Cooper s'était levé de bonnes heures ce matin, comme tous les matins de la semaine. Il n'avait pas traîné au lit et s'était rapidement dirigé vers la salle de bain. Après avoir pris une bonne douche, l'homme avait enfilé des vêtements propres et il s'était rendu au rez-de-chaussée. Il échangea un baiser avec sa femme et s'installa avec elle pour boire un café bien noir. Les enfants descendirent au fur et à mesure et après quelques paroles échangées, Cooper dû quitter son chez lui pour se rendre à l'hôpital. Le soleil brillait déjà et le kinésithérapeute ouvrit légèrement sa vitre afin d'avoir un peu d'air frais.

Le début de matinée ne fut pas trop mouvementée. Il reçu tout d'abord la visite d'un de ses nouveaux patients, un gamin d'une dizaine d'années qui venait d'enlever son plâtre à sa jambe. Il l'avait gardé plus d'un mois et il avait besoin de muscler de nouveau sa jambe. Le jeune garçon était très bavard et Cooper pu savoir de nombreuses choses sur lui, notamment le fait qu'il s'était blessé en voulant faire gagner son équipe au basket, qu'il avait l'intention de devenir dentiste et qu'il allait manger une glace avec son père en fin d'après-midi. Le kinésithérapeute s'occupa ensuite d'une maman qui avait mal au dos puis il fit une pause de quelques minutes, but un café et pris sa voiture pour se rendre chez une autre de ses patientes, la petite Maya Andersen.

Aujourd'hui, le travail avec Maya ne fut pas bien évident. Cette petite fille avait été renversée par une voiture et à présent elle se trouvait en fauteuil roulant. Cooper avait pour mission de l'aider à se débrouiller avec son fauteuil, à s'y faire, à bouger avec et il voulait aussi la faire sourire, chose qu'il pensait possible mais peut-être dans quelques semaines, pas maintenant. Une fois qu'il eut terminé ce qu'il avait à faire avec la petite fille, il lui offrit un grand sourire et l'encouragea, la rassurant et lui disant que ça allait aller mieux. Cooper remarqua bien qu'il n'y avait pas que la petite fille qui avait du mal à se faire à la situation, il y avait aussi la maman. Une fois qu'il fut seul avec Madame Andersen, il rebaissa les manches de sa chemise et lança, poliment.
« Maya fait des progrès. Elle va s'en tirer, c'est une chouette gamine...elle va y arriver, je vous assure ».
Cooper tentait toujours de rassurer les parents, les proches, la famille, les amis. Parfois il y parvenait, parfois c'était plus compliqué, tout dépendait des patients. Madame Andersen était une mère qui semblait être anéantie, qui devait se poser tout un tas de questions et elle semblait tellement fatiguée. Il fallait dire qu'elle avait d'autres enfants et que ce qui arrivait à sa jeune fille n'était pas du tout simple à gérer. Cooper s'approcha alors d'elle et la regarda dans les yeux.
« Vous devriez penser un peu à vous Madame Andersen. Pourquoi ne déposeriez-vous pas Maya un de ces jours à l'hôpital, je pourrai m'en occuper et lui faire rencontrer un autre enfant qui vit la même chose qu'elle...ça vous fera peut-être du bien, à toutes les deux, non ? ».
Il fallait que la mère aille bien pour que la fille aille bien aussi. Mais il fallait aussi que la fille aille bien pour que la mère retrouve le sourire. C'était un cercle vicieux et les débuts étaient toujours difficiles. S'il pouvait aider les Andersen, il le ferait, c'était certain. Et puis, Abigaïl la touchait, elle l'intriguait et l'attirait.

