Ca faisait quelques temps maintenant que Abigail avait emmené Emilie ainsi que ses frères et soeurs dans un nouvel appartement. Il n'était pas grand, et les filles devaient partager la chambre. Il n'y avait quasi aucune de leurs affaires et Emilie ne s'y plaisait pas! Elle n'avait même pas pu dire aurevoir à son papa, ca faisait un peu plus d'un mois qu'elle ne l'avait plus vu et ca la pesait énormément. Ses notes chutaient de plus en plus, elle avait perdu sa joie de vivre et pleurait tout le temps!

Ben oui! A 9 ans, on ne comprend pas pourquoi du jour au lendemain on ne peut plus voir son père! Surtout que Abigail avait dit que c'était elle qui avait fait une énorme bétise... Assez énorme pour que Walter ne veuille plus de personne? Emilie avait du mal à y croire. Son monde s'écroulait encore plus qu'avec l'accident de Maya. Elle réclamait sans arrêt de l'attention auprès des fées pour qu'elles aident sa famille, Neal était souvent en colère et puis, elle avait encore en tête ce que sa petite soeur lui avait dit quand elles avaient apprit qu'elles devaient partir...

La petite fille avait passé la journée à l'école, comme d'habitude, dans son coin. Elle n'était pas allé près de Chloé ou de ses amis et alors que la cloche sonnait, elle avait prétexté devoir aller au petit coin pour que sa jumelle la laisse seule. Chloé était allé à la sortie pour rejoindre Abigail ou Neal, ca dépendait des jours... Parce que dernièrement, leur maman était souvent en retard. Toute seule, elle mit son sac sur son dos, le matin, elle y avait mit son doudou et un pijama parce qu'elle avait dans l'idée de retourner vivre chez son père. Il lui manquait trop!

C'est comme ca qu'Emilie se mit à jouer les Robinson. Elle partait à l'aventure! Elle se mit à marcher passant par les rues qu'elle connaissait jusqu'à prendre un mauvais tournant et ne plus se retrouver dans le quartier... Elle continua quand même de marcher, pendant une demi heure, puis une heure... Le temps changeait et il se mit à pleuvoir un peu mais ca ne l'arrêta pas. Elle cru reconnaitre le parc où Walter l'emmenait parfois et continua. Mais après la pluie, c'est le coucher du soleil qui arriva et là, elle commença à avoir peur. Il commençait à faire noir et elle ne retrouvait pas sa maison....

Walter ne vivait plus, plus de boulot, sauf à l'unniv, il avait finit par se débarasser de ses motos et songeait sérieurement à empaqueter ses affaires pour se faire la malle. Personne ne venait le voir, sauf le livreur de pizza et encore... c'était assez moche. La maison était cependant nickel, il ne laissait pas de trace, il ne bougeait pas énormément et allait même jusqu'à ne pas se raser. Le jeune homme paraissait négligé.
Il était tranquille avec une bière à la main devant la télé quand quelqu'un se mit à frapper à la porte, c'était plus comme si un batteur avait transformé la porte en batterie. Il y alla vite parce qu'il ne voulait pas qu'un inconnu soit sur son territoire, mais en quelques seconde tout changea. C'était Abigaïl et elle était en larme, pas de traces de coup, mais sans les enfants aussi... il n'était pas sur de lui, mais il s'écarta pour la laisser entrer à l'intérieur.

_ Abi ? Qu'est ce qu'il se passe, raconte moi tout.

Le jeune homme qui était torse nu attrapa un tee shirt qui trainait sur une chaise pour l'enfiler prêt à filer casser la gueule d'Harry, il en avait besoin de ça, mais ça ne ressemblait pas vraiment à ça. Abi mit un certain temps avant de lui répondre et quand il eut enfin toute la vérité son ventre se serra très fort. L'histoire de Maya se reproduisait, mais en pire parce qu'il commençait à faire nuit et froid et qu'Emily n'était pas bien en ce moment.

_ Je vais trouver notre luciole, je vais te la rendre Abi, je vais faire ça pour toi.

Le beau brun ne pensait même plus à toutes les tensions qui les séparaient, il devait retrouver la petite, c'était ce qui comptait.

