Walter était de repos aujourd'hui alors il s'était occupé des enfants, il avait fait le repas et rangé tout ce qu'il y avait à ranger pour laisser du temps à Abi pour être avec Maya. Pauvre petite, depuis son accident, le jeune homme l'évitait, il ne voulait pas voir à quel point il l'avait heurté. Bref, ce n'était plus l'homme qu'il était auparavant, on ne l'entendait plus gueuler sur les gamins, il n'était plus tendre avec sa femme, de toute façon depuis la gifle elle ne lui parlait plus, il était devenu plat... un peu comme s'il avait perdu sa personnalité. Mais il voulait que sa change, il voulait retrouver sa femme et lui parler de tout ce qu'il avait sur le coeur, mais elle ne l'écoutait plus. D'ailleurs c'est ce qui se passa une nouvelle fois ce jour là.
Le jeune homme en avait finis avec le coucher de tous les enfants, ils dormaient tous autant qu'ils étaient, fin exepté Maya, pour elle il ne savait pas, et il vit Abi dans le couloir. Alors il s'approcha d'elle, mais elle fila aussi vite vers les escaliers qu'elle descendit.

_ Abi, arrêtes toi 5 minutes et écoute moi !! Abigaïl Andersen !

Walter n'en pouvait plus d'être loin d'elle, il voulait retrouver sa belle, alors il fila à sa suite et se retrouva dans la cuisine avec elle. Elle lui manquait, ils avaient beau vivre sous le même toit ce n'était plus la même chose qu'avant.

_ Tu sais quoi, j'en ai marre !! J'essaye de me faire pardonner, je t'aide, je suis plus là avec les enfants pour te laisser du temps avec Maya, je range, je cuisine, je fais tout ce que tu veux et tu me traites toujours comme un moins que rien. Qu'est ce que tu veux de plus ?

Ok, il avait haussé le ton, mais c'était plus à cause du désespoir que parce qu'il n'arrivait pas à controler sa colère. Il voulait sa belle, il était prêt à faire tout ce qu'elle voulait pour y arriver, mais il avait peur que se soit une cause perdue.

_ Est ce que tu m'aimes toujours chérie ?

Abigail était débordée depuis l'accident de Maya. La petite était revenue à la maison et Abi s'était arrangé pour prendre le plus de congé possible. D'ailleurs elle ne savait même pas si elle reprendrait le travail un jour. Pour l'instant le bien être de Maya passait avant tout. Autant dire que tout n'était pas simple. Il y avait toujours les quatre autre à s'occuper et à amener à l'école. Heureusement Walter était présent et faisait tout pour l'aider. Elle l'avait bien remarqué et çà la soulageait mais ce n'est pas pour autant qu'elle lui avait pardonné sa violence. Alors elle l'ignorait et ne lui disait jamais un merci. Elle l'évitait et ne lui parlait pas. Pourtant ce qu'ils vivaient été extrêmement dur et elle avait bien du mal à garder tout çà pour elle. Elle avait besoin de parler et puis il fallait avouer que son homme commençait à lui manquer. Mais elle attendait qu'il craque le premier. C'est fou ce qu'elle peut être têtue par moment.

Aujourd'hui, il s'était occupé de pratiquement tout, elle avait donc pu s'occuper pleinement de Maya et elle venait de la coucher. Elle était passé dire bonne nuit aux autres et elle sortit ensuite dans le couloir. C'est là qu'elle croisa Walter. Mais elle ne lui fit pas attention et prit les escaliers pour aller à la cuisine. Çà semblait être le bon moment puisque Walter se décida enfin à craquer. Elle se retourna vers lui quand il lui demanda si elle l'aimait toujours.

_ Évidemment que je t'aime... même si t'es le dernier des crétins.

Elle lâcha un soupir puis déposa le torchon qu'elle avait entre les mains sur une chaise avant de s'adosser au plan de travail pour le regarder mais rester éloigné de lui.

_ Ecoutes c'est pas facile en ce moment. Avec ce qu'on vit avec Maya, je n'ai franchement pas la tête à prendre du bons temps et prendre soin de toi... j'ai pas assez de temps pour tout faire et le pire c'est que je bosse même pas ! Alors excuses-moi de ne pas te remercier à chaque fois que tu fais une petite chose mais j'ai d'autres trucs à penser.

Walter était au plus bas en ce moment. Il avait brisé sa plus jeune fille en l'envoyant dehors comme ça et il regrettait, il se sentait coupable. D'ailleurs il l'évitait, il ne voulait ni voir les dégats, ni le regard de sa fille, il était presque certain qu'elle lui en voulait au moins autant qu'il s'en voulait. Le jeune homme devait en plus rester loin de sa femme, ce qui le rendait d'autant plus triste qu'il ne parlait qu'avec elle d'habitude. Pour vous dire à quel point il avait changé, Walter n'hurlait plus après les enfants, ils les laissaient tout faire et ramasser derrière, une vraie loque.
Ce jour là, il avait tout fait, autant pour les enfants que pour le ménage, la cuisine et le rangement, il ne s'en plaignait pas jusqu'à ce qu'Abi l'ignore une nouvelle fois. Cette fois ci, Walter ne faiblit pas et la suivit dans la cuisine où il commença à s'énerver, fin plutôt à craquer, parce qu'il n'était pas vraiment en colère contre elle, elle avait de bons arguments contre lui. Le jeune homme peinait avec sa femme, ce n'était plus tout naturel comme avant, c'était dommage, parce qu'eux deux c'était magique depuis le début. En fait, elle était une des seules femmes à vraiment avoir compter dans sa vie.
Sa belle lui répondit et il se sentit vraiment con, elle avait totalement raison, comment pouvait il demander du temps alors qu'elle devait s'occuper de leur petite princesse blessée. Il baissa la tête et fit un pas en arrière avant de passer une main dans ses cheveux.

_ D'accord... Je vais te laisser alors. Bonne nuit...

Walter fila aussi vite que possible au salon où la télé était toujours allumé sur la chaine pour les enfants. Il retira ses habits pour se mettre en boxer et se glissa sous une couverture trop petite pour lui. Ben oui, monsieur était grand, le canapé était un peu petit, et la couverture était carrément mini pour lui, sans parler de son "oreiller"... tellement confortable que tous les matins il devait posser une serviette chaude sur son cou tellement il était douloureux.
Le jeune homme était allongé et il regardait sa main, son alliance plus particulièrement, il la fit tourner quelques fois, l'enleva une seconde avant de la remettre vite.

