Le professeur de droit quitta l'amphithéâtre où il venait de donner son premier cours de la journée. En quittant ce lieu, il remarqua encore quelques étudiants qui traînaient, terminant de ranger leurs affaires et il leur lança donc de se dépêcher. C'était toujours comme cela, à la fin de chaque cours, quelques étudiants prenaient leur temps. Walter trouvait cela dommage car ils devaient certainement louper quelques minutes de leur cours d'après et il pensait à ses collègues qui devaient être agacés de voir défiler dans leur salle des étudiants en retard. Une fois que tout le monde fut sortit, Walter ferma l'amphithéâtre et alla déposer les clés au secrétariat. C'est là qu'il rencontra un de ses étudiants. Ce dernier venait protester contre une note, une note que Walter lui avait mise la semaine dernière. Monsieur Andersen pris donc quelques minutes afin de clarifier la situation avec le jeune garçon puis il lui dit de passer à son bureau après la pause déjeuner avec sa copie afin de voir ce qu'il n'allait pas. Walter quitta ensuite le bâtiment où il était pour se diriger vers celui où bossait sa femme.

Sur le chemin, il sentit son téléphone portable vibrer et répondit rapidement. C'était une mauvaise nouvelle, le collège de Neal. Apparemment il avait fait l'idiot en cours de mathématiques et son professeur l'avait exclu de cours. Neal se trouvait donc avec le Principal de l'établissement et Walter parla dix bonnes minutes avec celui-ci. Abigaïl et lui étaient convoqués pour la fin d'après-midi et c'est énervé qu'il raccrocha, se demandant quelle punition il allait trouver pour que Neal comprenne qu'il ne devait pas manquer de respect à son enseignant. Bref....Il finit par arriver près du bureau d'Abigaïl. Il salua les collègues de sa femme et remercia l'une d'elles qui lui affirma qu'Abi n'était pas en rendez-vous. Walter s'autorisa donc à frapper à la porte du bureau puis à y entrer. Il lança un sourire à sa femme et tenta de chasser Neal de sa tête puis ajouta.
_ Hey mon ange. Je viens te voir entre deux cours. Je te dérange ?
Abigaïl était seule dans son bureau mais ça ne voulait pas dire qu’elle n’était pas occupée. Elle pouvait très bien avoir des coups de fil à passer, des papiers à remplir ou des dossiers à étudier.

Abigail passait une bonne journée. Elle s'était levée tôt, les enfants étaient plutôt calme et pour une fois tout le monde arriva à l'heure à l'école. Ensuite elle avait rejoint son bureau, bien qu'elle avait fait un détour par la machine à café où elle avait papoté pendant une bonne demi-heure avant de se décider à se mettre enfin au travail. Bah oui, c'est çà l'administration, on fait des pause comme on veut et on fait semblant de travailler si on en a envie. Bref, elle rejoignit son bureau et enchaina quelques rendez-vous avec des élèves en difficultés. Tout se passa très bien, hormis une petit altercation avec un élèves qui s'était énervé. Çà arrivait de temps en temps. S'occuper de guider des ados en difficultés, ce n'était pas toujours de tout repos. Et ce matin, elle en avait eut la preuve. Le jeune homme avait envoyé valser tout ce qui se trouvait sur son bureau et il s'en était ensuite prit à elle. Oh, il ne l'avait pas frappé à proprement parlé. Il l'avait simplement bousculé avant de partir. Abi lâcha un soupir avant de regarder les dégâts. Il y en avait un peu partout mais au bout d'un petit quart d'heure, tout reprit sa place. D'ailleurs quand elle entendit toquer à sa porte, elle était encore accroupie au sol à ramasser quelques papier. Sa jupe remontant jusqu'à mi-cuisse, elle releva la tête et offrit un sourire à son homme alors qu'il entrait.

_ Tu ne déranges jamais, tu le sais bien.

Elle se releva et posa les papiers qu'elle venait de ramasser sur son bureau avant de ramasser la plaque avec son nom qui trônait habituellement sur son bureau, d'ailleurs elle la reposa avant de reprendre.

_ T'as pas cours ? Çà veut dire que t'as une heure à tuer ? Reprit-elle en un sourire taquin et un brin espiègle.