Depuis l'accident de Maya, tout était compliqué chez les Andersen. Il y avait eut le choc du diagnostique, puis il avait fallu rassurer Maya. Abigail avait mit son travail de coté pour être là dès que Maya en a besoin. Et puis il y avait les quatre autres enfants à gérer. Pas facile de leur expliquer que leur soeur ne remarchera jamais. Surtout pour Logan qui ne comprenait pas bien pourquoi. Dans l'ensemble, ils sont tout de même toujours là pour aider leur soeur, ce que Abigail apprécie particulièrement. Rajoutons à cela ce qui s'était passé avec Walter quelques jours avant l'accident de Maya. Sa violence qu'elle n'avait toujours pas comprit. Depuis elle le fait dormir dans le canapé et l'ignore totalement. Pourtant la situation n'est pas simple et elle a bien du mal à gérer tout ce qu'elle ressent. Elle a peur pour Maya. En bonne maman, elle s'inquiète pour elle et son avenir. Maya est une petite fille plein d'énergie qui a constamment besoin de bouger et faire du sport. Tout ses rêves partent en fumée et Abigail a beaucoup de mal à la rassurer alors qu'elle même est complètement paumée.

Çà fait maintenant quelques jours que Maya est revenu à la maison et le nouveau rythme n'est pas encore bien rodé. Entre les enfants à amener à l'école, leurs activités extra-scolaire et les visite du kiné à la maison, Abi a beaucoup de mal à trouver assez de temps pour tout le monde. Cela dit, elle est rassurée que ce kiné s'occupe bien de sa fille. Il est gentils et souriant et elle espère que Maya s'en fera un ami et qu'elle pourra se confier à lui. Alors qu'il s'occupe d'elle, Abi en profite pour s'occuper du repas pour les enfants. Elle était pensive lorsqu'il arriva, d'ailleurs elle ne l'entendit même pas arriver. Elle releva simplement la tête et hocha un peu la tête de haut en bas d'un air pas très convainquant.

_ Elle ne remarchera jamais, je ne vois pas quel genre de progrès elle peut faire... elle aime le rugby, je ne sais même pas quoi lui répondre quand elle m'en parle maintenant.

Elle ne disait pas çà méchamment, au contraire. Elle lui disait ce qu'elle pensait, c'est tout. Mr Welling est un homme gentil qui fait bien son travail, elle l'aime bien. Bon c'est vrai, il est très beau à regarder également. Elle le regarda d'ailleurs quand il se mit à lui parler de penser à elle.

_ Maya déteste les hôpitaux... et puis je lui ai promis de ne plus jamais la quitter. je... honnêtement Mr Welling, je ne sais pas quoi faire pour l'aider à aller mieux.