* C'est de ta faute tout ça*

Rien n'allait entre elle et Walter ces temps-ci. Il en était responsable, elle ne lui avait pas pardonné sa violence. C'est surtout qu'elle n'avait toujours pas comprit son geste. Walter s'était un amour avec elle depuis toujours alors forcément c'était troublant un écart comme çà de sa part. Elle se posait énormément de questions mais avec ce qui venait de se passer pour Maya, elle préférait se concentrer sur leur princesse. Elle manquait de temps pour tout faire, pourtant elle venait d'arrêter de travailler. Elle culpabilisait à propos de Maya et elle avait peur de délaisser un peu les quatre autres. Autrement dit, elle vivait sur les nerfs depuis deux semaines. Heureusement, Maya a un kiné adorable qui est toujours là pour les réconforter et répondre à leurs questions. Cela dit, ce soir, Abi n'arrive pas à garder pour elle ce qu'elle pensait. Walter s'en prit plein la tête et quand elle le vit partir, elle en lâcha un soupir. Elle avait été trop loin et finalement elle se dit qu'elle devrait passer outre sa violence parce qu'au fond, ils ont tout les deux besoin de réconfort et de soutien.

Elle termina ce qu'elle avait à faire dans la cuisine puis elle se décida à aller lui parler. L'un d'entre eux devait bien faire le premier pas. Il venait de le faire et elle l'avait repoussé. Elle devait donc rattraper le coup. Elle alla alors au salon et resta à l'encadrement de la porte quelques minutes à le regarder. Il était couché, si l'on pouvait appeler çà comme çà. Il jouait avec son alliance et elle se demanda l'espace d'un instant s'il sa violence ne venait pas d'elle. Peut-être qu'il l'aimait moins. Peut-être qu'il y avait une autre femme qui le perturbait. Elle avança alors vers lui.

_ Excuses-moi... je ne voulais pas être désagréable. C'est juste que... je sais pas, c'est pas facile tout çà et je me demande si on va s'en sortir.

Elle avança vers lui et s'installa sur le bord du canapé, tout proche de lui pour le regarder. Elle passa d'ailleurs sa main sur la joue de son homme en un sourire un peu triste.

_ J'ai besoin de toi Walter...

Walter venait de s'en prendre une sévère dans la face à cause de la réaction d'Abi. Il avait juste pensé qu'avec tout ce qu'il avait fait pour se faire pardonner, il aurait droit à un petit peu de reconnaissance de la part de sa femme, mais non, elle le haïssait toujours autant. Le jeune homme était dépassé par la situation et préféra abandonner, ce qui n'était pas dans ses habitudes, mais en ce moment rien n'allait.
Il se retrouva au salon, sa nouvelle chambre, il aurait préférait dormir dans son garage, mais il y faisait bien trop froid. Le salon sa voulait dire, avoir un canapé trop petit, les pieds à l'air toute la nuit, un mal de cou à tomber par terre et les enfants le matin pour remplacer le réveil. Il n'avait rien contre ses terreurs, mais le fait qu'à 6 heure du matin, elles arrivent en hurlant à tout va... parfois il aurait aimé avoir une corde pour se pendre.
Le jeune homme s'était mis en boxer avant de se glisser sous la couverture qui le protégeait du froid, il n'était vraiment pas heureux en ce moment. Il se mit à jouer avec son alliance, en la faisant tourner, en l'enlevant et la remettant aussi vite. Il ne voulait pas quitter son mariage, il était bien trop amoureux de sa belle, mais il avait l'impression qu'elle le voulait et il en souffrait beaucoup. Walter n'avait pas vu Abi dans l'encadrement de la porte et il la capta uniquement lorsqu'elle s'assit sur le bord du canapé. Il bougea vite pour s'assoir et lui laisser la place de s'installer plus correctement.
Abi lui disait qu'elle n'était pas sur de s'ils allaient s'en sortir, il espérait bien s'en sortir avec elle, sans elle il n'était plus rien... Le beau brun allait parler quand elle lui avoua qu'elle avait besoin de lui, rapidement il alla passer un bras autour des épaules de sa femme en lui murmurant que tout irait bien.

_ Tout ça c'est de ma faute tu sais, nous, l'accident de Maya... tu devrais pas avoir à t'excuser chérie.

Malgré les semaines qui s'étaient écoulées depuis qu'ils étaient en froid, Walter n'avait pas envie de sauter sur sa femme pour l'embrasser, coucher avec elle, il avait à peine envie de la toucher. En fait, il se rendait bien qu'il était bien sur son canapé, parce qu'il ne méritait pas Abi. Il se sentait trop coupable pour pouvoir s'accorder un peu de bonheur.

Abigail se rendait compte que toute seule, elle ne tiendra pas le coup bien longtemps. Ils devaient se serrer les coudes pour soutenir Maya. Voir ses parents se déchirer n'allait pas l'aider cette pauvre petite. Alors elle devait se calmer et pardonner à son homme. Après tout, elle pouvait le faire. Çà ne s'était produit qu'une seule fois et depuis il se montrait de nouveau adorable avec elle et même avec les enfants. Il devait certainement avoir comprit son erreur. Elle alla alors le rejoindre au salon et le regarda jouer un peu avec son alliance avant de se décider à avancer vers lui. Elle s'installa à coté de lui alors qu'il avait bougé pour lui laisser de la place, puis elle s'excusa. Ce n'était pas à elle de le faire mais elle le faisait quand même. Mine de rien, son homme lui manquait terriblement. Elle se serra un peu contre lui quand il passa un bras autour de ses épaules en lui disait que tout irait bien. Elle ne demandait qu'à le croire. L'avantage c'est qu'être dans ses bras, çà la rassurait.

_ Je ne veux plus y penser, il faut qu'on aille de l'avant. Maya ne s'en sortira pas si elle nous voit si distant, elle a besoin de nous.

Elle releva la tête pour le regarder et lui offrit un léger sourire. Elle était prête à tout lui pardonner. Elle reprit alors, tout en posant une main sur la cuisse dénudée de son homme.

_ Tu montes te coucher ?... tu seras bien mieux qu'ici.