La petite fille n'avait pas pensé au fait qu'elle inquiéterait ses parents en faisant ça... En fait, elle pensait juste retrouver assez rapidement sa maison et elle aurait demandé à son papa de téléphoner à Abigail pour lui dire qu'ils étaient ensemble! Ce que la miss n'avait pas prévu, c'était qu'elle allait se perdre et que la nuit tomberait assez rapidement...

Elle avait marché et ca lui avait parrut une éternité. Elle commençait à avoir faim alors elle s'arrêta pour ouvrir son sac et sortir le gouter que sa maman lui avait préparé. La petite fille ne paniquait pas encore, il ne faisait pas encore assez noir pour ça. Elle était mouillée par la pluie et reprit son chemin. La nature l'attirait beaucoup et elle s'arrêtait souvent pour regarder des animaux et essayer de les approcher. Lily voyait ça un peu comme un jeu de piste! Elle était loin de se douter de ce qui se passait pour le reste de sa famille.

Mais après quelques temps, elle s'arrêta de nouveau se rendant compte qu'il faisait bien noir maintenant. Elle n'avait pas prévu de lampe de poche et n'avait pas d'argent sur elle pour téléphoner à un de ses parents. Et elle commença à paniquer. Les rues autour d'elles semblaient géantes, il n'y avait personne et presque pas de voiture. Son coeur commença à s'emballer et elle tourna sur elle même. Elle se rendit compte qu'elle était loin de sa maison! L'angoisse la prenait et les larmes se mirent à couler... Fallait bien qu'elle craque un jour la petite! Elle se sentait seule et regrettait son geste. La nuit était tombée et le froid avec alors Emilie se retira un peu de la route pour aller se cacher du vent dans un parc. Comme tout parc, il y avait une plaine de jeu et elle s'abrita dans une maison sous un toboggan en sanglottant et en mettant son pijama sur elle pour se réchauffer un peu

Si Abi venait là en larme c'était qu'il y avait quelque chose de grave qui était arrivée, et en entendant cette chose il sentit son coeur s'arrêter dans sa poitrine. Il fallait retrouver Emilie, de toutes urgences et il la chercherait toute la nuit s'il le fallait, il la trouverait... il connaissait sa fille. Si elle n'était pas là, elle serait surement au parc ou bien dans la fôret à la recherche de bestioles sauvages, elle ne serait pas partie sans raison.

_ On va la trouver, je te le promet chérie... Elle va aller bien.

Walter profita d'une seconde pour poser un baiser sur le crâne de sa rouquine, elle semblait vraiment mal et il l'aimait toujours, il devait la protéger aussi, c'était son rôle. Il lui prit la main et avec l'autre il prit les clefs pour filer à la recherche de leur fille. Ils n'avaient qu'une chose à faire, la trouver et la rassurer. Le jeune homme partit d'un point de vue logique, il alla à l'école et essaya de refaire le chemin, là où les enfants avaient l'habitude de se tromper, et ils se retrouvèrent vite à vérifier plusieurs parcs et endroits boisés sans résultat. Il ne lachait pas sa femme, il hurlait le surnom de sa fille, mais sans sa femme il savait qu'il n'en aurait pas eu la force.
Ils entrèrent dans le dernier parc du quartier et Walter vivait ça comme un dernier espoir de la retrouver avant de commencer à laisser entrer les idées noires. Il avait la voie cassée à force d'hurler, mais il sentait que sa femme gelait alors il lui donna sa veste en courant vers l'espace de jeu, il avait dans l'idée de grimper en haut pour avoir une meilleure vue.

_ LUCIOLE !!!

Après avoir marché plus de deux heures, la nuit était arrivée et le froid avec! Emilie était toujours perdue et elle avait commençé à paniquer... Les larmes coulaient, ses vêtements étaient mouillés et elle grelottait un peu. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle s'éloigna de la route et entra dans un parc pour trouver l'aire de jeu et se cacher dans l'abri sous un toboggan.