Cooper faisait toujours de son mieux pour aider ses patients et leur famille. Parfois quand ce n’était pas trop grave, les gens retrouvaient vite le sourire, cependant pour Maya et Abigaïl ça prendrait beaucoup plus de temps car ce qui arrivait à la petite fille n’était pas rien. Il était père et il pouvait imaginer à quel point cela le toucherait s’il arrivait quelque chose à l’un de ses enfants. La douleur devait être insupportable, les questions devaient constamment se bousculer dans la tête des parents et voir son enfant dans cet état devait être très difficile. Mais il fallait que la mère de famille aille bien si elle voulait que sa fille aille bien aussi. Il écouta Abigaïl lui répondre et il savait qu’elle n’avait pas tord. De nombreux rêves de la demoiselle s’étaient écroulés et à présent elle devait apprendre à aimer autre chose, ce qui ne serait pas simple.
« Elle apprend à vivre avec son fauteuil, je veux parler de cela quand je parle de progrès, Madame Andersen ».
Il avait mal pour Maya, mal pour Abigaïl également. La petite adorait le rugby et elle ne pouvait plus en faire, ça devait être pénible, horrible même pour elle. Il fallait pourtant qu’elle avance et qu’elle ne tombe pas dans une sorte de dépression. Oui, Cooper avait vu des enfants sombrer, même très jeunes, après un grave accident. Maya devait reprendre goût à la vie, ce serait certainement long mais si elle ne le faisait pas, si personne ne lui tendait la main, elle risquait d’être malheureuse et de l’être encore et encore. Le kinésithérapeute se redressa légèrement et lança.
« D’accord, alors ne l’emmenez pas. Par contre, pour la prochaine séance on pourrait tous les trois sortir, aller prendre l’air…au parc par exemple. On peut y aller en pleine journée, on sera plus tranquille et Maya sera peut-être plus à l’aise si le parc ne grouille pas de monde ».
La demoiselle devait continuer à vivre, elle devait sortir, sentir le soleil sur sa peau, regarder les arbres, les fleurs, respirer, souffler, penser à autre chose. Il fit de nouveau un pas en avant et ne lâcha pas Madame Andersen du regard. Il était tellement attiré par elle, alors qu’il aimait toujours sa femme, qu’il l’avait toujours aimé. D’ailleurs dès qu’il avait posé ses yeux sur Abigaïl il avait sentit quelque chose de particulier. Et puis un soir, alors qu’il dînait en famille il s’était surpris à penser à elle. Il avait tenté de la chasser de son esprit mais il n’y était pas arrivé. Il voulait l’aider, la connaître davantage, l’inviter à boire un café peut-être…mais Amber, pensait-il alors à sa femme ? Cooper secoua la tête et repris.
« Il faut être là, être présente, comme vous le faîtes. Et puis, et puis je pense qu’elle ne doit pas oublier le rugby. D’accord elle ne peut plus y jouer mais peut-être que voir son équipe lui ferait du bien. Bon, attention, c’est peut-être trop tôt, peut-être que cela peut aussi lui faire du mal, il faut voir cela avec elle. Et, il faut lui faire découvrir de nouvelles choses, d’autres activités. Elle peut toujours faire du sport ou de la musique, même autre chose. C’est important qu’elle fasse quelque chose, qu’elle ait une nouvelle activité, ça lui fera énormément de bien ».
Elle devait continuer à vivre, à aimer des choses, à en découvrir, à grandir dans le bonheur. Cooper fit encore un pas vers Abigaïl et il hésita quelques secondes mais son geste fut presque naturel. Il lui pris la main et enchaîna.
« Vous voulez que je vous prépare un café ? Que je termine de préparer le repas des enfants ? ».
Il était chez elle mais il lui demandait s’il pouvait l’aider à faire quelque chose. Abigaïl le prendrait peut-être mal mais il la voyait si triste et perdue qu’il ne pouvait pas ne rien faire.

Ce n'était pas simple pour Abigail de regarder Maya dans ce fauteuil. Non pas qu'elle en ait honte ou qu'elle l'aime moins comme çà, c'est juste qu'elle se sent coupable et qu'elle a peur de l'avenir. Çà devait probablement être pareil pour tout les parents d'enfants malades ou blessés. Après tout, on donne la vie, on les élèves et on veut les voir heureux et épanouis. Comment Maya pourrait-elle être épanouie alors que ses rêves de petites filles se retrouvent brisés brutalement ? Abi était perdue, elle faisait de son mieux pour aider sa fille mais lorsqu'elle se retrouve seule le soir, il lui arrive souvent de pleurer. Surtout qu'en plus çà ne va pas fort avec Walter en ce moment.

_ Oui, je sais...

évidemment qu'il parlait du fauteuil. Mais ce simple mot était douloureux pour la maman poule qu'elle était. Abi le regarda s'approcher d'elle et elle se permit de se confier un peu à lui. Après tout il était là, souriant et gentils. Il l'écoutait et çà lui faisait du bien de parler sans que tout de suite des cris s'élèvent, ce qui était souvent le cas avec Walter.

_ Pourquoi pas... Maya aimera sans doute passer du temps avec moi sans ses frères et soeurs. C'est une bonne idée.

Cet homme était surprenant. Ce n'était pas son travail de les emmener au parc. Il était là une heure pour s'occuper de Maya, lui faire faire des exercices et répondre à ses questions. Il n'était pas là pour jouer les psy avec toute la famille. Mais elle devait avouer que çà la réconfortait de lui parler.

