le monde et la fatigue, ce n'était pas évident. Elle avançait avec lui jusqu'à un rayon qu'ils aimaient tout les deux. Les bébés. Abi ne se passe pas de regarder toutes les jolies choses.

_ C'est une bonne idée, ça devrait lui plaire.

Pour les filles, ils se mirent d'accord pour des vêtements. C'est qu'à 11ans, elles deviennent très coquette leurs petites miss. Et puis elles plaisent aux garçons. Ce n'est plus pareil depuis qu'elles sont au collège.

_ Il adore ça... par contre t'as une idée pour Maya ?

Abi parlait tout en regardant les doudous pour bébé. C'était plus fort qu'elle, fallait qu'elle touche pour apprécier la douceur de ces peluches toutes mignonnes.