Elle tremblait, sa peau était froide et ses joues et son nez tous rouges. Elle était adossée à la parroi du jeu et regardait dans le vide en continuant de pleurer. Elle cru entendre des cris, mais c'était surement un rêve. Alors qu'elle luttait pour garder les yeux ouverts, un chaton apparut et vint se frotter tout contre elle. Il se mit à lui lècher un peu le visage et c'est là qu'elle entendit son papa. Elle en était sure maintenant que c'était lui!

- Papa...

Ce n'était pas sortit très fort. Elle n'arrivait pas à crier et encore moins à bouger. Lily se remit à pleurer et elle discerna aussi la voix de sa maman. Elle sentit toute l'inquiétude dans sa voix et aussi qu'elle pleurait. Ca lui serra le coeur et elle avait peur de se faire disputer très fort, que son père soit en colère à cause de ce qu'elle avait fait et qu'il ne veuille plus la voir. Tout se mélangeait dans sa tête et les paroles de Maya disant que c'était de sa faute et qu'elle n'aimait pas Walter lui revenait en tête. Elle sanglottait en les appelant tout doucement et le chat sortit de la cachette en miaulant un peu. Elle ne voulait pas être seule et de désespoir elle put l'appeler un peu plus fort que ce qu'elle était parvenue jusque là

- Reviens!

Walter était avec Abi pour rechercher leur princesse. Emilie n'était pas du genre à s'enfuir, alors c'était inquiétant, il y avait tellement de tordu dans la nature, ils n'étaient surs de rien. Les deux parents cherchaient ensemble et ils se retrouvèrent sur l'air de jeu du dernier parc du quartier, sa sentait la dernière chance... il détestait ça. Le papa courut pour grimper sur les jeux et se retrouva à plus de 3 mètres de haut, hurlant après sa luciole. Il n'avait pas de réponse, mais quand il commença à redescendre sans espoir, il entendit une voie qu'il aurait pu reconnaitre parmis des millions. C'était sa fille. Il sauta par terre et se ramassa, mais pas grave parce qu'il se releva et courut vers sa petite fille qu'il prit dans ses bras.

_ Chérie ! Elle est là...

C'était bizarre de le voir dans cet état, il pleurait, mais avait un grand sourire de soulagement sur le visage. Il avait retrouvé sa fille. Abi arriva et il se releva avec Emilie dans les bras, il ne la lacherait plus, en plus elle était vraiment froide. Il la berçait comme lorsqu'elle était bébé, et il avait l'impression que sans le sourire de cette petite, sa vie se seriat arrêté pour toujours, qu'il n'aurait pas eu de nouvelle chance comme pour Maya...

_ T'as foutu la trouille à papa luciole, on avait dit pas d'éxpédition sans adultes.

Emilie avait voulut retrouver son papa mais au lieu de ça, elle s'était perdue! Elle était seule alors que la nuit était tombée et en totale panique. Autant dire qu'elle pleurait, elle avait froid et peur... Pourtant, en général, Emilie aimait l'aventure, elle n'avait pas peur de grand chose...

Mais là, c'était juste trop! Elle pensait que ce serait facile de rejoindre son père, elle était séparée de lui depuis trop longtemps et c'était à cause de sa maman. Plus d'un mois qu'elle n'avait plus vu Walter et c'était dur... Elle avait perdu son sourire, sa joie de vivre et n'était plus la même même à la maison!

Emilie était donc toute seule avec ce chat jusqu'à ce qu'il parte et qu'elle entende ses parents! Elle essaya de les appeler et elle fini par entendre son papa crier plus fort après elle. Sa voix se rapprochait et en moins de deux secondes, elle se retrouva dans ses bras. Les larmes coulaient fort et la miss se cacha dans son cou. Elle était gelée, tremblait et sanglottait! Sa maman arriva aussi et tout le monde pleurait. Ca lui faisait mal au coeur de les voir comme ça. Elle laissa Abigail la couvrir de bisous et lui mettre la veste de Walter sur elle et regarda ses parents toute désolée

- Pardon papa...

Emilie ne savait pas trop quoi faire. Elle pleurait toujours et se réfugiait dans les bras de son père. Ils étaient tous les deux là pour la retrouver, mais Emilie avait peur que sa maman la reprenne et que son papa ne veuille pas la voir

- Je voulais retourner... A la maison et je me suis perdue... Je voulais pas vous faire pleurer... Maman, tu vas me reprendre de papa?