C'était là la première étape de tout, redormir ensemble... et bien plus que çà d'ailleurs. plusieurs semaines sans contact forcément çà se fait ressentir, autant pour elle que pour lui probablement.

Walter avait laissé de la place pour sa femme sur le canapé, sa faisait du bien de la retrouver un peu, mais en même temps, c'était douloureux de la voir si mal. Il passa un bras autour d'elle et la fit venir contre lui, il devait la rassurer et être doux avec elle, c'était son rôle de mari après tout. Ils étaient bien, il aurait pu rester longtemps comme ça, mais Abi en décida autrement, elle voulait le faire revenir dans la chambre conjugale. C'était loin d'être évident pour Walter, il avait peur de refaire les mêmes erreurs, même s'il ne le voulait pas. La rouquine posa une main sur sa cuisse dénudée et ce fut comme un énorme frisson à travers tout son corps et la seconde d'après il sentit son boxer se faire de plus en plus étroit. Le beau brun se sentit mal à l'aise, il ne voulait pas qu'elle croit qu'il ne voulait que ça, parce que ce n'était pas vrai, c'était juste qu'elle avait beaucoup de pouvoir sur lui.

_ Tu es sure de le vouloir ?

Il venait de poser cette question, parce qu'il était presque sur qu'elle avait vu la réaction de son membre à travers le tissu et qu'il ne voulait pas qu'elle regrette. Au fond de lui, même s'il n'avait pas de sexe se soir, il espérait que sa belle soit aussi excitée que lui. Quoi que, il n'était pas excité, il avait juste retrouvé un peu de contact avec la main de sa femme.
Walter se leva et prit ses vêtements sur le sol avant de tendre une main à Abi qu'elle attrapa et ensemble ils quittèrent le salon pour aller dans leur chambre. C'était toujours la même, sauf qu'elle sentait un peu plus l'odeur de sa femme, ça lui convenait, il adorait l'odeur de sa femme après tout, c'était sa femme ^^. Il posa ses affaires dans un coin et ferma la porte, c'était comme avant. Ils enlevèrent ensemble les oreillers supplémentaires avant d'ouvrir le lit et de s'y glisser.
Walter avait toujours cette érection qui le dérangeait, mais il ne pouvait pas demander à sa femme une petite partie de jambes en l'air comme avant, car tout était différent. Mais c'était évident qu'il bandait et il ne savait pas comment il arriverait à faire passer sa discrètement.

Abigail avait besoin de son mari, besoin de parler et d'échanger. Ils vivaient toujours tout à deux et là, ils étaient entrain de vivre le plus gros chamboulement de leur vie séparément. Maya devait voir ses parents heureux pour sourire de nouveau. Ils devaient se serrer les coudes et être là pour soutenir l'autre quand il flanche. Elle devait donc lui pardonner tout ce qui s'était passer et repartir sur de bonnes bases, comme avant. Abi alla donc rejoindre son mari sur le canapé et lorsqu'il lui fit de la place, elle se cala dans ses bras. Mine de rien, çà lui avait manqué. Elle se confia un peu à lui et lui avoua vouloir oublier tout çà et penser à l'avenir. C'est ce qu'il fallait faire, pour eux, pour Maya, pour le bonheur de leur petite tribu.

Elle lui proposa ensuite de monter se coucher. Il lui manquait et puis elle voyait bien qu'il dormait mal ici, le pauvre il avait mal partout le matin, surtout qu'en plus les enfants ne sont pas du genre très silencieux et délicats le matin. Elle préférait qu'il remonte avec elle. Elle se détacha un peu de lui et machinalement, elle posa sa main sur sa cuisse. Çà eut un effet sur lui qu'elle n'avait pas prévu. Elle remarqua son trouble. Pas besoin de jeter un oeil plus bas, rien qu'à son regard, elle savait qu'il était « en forme ». elle ne pensait pas pouvoir lui faire de l'effet qu'avec un simple geste comme çà. Et puis, elle ne savait pas si elle devait le prendre bien ou pas, c'est pour çà qu'elle fit comme si elle ne s'en était pas rendu compte.

_ J'en suis sur... et puis j'ai froid toute seule dans notre lit.

Elle prenait le parti de l'humour. Elle se leva et le laissa ramasser ses affaires avant de lui prendre la main pour rejoindre leur chambre. Elle lui offrit un sourire puis elle partit se changer, passant une simple petite culotte et un débardeur moulant de même couleur. Elle ne se cassait pas trop la tête pour sa tenue de nuit. Elle alla ensuite l'aider avec les oreillers puis ils se mirent au lit. Abi alla se loger dans ses bras et elle eut un sourire en le regardant. Elle finit quand même par en parler.

_ Deux semaines d'abstinence, çà ne nous est pas arrivé depuis mon dernier accouchement.

Autant détendre l'atmosphère après tout. C'est vrai qu'ils n'étaient pas du genre à se priver de ce coté là. Et puis elle avait dit vouloir penser à l'avenir, elle n'avait aucune envie de repenser à ce qu'il avait fait.

_ Tu veux que je t'aide à arranger ton problème ?

Walter était en boxer et elle lui touchait la cuisse après deux semaines d'abstinence, il ne savait pas si elle le faisait exprès ou pas, mais en tout cas il se retrouva rapidement avec une érection. Il était mal à l'aise malgré le fait qu'elle ne dise rien, il savait qu'elle l'avait vu parce qu'il ne pouvait pas le cacher, c'était bien trop flagrant, ça devait même se lire sur son visage.
Quand elle lui proposa d'aller dans leur chambre, il sauta sur l'occasion parce qu'il n'en pouvait plus de dormir sur ce foutu canapé, entre les courbatures et les gamins le matin, il devenait dingue. Bien sur, il voulait retrouver sa femme dans son lit, mais il avait fait une énorme connerie qu'il n'arrivait pas à se pardonner et ça lui mettait un frein énorme.
Ils grimpèrent ensemble dans leur pièce bien à eux et il se débarassa des vêtements qu'il avait ramené du salon pendant que sa belle rouquine se changeait. En la voyant son état ne s'arrangea pas, pourquoi était elle si sexy même dans les habits les plus simples. Ils virèrent ensemble les oreillers en trop avant de s'allonger l'un contre l'autre dans le lit. En fait, c'était elle qui avait prit l'initiative de venir se loger contre le corps musclé de son mari.
Walter était tendu, il aurait aimé pouvoir s'éclipser 5 minutes pour se soulager avec sa main droite, mais sa femme était là et elle commença à plaisanter sur la durée de leur abstinence.