_ C'est douloureux pour elle de penser au rugby. Je sais qu'elle y pense souvent et que çà lui manque. Vous pensez qu'elle pourrait aimer autre chose tout autant ? Je veux dire, elle aime manger, elle aimera sans doute cuisiner mais çà ne sera pas pareil. Et puis c'est une petite fille qui a besoin de bouger, je ne pense pas qu'elle aura la patience pour la musique. Comment je fais pour lui proposer autre chose sans qu'elle ne se braque ?

C'était là toute la question. Maya s'emporte vite, elle tient sans doute çà de son père. Ils se ressemblent tout les deux et Abi a parfois du mal à anticiper leur réaction. Elle ne veut surtout pas énerver Maya ou lui faire mal. Elle regardait toujours autant Cooper et quand elle sentit sa main sur la sienne, elle y jeta un oeil avait de sourire face à sa proposition.

_ C'est très gentils à vous Mr Welling, mais je ne veux pas abuser de votre gentillesse... cela dit je peux offrir un café si vous y tenez !

Elle lui offrit un sourire puis quitta sa main pour aller préparer un peu de café.

Il pensait que Maya devait prendre l’air. Cela lui ferait du bien, aller au parc lui sembla donc être une bonne idée. La petite fille pourrait quitter la maison et peut-être que pendant quelques minutes elle se viderait la tête et retrouverait un semblant de sourire. Ce n’était pas du tout gagné mais Maya devait continuer de vivre sa vie de petite fille, tout du moins, elle devait essayer. Il sourit donc légèrement quand Madame Andersen lança que c’était une bonne idée puis il ajouta.
« Et oui, je pense que cela lui fera plaisir de passer du temps avec vous, histoire qu’elle ait sa maman rien que pour elle, au moins pendant un petit moment ».
Cooper avait une petite sœur et même s’il l’adorait et qu’il avait été très proche d’elle durant son enfance et son adolescence, il se souvenait que quand il était enfant il aimait bien pouvoir profiter un peu de sa mère ou de son père, sans Roxie. C’était important pour un enfant de se retrouver seul avec ses parents, de pouvoir partager un moment privilégié avec chacun d’eux. Aujourd’hui qu’il était père, il faisait de son mieux pour accorder du temps à ses enfants sans en délaisser ou en avantager un. Ce n’était pas toujours évident mais il savait que c’était primordial pour eux. Ecoutant Abigaïl continuer, Cooper fit un léger signe de la tête. Oui, il pensait que la demoiselle pouvait aimer une autre activité que le rugby et ce de la même façon. Il laissa la mère de la petite terminer et il se redressa un peu et répondit, sur un ton très posé.
« Oui. Bien sur qu’elle le peut. Il faut simplement lui faire découvrir de nouvelles choses. La cuisine peut être une très bonne idée, il y a tellement de choses à cuisiner, des plats, des entrées, des desserts et puis c’est une activité très à la mode, il y a de nombreux livres, même pour les enfants, à ce sujet. Ca vaut le coup d’essayer ».
Il pensa à Maya pendant quelques secondes et un sourire se dessina sur ses lèvres en la voyant avec une toque de chef cuisinier et du chocolat tout autour de la bouche. Rien que de penser à elle, il se dit, une fois de plus, qu’il ferait tout pour qu’elle retrouve le sourire.
« C’est pas évident mais vous pouvez l’emmener au centre culturel par exemple, elle pourrait tenter de prendre des cours de dessin, de poterie, faire de la photographie aussi. Elle est petite mais elle est assez grande pour faire partie d’un club. Et puis, je peux toujours venir avec ma guitare la prochaine fois ».
Son sourire s’élargit un peu plus. Cooper essayait d’aider Abigaïl tout en lui faisant retrouver le sourire. C’était compliqué mais Abigaïl devait souffler un peu.
« Je peux essayer de voir avec Maya ce qui lui plairait…et lui parler de ce qu’est le handisport…si vous le souhaitez ».
Il ne voulait pas s’immiscer dans la vie des deux Andersen mais à présent il en faisait partie. Il proposa d’ailleurs par la suite un coup de main à la jeune femme et ajouta, ravi qu’elle lui propose ceci.
« Avec grand plaisir ».
Elle lâcha alors sa main et Cooper la suivit du regard. Cette femme ne le laissa vraiment pas indifférent. Il avait croisé des femmes dans sa vie mais seule Amber avait compté. Abigaïl était la première qui repoussait un peu plus Amber dans son esprit et c’était déconcertant et effrayant à la fois. Il pris alors place à la cuisine et continua.
« Et avec le papa de Maya, comment ça se passe ? Et ses frères et sœurs, ils ont digéré l’accident, ils sont présents pour leur sœur ? ».
Son but n’était pas d’être trop curieux, simplement de faire la conversation à Abigaïl et de tenter de la faire parler, pour qu’elle puisse évacuer la douleur, la peur et tout ce qu’elle pouvait ressentir.