Perdre un enfant ça ne lui était jamais arrivé parce qu'il ne prenait jamais le temps de sortir avec eux, mais à chaque fois que ça arrivait à Abi elle revenait terrifiée pour quelques jours. Il était le bon pour la réconforter, mais aujourd'hui c'était pire que tout. Ils savaient qu'une de leur fille était disparue, mais depuis tellement longtemps... c'était dur de garder espoir.
Les parents de la petite avait fait le tour du quartier, de tous les parcs, les endroits intéressants pour un enfant, mais ils ne la trouvaient pas. Walter sentait son coeur battre la chamade, il n'arrivait pas à contrôler ça, pi à un moment il entendit la voie de sa petite fille. Il aurait pu la reconnaitre parmis toutes alors il sauta de son perchoir pour aller récupérer Emilie. Walter la souleva pour la couvrir de bisou, il fut vite rejoint par Abi et la petite pouvait être sure qu'ils ne la lacheraient plus d'une semelle.

_ Soit pas désolée princesse, c'est de notre faute tout ça. Maman et moi on travaille tous les deux pour que tout redevienne comme avant.

C'était que de la vérité, ils parlaient de plus en plus tous les deux, ils avançaient pour se reconstruire et le final serait une famille complète. Fin après cet incident, c'était certain qu'il allait parler à Abi pour qu'ils reviennent tous à la maison, quitte à ce qu'il dorme sur le sol de leur chambre.
Emilie commençait à se faire lourde, parce que du haut de ses 9 ans elle n'était plus toute légère alors il la déposa et c'est à ce moment qu'il remarqua le petit chaton qui se collait dans les pattes de la petite.

_ Tu t'es fait un ami luciole ?

Emilie avait fuit parce qu'elle n'en pouvait plus d'être loin de son père. Elle avait marché pendant près de 2heures, avait surement tourné en rond et avait fini par se perdre. Ensuite, elle était restée au moins le même temps cachée sous cet abri dans l'aire de jeu. Autant dire qu'elle avait assez froid!

Mais la voix de son papa retentit et sans rien voir venir, elle se retrouva dans ses bras. Sa maman était là aussi et ils pleuraient à l'unisson. Emilie s'excusait auprès de son papa parce qu'il avait eut peur, qu'elle avait fait une grosse bétise mais il lui dit que c'était de sa faute. Elle regarda sa maman et lui posa la question qui lui faisait peur. Ben oui, dans sa tête, sa maman l'avait séparé de son papa à cause d'une bétise. Mais la miss n'y était pour rien et donc, elle ne comprenait pas pourquoi elle devait rester loin de Walter. En tout cas, là, elle avait ses parents réunis et ca faisait du bien.

- Comme avant que Maya elle ait l'accident? Mais... Tu disais que papa il voulait être tout seul et même que Maya, elle disait que c'était de ma faute...

Les larmes qui s'étaient un peu calmer recommençèrent à couler quand elle mentionna que c'était de sa faute. Emilie était complètement perdue dans tout ce qui se passait. Abi la couvrit un peu et Walter la mit au sol. Immédiatement, le chaton vint dans ses jambes et ses parents le virent.

- Il est peut-être à quelqu'un... Je l'aime bien! Même qu'il m'a lècher pour pas que je fasse dodo... C'est les fées elles l'ont envoyé maman!

La miss se sentait épuisée et entre ses parents, quand elle voulut avancer avec eux, elle trébucha. C'était pas la top forme pour Emilie, elle était mouillée, son ventre gargouillait... Mais le pire était sans doute cette sensation d'engourdissement des membres qui lui donnait l'impression qu'elle ne tenait pas debout

Ils l'avaient retrouvé et ce sentiment qu'ils ressentaient était vraiment puissant. Walter pleurait, ce qui était rare et il serrait sa fille contre lui, même sa femme, parce que sans elle il n'aurait pas tenu le choc. C'était chou comme retrouvailles, tous en larmes avec des sourires et pleins de questions, mais le jeune homme n'en voulait plus jamais des comme ça, il allait les mettre en laisse, ses petits resteraient dans son champ de vision. C'était une idée stupide surtout vu les caractères des 5 gamins, sauf Maya, mais il y croyait fort.