_ C'est long...

C'était tout ce qu'il avait trouvé à dire sur ce qu'elle avait dit. En la voyant sourire, il sourit un peu, mais il était toujours mal à l'aise. Il ne voulait pas passer pour l'animal en manque, bien que se soit exactement ce qu'il était, il voulait dire je t'aime à sa femme...
Abi le provoqua un peu plus en le proposant de l'aider avec sa situation, il ne dit rien. Elle devait probablement avoir senti la bosse de son boxer contre elle. Le jeune homme devait avoir été trop long au gout de la rouquine, car il sentit une main se glisser dans son boxer et ce n'était définitivement pas une des siennes, elle était très douce, fin, c'était définitivement une main de sa femme. Elle savait quoi faire pour lui faire plaisir, c'était bon et il avait du mal à retenir ses râles rauques.

_ Oh mon dieu, je suis au paradis.

Abigail devait être bien plus douée qu'elle ne le pensait puisqu'une simple main posé sur sa cuisse et hop, monsieur était tout excité. Oh et son petit air gêné et mal à l'aise donnait envie de le croquer tout cru. Il était mignon quand il le voulait. Elle ne pouvait pas lui faire la tête indéfiniment après tout. Elle l'aimait plus que tout et ce n'était qu'un mal entendu, une erreur qu'il ne refera pas. Il avait bien comprit que çà ne lui avait pas plu. Elle lui demanda alors de remonter dans leur chambre et Walter accepta rapidement. Leur lit devait lui manquer. C'est vrai que ce canapé était bien trop étroit pour lui. Une fois en haut, elle alla se changer et revint en petite culotte et débardeur avant de se glisser au lit avec lui. Évidemment il lui avait manqué et elle ne se posa pas de question avant d'aller se loger dans ses bras. Il lui avait manqué et puis il y avait ce petit problème qu'elle sentait bien. Quoi que petit n'était probablement pas le mot approprié pour la situation. Elle décida d'en parler. Après tout, il n'y avait pas de tabou entre eux. Elle lui demanda même s'il voulait un peu d'aide. Mais monsieur de répondait pas alors elle prit l'initiative de glisser sa main dans son boxer. Çà lui avait manqué de ne pas sentir l'excitation de son homme. Elle sourit quand il se cru déjà au paradis. Elle se pencha alors un peu sur lui pour lui déposer un bisou au coin des lèvres alors que sa main ne quittait pas son membre.

_ Pas encore chéri...

ils commençaient juste. Le paradis, elle lui fera atteindre dans quelques minutes mais pas trop vite. Elle quitta son membre et glissa sur lui pour l'embrasser fougueusement. Çà y est, il lui avait transmit son envie.

Abigail était sexy, quoi qu'elle fasse, qu'elle porte, Walter en était dingue et il avait dur de le cacher. Mais cette fois lorsqu'elle vint s'allonger contre lui, il essaya péniblement de cacher son érection. Il ne réussit pas et il en fut certain lorsqu'elle glissa une main dans son boxer pour le caresser. Oh que c'était bon, sa tête était pleine d'idées cochonnes avec ce qu'elle lui faisait, mais il était trop fébrile pour faire quoi que se soit.
La rouquine le caressait et elle lui déposa un baiser sur les lèvres, il avait besoin de plus alors quand elle décida de le lâcher et de le surmonter pour un baiser fougueux il ne se retint plus. Ses mains partirent sur les joues de sa femme et il l'embrassa, il y avait de l'envie, mais tout au fond ce n'était que de l'amour, il était amoureux d'elle.
Walter aimait bien avoir le pouvoir sur sa femme dans leurs moments d'intimités, c'était qu'il était un mâle dominant à part entière, alors il la renversa et prit le dessus. Ses mains ne tardèrent pas à trouver le bas du débardeur pour le faire remonter le long de la poitrine de la rouquine qu'il accueillit avec un grand sourire. Il laissa même échapper un "bonjour vous" en voyant les seins de sa belle. Ses lèvres partirent se poser comme une pluie d'étoile sur le corps d'Abi, il descendait sur son ventre avant de remonter sur ses seins qu'il alla mordiller gentiment en caressant le délaissé avec une de ses mains.

_ C'est peut être moi qui doit t'y emmener alors.

Walter voulait se faire pardonner, la façon la plus évidente était le sexe, il était doué dans ce domaine, et il n'aurait pas trop de mal à la faire hurler de plaisir. Le beau brun remonta sur le corps de sa belle pour frotter son membre sur le ventre plat d'Abi, il reprit ses lèvres avec passion pour des baisers qu'il ne voulait plus arrêter.

Walter était excitée alors qu'elle n'avait rien fait et au fond, c'était gratifiant pour elle. Savoir qu'elle peut encore lui faire de l'effet comme çà après tant d'année, c'était rassurant. Elle fit d'abord comme si elle n'avait rien vu mais le sentant toujours tendu une fois qu'ils furent au lit, elle ne put s'empêcher d'en parler. Elle aurait pu le laisser se débrouiller, lui refuser du sexe, mais çà ne lui traversa même pas l'esprit. Elle voulait juste lui faire plaisir et le voir un peu sourire. C'est vrai que ces derniers temps, il n'y avait plus trop de sourires dans cette maison. Alors elle glissa sa main dans le boxer de son homme et se mit à le caresser jusqu'à le faire réagir. Elle lui grimpa ensuite dessus, voulant lui faire comprendre qu'elle était partante pour prendre du bon temps avec lui. C'était des retrouvailles, forcément çà devait finir sous la couette. Mais Walter n'est pas du genre à rester sans rien faire. Il la bascula et elle en sourit tout en répondant à ses baisers. Elle se retrouva rapidement seins nus, sa remarque la fit d'ailleurs rire. Il y avait toujours un petit coté comique quand il se mettait à parler à ses seins. Puis il se mit à parsemer son corps de baisers brulants. Elle passa une main dans ses cheveux de son homme, se cambrant un peu en se mordillant les lèvres. La chaleur montait peu à peu dans la pièce.

_ Alors emmènes-moi.