Cooper venait d'avoir une bonne idée en parlant d'une promenade au parc. Cela dit, il est certain que Maya préfèrerait se promener seule avec ses deux parents. Mais Walter travail et lorsqu'il est là, il y a également les autres enfants, alors il ne pourra pas venir avec eux. Mais Cooper se proposait à venir. C'était gentils de sa part et puis il fallait bien qu'elles s'apprennent toutes les deux à sortir de la maison en sachant magner ce fauteuil. Pas facile de trimballer çà en permanence. Abi avait encore un peu de mal pour le plier ou autre. Walter ne pouvait pas toujours être là pour l'aider.

Ils parlèrent ensuite de la passion de Maya. Le rugby. C'est sur qu'elle devait faire une croix sur ses rêve de championne. Abi avait beaucoup de mal avec çà. Briser les rêves d'un enfant c'était ce qu'il y avait de plus cruel. Elle ne savait pas trop comment faire pour lui faire oublier çà. D'autres passions ? C'est bien beau à dire mais on ne s'invente pas une passion comme çà, du jour au lendemain. Comment faire pour qu'elle s'intéresse à autre chose. Bon, c'est vrai que Maya aime l'aider à la cuisine mais à 6 ans, c'est peut-être trop jeune.

_ Peut-être... je regarderais pour lui trouver des livres de recette qui pourraient l'intéresser.

Autant tenter et puis tant qu'à faire, autant prendre des livres avec des recettes que la miss aime. Cooper était adorable à tout faire pour trouver une solution. Abi en eut un sourire alors qu'il lui proposait plein d'activité.

_ Je tenterais de lui parler de tout çà, mais çà serait sympa de vous entendre jouer de la guitare. Çà pourrait l'intéresser.

Elle avait le sourire. Bah oui, un mec qui joue de la guitare, c'est romantique. Surtout quand il est aussi canon que Cooper. Bon, elle n'allait certainement pas le dire, c'était mieux de dire que çà plairait à Maya. Mais il est évident que çà lui plairait à elle aussi. Quand il lui parla de handisport, Abi retrouva son sérieux. C'est vrai qu'elle n'y avait pas pensé à çà.

_ J'aimerais bien que vous lui en parliez, oui. Maya aime le sport, elle a besoin de se dépenser, je pense que çà pourrait lui plaire.

Cà ne sera pas pareil mais çà restera du sport avec son esprit d'équipe et la bonne ambiance qui y règne. Maya pourrait peut-être s'y intéresser. Quoi qu'il en soit, elle finit par proposer un café à Cooper. Il accepta et elle quitta sa main pour aller préparer deux expresso. Elle revint ensuite s'installer à la table tout en lui donnant sa tasse et en sortant quelques biscuits.

_ Walter est un peu distant, je pense qu'il ne sait pas trop comment s'y prendre avec elle. Pour les enfants c'est différent, ils sont toujours autour d'elle à vouloir l'aider... mais je sens bien que çà les perturbe, ils se posent des questions.