_ C'était de ma faute princesse, papa s'occupait mal de vous et maman voulait juste vous protéger. J'ai été à l'école des papas et maintenant je crois que je suis prêt pour m'occuper de mes monstres.

Emilie était plus fragile qu'il ne le pensait, il en avait la preuve sous les yeux, il avait pourtant du mal à y croire. Elle s'accusait alors qu'elle n'y était pour rien, le papa la posa par terre et lui essuya ses larmes en l'embrassant sur le front. Il allait lui dire à quel point il l'aimait, mais un chaton vint les troubler et il fuit sa déclaration d'amour pour lui demander si c'était un nouvel ami, Abi alla même jusqu'à proposer de le garder.

_ Si les fées l'ont envoyé, c'est qu'il est pour toi... les fées viennent toujours pour toi luciole, quoi qu'il arrive, elles t'adorent.

C'est vrai en plus, des que la miss les appelait, les fées venaient pour elle alors au final Walter y croyait un peu, juste un peu. Sa fille était gelée et devait avoir faim alors il proposa de rentrer pour changer tout ça, mais des les premiers pas la petite trébucha et se rétama sur le sol. Elle devait vraiment être au bout du rouleau pour en arriver là alors il se mit à 4 pattes devant elle pour qu'elle lui grimpe sur le dos. Elle serait peut être un peu lourde, mais il aurait la force, pi avec deux de ses femmes il devait le faire.

_ Hey ! Les princesses doivent grimper sur le dos de leur cheval... Pi maman va s'occuper du chaton, tu lui as trouvé un prénom ?

Les retrouvailles faisaient du bien. Autant à Emilie qu'aux deux adultes qui avaient dû avoir assez peur. La miss avait eut la trouille aussi, elle sentait qu'elle s'endormait, il faisait noir, il y avait des drôles de bruits. Mais heureusement, elle avait un compagnon pour veiller sur elle. Ce petit chaton était apparut de nulle part et lui léchait le visage quand il voyait que ses yeux se fermaient. A croire qu'il sentait que ca n'allait pas.

Dans les bras de son papa, Lily se fit caliner mais elle était perdue. Elle ne savait plus quoi penser, s'excusait, se rendait coupable de ce qui se passait... Elle n'allait pas bien et c'était rare de la voir comme ca. Abigail tenta de la rassurer par rapport à ce qu'avait dit Maya, mais ca ne fonctionnait pas de trop. Walter disait avoir été à l'école des papas et être prêt, mais de ça, Emilie n'en avait jamais douté

- Tu t'occupe bien de moi papa... Même tu te souviens, on est allé au parc rien que tous les deux! Mais Maya, elle dit que c'est moi, que je t'aime pas... Mais c'est pas vrai! Tu me crois hein?

Elle avait peur que son papa lui dise qu'il ne la croyait pas. Son monde ne tenait déjà plus à grand chose alors si en plus ca arrivait, elle s'écroulerait! Son papa la posa au sol alors que le chat revenait dans ses jambes. Ils lui proposèrent de le garder mais Emilie se dit qu'il était peut-être déjà à quelqu'un et si c'était le cas, cette personne devait être triste de l'avoir perdu... Mais en même temps, c'était assez tentant de le garder avec elle. Elle hocha la tête mais en voulant avancer, elle trébucha et se retrouva au sol.

Elle n'avait plus de force et regarda son papa se mettre devant elle. Elle grimpa sur son dos et s'accorcha doucement à lui.

- Non, je sais pas... Si il a pas de maison, je lui trouverai un nom papa d'accord?