Elle lui sourit et le regarda remonter jusqu'à elle. Elle répondit à son baiser et l'encercla de ses jambes alors qu'il se frottait à elle. Abi roula une nouvelle fois et se retrouva sur lui. Elle lui sourit et partit plus au sud, sous la couette. Elle lui retira son boxer et s'empara de son membre avant de débuter ce qu'elle lui avait refusé deux semaines plus tôt. Une façon pour elle de se rattraper. Après tout, s'il s'était montré violent, c'est qu'elle avait fait un truc de travers.

Abigaïl avait un corps parfait, même après 4 grossesse, elle était toujours aussi sexy qu'une femme de 20 ans, voir même plus et ça selon les critères de Walter. Il craquait sur tout sur le corps de sa femme, de ses petits fesses rebondies jusqu'à ses yeux pétillants de bonheur pour lui et les enfants.
Le jeune homme lui avait retiré son débardeur assez rapidement pour s'occuper de sa poitrine. Il parlait souvent avec les seins de sa femme, c'était un peu comique, mais elle ne lui avait jamais dit de ne pas le faire. Le jeune homme avait même des prénoms pour chacun d'entre eux, il y avait Sam à gauche et Alex à droit, pourquoi des noms masculins, parce qu'il les voyait comme des grands potes à lui, pas comme deux vulgaires sacs à mains de gonzesses. Abi semblait apprécier son traitement, elle se cambrait et gémissait de plus en plus fort, ça lui faisait plaisir de la voir comme ça. Walter alla retrouver les lèvres de sa femme pour des baisers passionnés, il en profitait pour frotter son membre tendu contre le corps de sa femme, il ne résistait pas à l'excitation. Au moment où il s'y attendait le moins, elle le repoussa et fila sous la couette, quand elle entama une fellation, il fut agréablement surpris. Il ne la méritait pas, mais c'était trop dur de dire non à ça alors il la laissa continuer son boulot. Le jeune homme se tendait, il posa une main dans les cheveux roux de sa femme, pas pour lui imposer un mouvement, juste pour lui caresser le scalp ^^ parce qu'elle lui offriat la plus belle des gateries.

_ Y en a pas deux comme toi.

D'un point de vue masculin, c'était flatteur, mais en y réfléchissant, peut être qu'Abi n'apprécierait pas de se faire comparer à d'autres femmes, mais elle n'était pas sans savoir qu'il s'en était tapé pas mal avant de l'épouser.

_ J'ai envie de te faire l'amour chérie...

Entre eux, c'était encore comme au premier jour. Ils s'aimaient toujours autant et le sexe était de mieux en mieux avec les années. Ils se connaissaient par coeur et ils savaient parfaitement où toucher pour faire réagir ou crier. Ils étaient doués, tout simplement. Il faut dire que Walter avait eut pas mal d'expérience et même s'il la croyait vierge lorsqu'il l'a rencontré, Abi avait probablement eut beaucoup plus d'expérience que lui. La différence était qu'elle n'était pas vraiment consentante à chaque fois. Çà n'avait rien à voir avec l'amour, elle ne représentait qu'un objet de luxure à l'époque, rien de plus. Avec Walter s'était complètement différent. Il lui avait fait découvrir le sexe sous un autre angle. Il lui avait fait découvrir le plaisir. Alors dans un sens, il était réellement le premier et le seul.

Ils étaient maintenant tout autant excité l'un que l'autre et pourtant, Abi prit l'initiative de reprendre le dessus en le poussant un peu. Elle fila sous la couette et elle lui vira son boxer avant de lui faire un petit plaisir qu'elle lui avait refusé quelques semaines plus tôt. Elle savait qu'il aimait çà. Elle était doué, il faut dire qu'elle avait l'expérience du métier. Walter était un petit veinard de ce coté là. Elle releva la tête quand il lui dit qu'il n'y en avait pas deux comme elle. Cette remarque mit le trouble une nouvelle fois dans sa tête et elle arrêta ce qu'elle était entrain de faire pour remonter vers lui. Au passage, elle vira sa culotte.

_ Alors fait toi plaisir.

Elle lui caressa doucement la joue en le regardant dans les yeux. Il y avait beaucoup de question qui trottaient dans sa tête, mais ce n'était tout simplement pas le bon moment pour en parler. Alors elle l'embrassa de nouveau.

Abi lui avait toujours raconté qu'il était son premier lorsqu'il l'avait rencontré et il l'avait cru jusqu'à passer à l'acte avec elle. Elle était douée, vraiment, plus que la plupart de ses conquêtes... ça lui avait mis la puce à l'oreille, mais il n'avait jamais demandé. Elle avait peut être ça dans le sang, comme lui ^^. Walter avait eu beaucoup de femmes dans sa vie, mais sa rouquine avait été la première avec qui il avait expériencé le sexe amoureux, et c'était probablement le meilleur de tous. En plus, avec les années, leurs performances s'amélioraient, un peu comme le vin, ils étaient meilleurs et meilleurs. Qui aurait cru qu'il finirait comme ça, à l'époque où il avait commencé à sortir avec elle tout le monde le voyait comme un baiseur sans coeur.
Walter eut le droit de voir sa femme passer sous la couette, descendre son boxer avant de prendre son sexe pour une fellation divine. Elle était douée, en plus elle savait qu'il adorait ça et prenait toujours son temps pour bien faire. Il subissait en laissant des râles rauques de plaisir s'échapper de sa gorge... il était très chanceux. Sa rouquine sortit de sous la couette et il put sentir qu'elle n'avait plus de culotte, sa voulait dire qu'il avait le feu vert pour lui faire l'amour, alors il ne se retint plus et tout en la laissant sur elle, il la pénétra en douceur. C'était pas le grincheux, colérique et grossier qu'on pouvait voir en dehors de la chambre, il prenait soin de sa belle, il y allait doucement pour ne pas la brusquer et qu'elle prenne son plaisir avant lui. Fin, elle aimait bien se déchainer un peu parfois, mais là pour le coup, il avait besoin tous les deux d'un peu de tendresse.

_ Je t'aime.

Le jeune homme posa un baiser sur ses lèvres tout en accélérant un peu ses mouvements de bassin. Il tenait sa belle par les hanches et admirait sans se cacher les mouvements de la poitrine de sa rouquine.

leur mariage était basé sur un mensonge mais ils étaient heureux. Elle était persuadée que s'il avait su qu'elle n'était qu'une prostituée quand il l'a rencontré, il l'aurait vite larguée. Même encore aujourd'hui elle avait constamment peur qu'il l'apprenne. Au jamais elle ne lui avouera çà. D'autant plus qu'elle avait continué pendant les 6 mois où elle avait du retourner en Angleterre pour ses études. Elle lui avait fait croire qu'elle n'avait eut que lui, mais elle était douée. Elle avait apprit sur le tas, sans amour et sans désir. Elle avait apprit à satisfaire un homme et nombre d'entre eux lui avait dit qu'elle était doué... qu'il n'y en avait pas deux comme elle. Alors quand Walter le lui dit, çà la troubla un peu. Çà faisait près de 17ans qu'elle avait arrêté tout çà et pourtant çà la hantait encore par moment. C'était comme une blessure qui ne cicatriserait jamais.

Après avoir prit soin du membre de son homme, elle remonta vers lui après s'être débarrassé de son dernier vêtement. Elle lui donnait son feu vert et le laissa entrer en elle. Elle était un peu crispé au début. La peur sans doute qu'il y aille trop fort ou qu'il lui parle crument... comme ses clients d'autrefois. Mais non, il était de nouveau cet homme tendre et doux qu'elle aimait par dessus tout. Elle eut un sourire quand il lui souffla quelques mots doux.

_ Je t'aime aussi...

un bisou, un sourire, un autre bisou et la voilà qui se redresse pour être assise sur son homme. C'était partit pour une longue chevauchée endiablée. Il ne la laissait pas souvent prendre les commandes mais quand il le faisait, elle prenait son pied à tout les coups. Ce fut le cas quelques minutes après. Elle se mordit les lèvres autant qu'elle le put pour retenir ses cris de plaisir, puis elle continua, pour lui.

Le bel homme était en manque, vraiment, il n'avait eu ni sexe, ni rien pendant deux semaines et maintenant sa femme lui offrait une fellation comme elle savait si bien faire. Il subit jusqu'à atteindre un point de non retour, il devait faire l'amour à sa femme et il lui en fit part. Abi sortit de sous la couette et il put sentir qu'elle était nue sur lui alors il se glissa lentement en elle pour ne pas la brusquer comme la dernière fois. Il la sentit crispé mais ça passa et il put profiter un peu plus en accélérant ses mouvements de bassin. Il profitait au maximum en gardant sa femme contre lui, mais elle voulut se relever et il la laissa faire. Abi se mit à bouger sur lui et c'était magnifique de la voir prendre son plaisir, elle était belle, et il se rendit compte à quel point il avait de la chance de l'avoir pour lui tout seul. Walter eut du mal à retenir son orgasme quand il l'a vit jouir, mais il y arriva et cela non sans peine. Il pensait qu'elle allait s'arrêter là parce qu'il ne connaissait pas ses réactions quand elle était sur lui, il ne lui laissait jamais se plaisir, chose qui allait changer après ce câlin, mais elle continua pour son plaisir. Walter saisit les hanches des sa belle pour l'aider à faire exactement ce qu'il voulait tout en restant doux et finir par jouir. Il aida alors sa femme à se dégager de lui et la fit rester sur lui, c'était chouette de l'avoir allongé sur son corps, parce qu'il pouvait la protéger, du moins, essayer du mieux qu'il pouvait.

_ Pardon.

Il s'excusait enfin pour ce qui était arrivé dans le bureau quelques semaines auparavant, il n'aimait pas avoir à le faire, mais il le fallait... parce qu'il aimait sa rouquine plus que tout.
Le beau brun avait ses mains sur les fesses de sa princesse et les caressait avec tendresse en remontant doucement dans son dos.

_ J'aimerai me faire tatouer quelque chose qui me rappelerait les enfants et toi...

Abigail ne prenait pas souvent les commandes. Ce n'est pas qu'elle n'en avait pas envie, c'est juste que Walter débordait de fougue et qu'il prenait bien souvent les initiatives de tout. Il ne la laissait pas trop faire, pourtant ce soir, il le faisait. Autant dire qu'elle y prit beaucoup de plaisir. Elle ne se priva pas de se déhancher à un rythme effréné. Elle prenait son pied, tout simplement. Mais elle ne s'arrêta pas là. Une fois le plaisir passé, elle continua, pour lui. Elle voulait le voir prendre du plaisir à son tour et elle lui sourit alors qu'il s'accrocha à ses hanches. Elle continua ses déhanchement jusqu'à l'entendre grogner de plaisir et là, c'était le bonheur absolu. Elle avait le sourire alors qu'elle se dégagea de lui, bien qu'elle resta allongée sur le corps de son homme. Elle s'y sentait bien, comme si elle était en sécurité. Par contre quand il lui souffla un « désolé », elle releva un peu la tête pour le regarder.

_ Tu veux en parler ?... je veux dire... je n'ai pas comprit... est-ce que j'ai dis ou fait quelque chose qui t'as déplu ?

Abigail cherchait simplement à comprendre. Walter n'était jamais violent avec elle et après y avoir réfléchit pendant des jours et des jours, elle en venait à penser que çà venait d'elle. Peut-être qu'il avait voulu la punir pour quelque chose. Le truc c'est qu'elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas l'erreur qu'elle avait commise.

_ N'importe quoi !

Là elle venait de se mettre à rire alors qu'il lui parlait de tatouage. Elle trouvait çà ridicule, il n'avait pas besoin de çà alors forcément çà la faisait rire.

Abigaïl avait continué même après avoir jouis pour le laisser avoir son orgasme à son tour. Il avait grogné de plaisir en s'accrochant plus fort aux hanches de sa femme. Le jeune homme était heureux maintenant et il la laissa se dégager de lui sans pour autant la laisser partir, il la gardait sur lui en lui caressant le bas du dos.
Walter s'excusa, il en ressentait le besoin et Abi releva la tête en l'entendant, elle devait bien l'imprimer parce que sa ne se produisait pas souvent. Il vit sur son visage qu'elle pensait que c'était elle et il savait bien que c'était faux. Abi n'avait rien fait pour mériter ce traitement, il avait juste agis comme un con, sans réfléchir.

_ Il n'y a pas d'explication à ça, j'ai été con et sa se reproduira plus jamais.