Elle y tenait vraiment au fait de voir si il n'était à personne. Walter se mit à avancer avec la miss sur son dos, mais elle ne se sentait pas mieux. Elle avait drôlement froid et sans même s'en rendre compte, elle se fit plus lourde et s'endormit sur son papa. Son corps ne se réchauffait pas et elle était plus que silencieuse

Ils avaient retrouvé Emilie, et c'était vraiment le meilleur moment de la journée de Walter, de la savoir en vie et en sécurité dans ses bras. Il la serrait fort en la câlinant avec Abi, mais la petite était toujours pleine de questions, d'inquiétudes et de tristesse. Le papa savait que c'était en grande partie de sa faute, parce qu'il n'avait pas assuré son rôlé pendant toutes ces années ou elle avait eu besoin de lui.

_ Je me souviens de ce que tu m'as dit luciole et je t'aime aussi très fort.

C'est vrai que cette sortie au parc l'avait marqué, il avait eu un petit aperçu de ce que ressentait Emilie au fond d'elle. Il avait découvert une gamine aux sentiments énormes, choses qu'il ne savait pas, pour lui, avant cette sortie, Emilie n'était qu'un petit singe joyeux et plein de vie. Il ne voulait plus penser aux larmes dans les yeux de sa fille, il voulait l'emmener au chaud et profiter d'un peu de temps avec elle pour lui montrer qu'il l'adorait.
La petite était à bout de force, Walter n'avait aucun doute la dessus, surtout lorsqu'elle tomba après avoir fait un premier pas, elle devait avoir besoin de chaleur et de sommeil. Il lui proposa alors de la porter sur son dos pendant qu'Abi prenait le chaton. Et oui il y avait une nouvelle addition à leur famille ce soir, un chaton, il savait que sa fille en prendrait grand soin s'il restait avec eux, et qu'il serait le chat le plus heureux de la planète.

_ Promets moi de lui en trouver un sympa.

Au fond il ne s'inquiétait pas vraiment pour le nom du chat, Emilie avait une énorme imagination, c'était une petite princesse avec un cerveau bourré de lucioles. La miss se fit plus lourde sur le dos de son papa et il regarda alors Abi pour savoir ce qui se passait, parce que même s'ils étaient à la voiture, il ne voulait pas avoir à paniquer encore. Sa femme lui ouvrit la portière et il déposa la brunette sur le siège arrière.

_ Elle fait que dormir, ein ? ... elle est gelée !

Walter était tu=out mal de la voir comme ça et il donna les clefs à sa femme pour s'installer à l'arrière où il prit sa fille contre lui pour la réchauffer en lui faisant un câlin de papa ours. C'était ce qu'il étaut en vrai, parce qu'il était colèrique et agressif, mais aussi très câlin et bisounours.

Emilie était assez perdue. tout se chamboulait dans sa tête et la miss montrait ses craintes à ses parents. Elle était dans les bras de Walter en lui demandant si il la croyait parce qu'elle avait peur que ca ne soit pas le cas. Son papa, c'était autant son univers que sa maman et Maya, l'avait un peu fait douter sur comment il voyait leur relation! C'est pour ça qu'elle avait peur de la suite des évènements...

Heureusement, Walter la rassura n lui disant qu'il se souvenait de leur moment au parc et qu'il l'aimait aussi. Ca la fit sourire dans ses larmes et quand elle fut au sol, elle trébucha. son papa se mit vite devant elle pour qu'elle lui grimpe dessus. Emilie le fit et elle regarda Abigail qui prenait le petit chat. Seulement, bien vite, elle recommença à avoir froid, à tremblotter et fini par s'endormir sur le dos de son père. C'était un sommeil bien profond et la miss ne se rendit compte de rien quand son papa la mit dans la voiture.

Le trajet fut rapide apparement, et Walter l'avait passé près d'elle avec le chaton qui s'était blottit tout contre elle. Il était adorable... Walter reprit la petite pour entrer aux urgences et dans la salle d'attente, emilie se réveilla un peu. Elle avait des tout petits yeux et se remit à grelotter en chuinant un peu parce qu'elle ne se sentait pas top.

- Il est où le chat? Maman...