Le beau brun se détendait et sa belle aussi, il pouvait le sentir. C'était agréable de la retrouver, il savait exactement pourquoi il l'avait épousé... Walter s'aventura à parler de tatouage et elle se mit à rire. Il aurait pu mal le prendre, mais bien au contraire, il passa sur elle et la bloqua avec son corps, il avait un grand sourire sur le visage.

_ Sa te fait rire coquine ! Pourtant t'as jamais rien dit pour celui que j'ai.

Le jeune homme se pencha sur sa femme et l'embrassa tendrement. Ils n'avaient jamais parlé du tatouage qu'il avait, la date de rencontre avec Abi derrière l'oreille, il était sur de lui avoir dit, mais peut être pas en fait ^^.

Ils venaient de passer un merveilleux moment, rien à voir avec ce qui s'était passé il y a deux semaines de çà. D'ailleurs, alors qu'elle était sur lui, allongée sur son torse musclé, il lui souffla un pardon. C'était la porte ouverte aux questions qu'elle se posait çà. Elle releva la tête pour le regarder et elle se risqua à lui poser quelques questions. Il est évident qu'elle pensait que çà venait d'elle. Jamais il ne s'était montré violent avec elle alors çà devait être une punition. Elle lui posa alors la question mais Walter évita joliment le sujet. Pour lui l'histoire était close et ce n'était pas la peine de revenir là dessus. Abi resta à le regarder, comme si elle tentait de lire en lui. Elle en fit vite une conclusion.

_ Tu ne me diras pas ce qui a déclenché tout çà... Je t'aime tu sais, tu peux me le dire s'il y a quelque chose qui te tracasse ou alors si tu... il y a peut-être une autre femme ?... je préfèrerais que tu m'en parles.

Abi avait bien cogitée pendant ces deux semaines. Soit elle avait fait une connerie, soit il était contrarié. Elle en était même venu à la conclusion qu'il avait peut-être fait une rencontre qui avait chamboulé un peu la tête de son homme. Quoi qu'il en soit, elle voulait savoir. Elle pourrait lui pardonner, peut-être. Mais monsieur se mit à parler de tatouage et elle se mit à rire. C'était plus fort qu'elle, elle ne l'imaginait pas avec des tatouages. Il se vengea en la faisant rouler dans le lit. Il se retrouva sur elle et elle continua de rire un peu avant qu'il ne l'embrasse en parlant d'un tatouage.

_ Quoi ?... t'en as pas, je le saurais sinon.

Elle avait le sourire, bien qu'elle se demandait s'il se moquait d'elle ou non. D'ailleurs elle réfléchissait au moindre détails de son corps. Elle voyait beaucoup de belles choses mais certainement pas un tatouage.

S'excuser auprès de sa femme c'était mettre un point final à l'histoire et ne plus jamais en parler. Mais pour elle, ce ne semblait pas se passer comme ça, elle voulait savoir pourquoi et il n'arrivait pas à l'expliquer, en fait il ne savait pas les raisons de sa violence. La belle rouquine évoqua la possibilité d'une autre femme et ça le fit sauter au plafond qu'elle puisse croire qu'il la trompe.

_ Je t'aime bien trop pour aller en voir une autre... Je n'ai pas de raison, j'étais juste sur les nerfs se jour là.

Oula, pas bonne réponse, il était souvent de mauvais poil, il ne voulait pas qu'elle croit qu'il puisse recommencer ça un jour, sur elle ou sur les enfants. Le jeune homme voulait avant tout passer à autre chose alors il lança le sujet tatouage. Il était sérieux, il aimerait s'en faire un, mais Abi rigola, elle ne semblait pas vraiment pour. Elle rigolait et plutôt que de mal le prendre il la retourna et rigola avec elle une fois qu'il eut le pouvoir. Elle eut droit à un bisou avant qu'il ne lui révèle qu'il en avait un.

_ J'en ai un chéri...

La rouquine semblait surprise, mais lui ça lui donnait une idée de jeu, elle allait devoir le chercher, et pendant qu'elle galèrerait, il ferait tout pour la déconcentrer.

_ Tu vas devoir le chercher alors... Prête à perdre ?

Abigail voulait savoir. Il lui devait bien çà après tout. Il l'avait limite violée, bon elle était consentante au début tout de même. Enfin il lui avait fait mal et elle voulait savoir ce qui s'était passé dans sa tête pour qu'il en arrive là et qu'il n'arrête pas lorsqu'elle le lui avait demandé. Mais Walter ne semblait pas vouloir en parler. Elle évoqua alors l'éventualité d'une autre femme, mais çà ne sembla pas trop lui plaire non plus. Et là c'est lui qui lui donna une excuse qui ne plaisait pas trop à la jeune femme.

_ Sur les nerfs ?... alors à chaque fois que t'es énervé, je dois m'attendre à çà ? Je te préviens, je te pardonne parce que c'était moi mais si tu viens à lever la main sur les enfants, çà sera tout autre chose.

Elle le mettait en garde. Elle ne lui pardonnerait pas s'il venait à s'en prendre aux enfants, mais en disant çà, elle admettait lui pardonner s'il s'en prenait à elle. Mais bon, ils passèrent à un autre sujet, les tatouages. Elle ne savait pas trop pourquoi il lui parlait de çà, jamais ils n'en avaient parlé jusqu'à aujourd'hui. Et le pire dans tout çà, c'est qu'il lui disait en avoir déjà un. Évidemment çà la fit rire parce qu'elle n'en avait jamais vu sur lui, pourtant elle passe son temps à le mater. Mais Walter insista en lui disant en avoir un et qu'elle allait devoir le chercher. Elle en fronça un peu les sourcils en redevenant sérieuse.

_ T'es sérieux ?... j'ai rien vu sur toi... je te crois pas...

elle avait de nouveau un petit sourire, elle était certaine qu'il se foutait d'elle. Elle en rajouta une couche en lui déposant un bisou.

_ T'es trop chochotte pour te faire tatouer.

La conversation qu'ils avaient entamé le mettait très mal à l'aise, il avait juste voulu s'excuser, pas s'étaler dessus. Abi en remit une couche lorsqu'il avoua avoir été de mauvaise humeur, mais ça le blessa plus que l'énerva. Walter avait l'impression qu'elle lui disait que jusqu'à présent il était un père de merde, mais que si en plus il levait la main, il deviendrait impardonable... Pourquoi était il le seul à voir qu'il aimait ses enfants ? c'était si dur à comprendre qu'il n'arrivait pas à dire je t'aime à ses monstres ? Il ferma les yeux pour lui éviter de voir ce qu'il ressentait et détourna le visage.