Elle n'avait pas vu que sa maman était juste à côté et elle voyait plein de gens autour d'eux. Elle capta qu'ils étaient à l'hopital mais restait tout autant paumée qu'un peu avant. Emilie réclamait après la rouquine comme chaque fois qu'elle était malade. Elle avait 9 ans, mais c'était encore parfois un gros bébé

Walter pensait qu'en retrouvant sa fille il se sentirait mieux, mais non, parce qu'elle n'allait pas bien et que ça lui faisait peur. Il ne voulait pas la voir souffrir d'avantage alors il avait du mal à gérer la situation. Heureusement pour lui Abi prit les devants et proposa d'aller faire un tour aux urgences. Le papa n'avait plus qu'à garde sa fille sur ses genoux et à la câliner, elle était aussi froide qu'un roc... Le petit chaton qui était une petite boule de chaleur vint s'installer sur elle, c'était mignon et si la petite avait pu le voir, elle aurait probablement dit quelque chose d'adorable.
Ils arrivèrent vite et ils les mirent en attente, mais Walter n'avait jamais été très patient encore moins lorsqu'il s'agissait de ses enfants alors il abandonna sa femme et sa fille dans la salle pour s'éclipser. En quelques minutes il dégotta un médecin et une minute plus tard le médecin venait prendre la petite pour l'emmener en salle de soin. Il ne fallait pas être devin pour deviner que le papa avait menacé le docteur pour que celui ci vienne prendre en charge sa luciole.
Walter entra le dernier dans la salle d'examen et en prenant la température de la petite, ils se rendit compte que c'était vraiment bas, alors il lui posa une perf de solution tiède ainsi qu'une grande couverture sur tout son petit corps.

_ Elle va aller bien, ein ?

C'était la question du papa torturé à l'idée que sa fille puisse avoir des séquelles à cause de ce qu'il avait fait. 2 sur 5 ça ferait beaucoup, déjà qu'il n'arrivait pas à se faire pardonner pour Maya, il n'avait aucune chance d'y arriver avec Emilie.
C'est là qu'il remarqua qu'elle était de nouveau avec eux, il n'avait pas fait attention avant parce qu'il pensait à lui, à ce qu'il serait sans ses enfants, mais s'il ne les regardait pas il n'irait nul part. Emilie avait besoin de sa mère, c'était toujours le cas alors il les laissa un peu toutes les deux en s'asseyant dans un coin de la pièce à l'écart.

Emilie n'allait pas très bien. Elle était mouillée à cause de la pluie qui était tombée plus tôt et avait terriblement froid. Elle faisait sans doute un choc hypothermique. La nuit n'était pas tombée depuis plus de deux heures quand ses parents l'avaient retrouvé, mais c'était assez pour qu'elle soit gelée. C'est bien connu que les enfants sont plus fragiles. Les membres engourdis, elle avait trébuché au premier pas qu'elle avait du faire et son papa la prit sur son dos. C'est sur le court trajet jusqu'à la voiture qu'Emilie s'endormit assez profondément.

Elle ne se rendit même pas compte que le chaton s'était logé sur elle et que la voiture était en marche. Walter la couvait et c'est lui qui la sortit de la voiture. Ils entrèrent aux urgences et si elle avait été réveillée, Emilie aurait prit peur. Depuis l'accident de Maya, elle détestait les médecins. Ils étaient annonceurs de mauvaises nouvelles dans sa tête et lui faisaient peur. Grâce à son papa, elle fut prise assez rapidement en charge et se retrouva dans une salle de soin. On lui avait posé une perfusion et emballé dans une couverture bien chaude. C'est alors qu'ils se retrouvaient à trois que Lily revint à elle.

Elle n'était toujours pas en forme, elle se remit à grelotter en chouinant après sa maman. C'était toujours comme ça. Chaque fois qu'elle était malade, ou pas bien, il fallait qu'elle ait la rouquine avec elle. Ce n'était pas contre Walter du tout. Elle avait besoin de sa maman et en général, c'était toujours elle qui était là quand il y avait bobos ou maladie. Elle demanda après le chat et referma les yeux quand Abigail lui parla en lui passant la main dans les cheveux.

- J'ai très froid maman...

Emilie vit le regard de sa maman aller vers le fond de la pièce et elle se redressa pour trouver son papa. Elle avait besoin de lui aussi et avec ses petites lèvres pincées, elle tendit les bras vers lui.