_ Abi...

C'était suppliant, il voulait changer de sujet, tout de suite, il n'en pouvait plus. Voyant bien que sa ne viendrait pas d'Abi, il commença à parler de tatouage. Il en avait un et était persuadé qu'Abi était au courant, mais apparement non et elle avait du mal à le croire. Elle serait surement surprise de la signification de ce dernier quand elle le verait.

_ Pourtant c'est vrai.

La rouquine qui était en dessous d'elle le taquina et il lui mordilla le cou pour se venger, c'était bon enfant et il ne voulait plus la quitter.

_ Je t'en fouttrais des trop chochotte.

Ben oui, quoi ? walter c'était pas une chochote. Il contracta ses muscles devant sa femme pour lui montrer à quel point il était fort et de toutes façons, il ne laisserait personne ne dire ça à propos de lui, même pas sa femme, il avait bien trop d'égo.

_ Si tu trouves le tatouage que j'ai, je ne me ferais pas tatouer une deuxième fois.

Abigail était partit sur le sujet à éviter, mais c'était lui qui avait commencé en s'excusant. Il ne fallait pas qu'il croit qu'une partie de jambe en l'air arrangerait tout. Elle lui pardonnait, certes, mais uniquement parce qu'il s'en était prit à elle. S'il venait à s'en prendre aux enfants, çà ne sera pas pareil. Elle le mettait bien en garde et tant pis que çà ne lui plaise pas. D'ailleurs il prononça son prénom d'un ton suppliant et elle comprit bien qu'il ne voulait pas en parler d'avantage. Çà l'agaça plus qu'autre chose mais elle s'écrasa tout de même.

_ Ok, j'arrête... mais t'es prévenu quand même.

Changer de sujet après çà ? Elle ne savait pas. Heureusement c'est Walter qui en prit l'initiative. Il se mit à parler tatouage, chose qu'ils n'avaient jamais fait. Bien entendu, elle ne le croyait pas quand il lui disait en avoir un. Elle l'aurait vu si c'était vrai ! Alors elle se moquait de lui en disant qu'il était trop chochotte pour se faire tatouer. Elle le taquinait bien entendu et puis çà la fit rire qu'il se venge en lui mordillant son cou. D'ailleurs elle éclata de rire en le voyant bomber le torse et faire le fier.

_ Ok ! T'es super sexy... mais tout les mecs sont des chochottes !

Oh elle ne lâchera pas aussi facilement mais son petit jeu l'amusait alors quand il lui dit qu'elle devait trouver son tatouage, çà la fit sourire. Elle le poussa un peu, histoire qu'il se mette sur le dos et elle vira les couvertures d'un coup sec pour le voir entièrement nu.

_ Ok, montre moi çà... hum... t'as rien !... oh retournes toi, j'ai pas regardé tes fesses !

Elle prenait çà à la rigolade et puis çà lui permettait de le mater et de le toucher, alors c'était tout bénef.

Walter ne s'en sortait pas avec cette conversation, il aurait voulu qu'elle oublie, mais il savait que sa ne se passait jamais comme ça avec la rouquine. Elle aimait parler de leurs problèmes. Le jeune homme était mal à l'aise et lorsque sa femme commença à parler des enfants, il baissa les yeux. Il avait tout du mauvais papa, il était mauvais, et il ne pouvait rien n'y faire, parce que tout ce qu'il tentait l'amener à se faire détester un peu plus. Mais lever la main sur eux ? Non pas question, il ne pourrait, bien sur il y avait les fessées, mais même pour ça il n'y allait pas fort.

_ Tu veux entendre quoi ? Je suis un mauvais papa et en plus je me débrouille de moins en moins bien en tant que mari...

Il montrait ses faiblesses, c'était devant Abi alors sa passait, elle était bien la seule à avoir le droit de le voir comme ça. Mais même pour elle, ça ne durait jamais bien longtemps, il enfilait de nouveau sa carapace et repartait au combat. Le beau brun changea de conversation pour pouvoir respirer de nouveau, ce fut les tatouages. Il parla de s'en faire un et elle se mit à rire, heureusement pour elle il le prit à la rigolade et la suivit. Il passa sur elle en lui disant qu'elle ne disait jamais rien pour le premier. Normal, apparement, elle n'en savait même pas l'existence. elle ne le croyait même pas et elle le traita de chochotte, il détestait ça, il n'en était pas une, en plus elle le mettait dans le lot avec tous les hommes. Il n'était pas tous les hommes, il était Walter Andersen, son mari, alors son égo reprit un peu le dessus.

_ JE suis pas une chochotte.

Walter la lança au défi de trouver le tatouage, ça eut l'air de lui plaire parce qu'elle partit vite à l'attaque. La belle rouquine retira la couverture qui les cachait et le fit se mettre sur le dos. C'était marrant, parce qu'elle n'avait pas l'air de chercher, elle le touchait en regardant que certaines parties de son corps. Il ne disait pas non, parce qu'il pouvait aussi la regarder, et dieu qu'elle était magnifique. Après un certain temps, elle lui demanda de se retourner pour vérifier ses fesses et ça le fit rire.

_ T'es sensée chercher un tatouage, pas te faire plaisir.

Walter était vraiment content de la tournure de la soirée, sa femme profitait de lui et il pouvait la retrouver, c'est que son sourire lui avait beaucoup manqué. Il la laissa encore un peu le scruter avant de se retourner et de se lever en l'attrapant au passage.

_ Moi qui pensais que tu connaissais mon corps par coeur... je vais devoir te punir.

Il la portait en ayant ses mains sous ses fesses, et c'était pas déplaisant. Il l'amena jusqu'à leur salle de bain, toujours autant bordélique à cause de tous les produits de sa femme, mais il ne disait rien pour cette pièce, c'était l'endroit féminin par excellence, bref, il ferma la porte et la colla contre le bois. Le jeune homme la fit redescendre sur terre et lui ordonna de rester là et de fermer les yeux. En deux secondes, il faisait couler l'eau dans la baignoire, y mettait les bulles et revenait vite près d'elle pour la couvrir de baiser tendre sur tout son corps.

_ Tu finiras par le trouver un jour...