- Pourquoi t'es loin papa? T'es faché? On va retourner à la maison?...

Elle voulait rentrer parce que l'endroit ne la rassurait pas. C'est à ce moment là qu'elle vit qu'elle avait une aiguille dans la main et elle se mit un peu à paniquer. C'est comme si d'un coup, ca lui faisait mal. C'était juste sa tête qui faisait ca, mais elle se mit quand même à pleurer. C'était juste que ses émotions sortaient et qu'elle était encore un peu perdue

- Ca fait mal dans ma main... Papa, je veux tu viens près de moi!

Walter avait abandonné ses deux femmes dans la salle d'attente des urgences parce qu'il n'était pas prê- à attendre 3 heures alors que sa fille était dans un état aussi critique. Il trouva un médecin à qui il expliqua la situation, et en le voyant rester sur ses positions il le menaça. La minute d'après, ce même médecin appelait la petite famille à venir s'installer dans une pièce. Il se rendit alors compte que la petite était réellement froide, elle était en hypothermie et ça aurait pu être une énorme erreur de triage que de la laissait attendre plus longtemps. Il installa une perf dans la main de la petite fille qui était encore groggy avant de la recouvrir jusqu'au cou avec une couverture épaisse.
Tous leurs enfants redevenaient des bébés quand ils étaient un peu malade, Emilie n'y échappait pas, et Abigaïl était toujours là pour eux quand sa arrivait. Elle était adorable avec eux, elle les chouchoutait jusqu'à ce qu'ils se rétablissent. Lui, il était plutôt du genre à se mettre très à l'écart pour ne pas les voir dans un état qui le dépassait, même quand c'était un rhume il les évitait. Il savait bien que ses gamins pensaient qu'il les évitait pour ne pas être malade lui même, dans un élan d'égoïsme, mais ce n'était pas du tout ça.
Abi lança un regard vers lui alors qu'il était dans ses pensées, ce n'était pas très positif dans sa tête cer derniers temps, mais il faisait avec. Emilie suivit le regard de sa mère et le vit à son tour, il ne pensait pas qu'elle se relèverait comme ça pour lui demander de venir. C'était toujours bizarre pour lui de voir que ses enfants croyaient quand même un peu en lui.

_ Non, non c'est pas ça lucile...c'est juste que maman et toi vous formez un joli duo.

Walter commençait à peine à bouger pour aller la rejoindre que la petite fille remarqua l'aiguille dans sa main, ce fut la panique totale. Il alla vite prêt d'elle et attrapa sa main dans la sienne pour cacher l'aiguille, il savait bien qu'elle n'avait pas mal, elle avait juste très peur de ce qui lui arrivait aujourd'hui et c'était très compréhensible.

_ Ey, tout va bien, regarde t'as plus rien.

Emilie pleurait et ça lui faisait un petit pincement au coeur, il lui essuya ses larmes et la fit décaler ses jambes pour qu'il puisse s'assoir sur une partie du lit. Elle était encore froide alors il avait eu l'idée de lui raconter une longue histoire pour faire passer le temps plus vite. Il était plutôt bon pour raconter des histoires, il était avocat après tout.

_ Tu ne t'en souviens surement pas, maman et moi on s'en souviens comme si c'était hier, mais le jour où tu as marché pour la première fois avec ta soeur, tu nous as tous fait rire. C'était déjà un exploit que vous arriviez toutes les deux à vous levez en même temps, je veux dire, c'est tellement rare les jumeaux qui se développent exactement en même temps... C'était un peu la compétition entre toi et elle pour savoir qui marcherait la première. Elle s'est mise debout et elle était prête, tu l'as regardé avec tes yeux coquin et tu lui as attrapé les cheveux pour la faire tomber et quand tu as eu finis avec ça, t'as soulevé tes petites fesses et t'as marché jusqu'à ta maman avec un grand sourire. Chloé t'as suivis, mais ce jour là tu nous as fait tellement rire, t'étais déjà une tête de mule meneuse et aventurière. J'ai jamais eu à chercher un bébé aussi souvent que toi, toujours partie dans les escalier ou derrière le canapé, même dans les toilettes, t'étais un chouette bébé Luciole.