Il n'était pas rare que Walter passe voir sa femme sur le campus. A vrai dire il trouvait cela assez bête et même dommage de bosser sur le même lieu de travail et ne pas se voir. Bien évidemment ils avaient chacun un poste bien particulier puisqu'elle était assistante sociale et lui était professeur de droit mais bon, le campus se traversait à pieds en quelques minutes. De temps en temps donc Monsieur et Madame Andersen mangeaient ensemble à la cafétéria ou bien s'accordaient un moment à deux, dans le bureau de l'un ou de l'autre. Aujourd'hui, Walter avait du temps et il voulait voir Abigaïl, il n'avait donc pas hésité à venir frapper à la porte de son bureau.

Une fois qu'il eut son feu vert il entra et referma la porte derrière lui. Le bureau de sa femme était quelque peu en désordre et il fronça les sourcils mais Abi pris de nouveau la parole et il lui répondit alors, un sourire sur les lèvres.
_ Si si j'ai cours. Mais pas maintenant. Hum, tout à fait.
Il se mis doucement à rire avant de jeter un regard à droite et à gauche. Il s'était passé quelque chose dans ce bureau, c'était certain. Il ne voulu pas essayer d'imaginer de scénarios et préféra donc demanda clairement à sa femme ce qu'il s'était passé. S'approchant d'elle, il lui déposa un baiser sur les lèvres et la regarda, avant de demander.
_ Y'a eu un problème ici, non ?
Walter admirait sa femme pour le travail qu'elle faisait. Lui n'avait pas assez de patiente mais Abi oui. Et pour ce métier là, il en fallait et pas qu'un peu. L'homme posa alors sa mallette sur le siège le plus proche et ramena sa femme vers lui avant de lui chuchoter, dans le creux de l'oreille.
_ On ferme ton bureau à clé ?
Oui, Walter avait une idée derrière la tête, il voulait passer un petit moment à deux avec sa femme et ça lui importait peu qu'ils soient sur leur lieu de travail.

Abigail avait eut un petit problème avec son dernier rendez-vous mais çà arrivait parfois. Jusqu'à maintenant, aucun n'avait levé la main sur elle. Il faut dire qu'elle arrivait à se faire respecter, ce qui était assez étrange quand on sait que ce n'est pas forcément pareil avec ses propres enfants. Mais çà, c'est sans doute parce qu'elle veut toujours les voir sourire. Bref, son homme venait de frapper à la porte de son bureau et elle l'autorisa à entrer en un sourire. Elle ramassait tout son foutoir et elle sourit à Walter alors qu'il confirma avoir une heure à tuer. C'est qu'on peut en faire des choses en une heure !

Elle répondit à son bisou alors qu'elle venait de remettre la dernière chose en place sur son bureau et elle le regarda en un léger sourire alors qu'il constatait que quelque chose s'était passé ici. Elle ne voyait pas l'intérêt de lui mentir là dessus, alors elle lui répondit honnêtement.

_ Mes questions ne plaisent pas toujours aux élèves, j'ai peut-être été un peu trop loin cette fois-ci. Mais j'ai de la chance, il a épargné l'ordinateur !

Abigail voyait toujours le positif à tout. Elle lui offrit un sourire qui s'élargit ensuite en entendant sa proposition. Il était certain qu'elle allait accepter, çà la faisait fondre à chaque fois qu'il lui parlait comme çà au creux de l'oreille.

_ A toi de voir... t'as peur d'être surprit ?

Elle le taquinait. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne supporte pas qu'un autre homme pose son regard sur elle. Alors se faire prendre en plein acte, c'est clair que çà le ferait rager.

Walter avait bien vu que quelque chose s'était passé dans le bureau de sa femme. Tout n'était pas à sa place et il y avait un peu de désordre. Oh il n'avait rien contre le désordre, enfin, tout dépendait où mais cela l'intriguait et il lui demanda donc ce qu'il s'était passé. En entendant sa réponse, l'homme secoua la tête de haut en bas. Il pouvait facilement imaginer le genre de jeunes qu'Abi avait parfois en face d'elle. Les étudiants n'étaient que rarement des anges, d'ailleurs pour Walter il n'y en avait aucun. Certains d'entre eux étaient plus calmes que d'autres mais certains pouvaient aussi se montrer violents et menaçants. Heureusement sa femme semblait aller bien et il leva légèrement les yeux au ciel en l'entendant parler de l'ordinateur. C'était dingue ce qu'elle pouvait voir le bien même là où il n'y en avait pas forcément. Il voulu cependant s'assurer qu'elle aillait bien et il lui demanda alors.
_ Mais toi ça va ? Parce que sinon....
Il ne termina pas le reste de sa phrase mais c'était simple à deviner. Si Abigaïl avait besoin d'aide, Walter se chargerait de chopper l'étudiant et de le recadrer. Il passa ensuite à un autre sujet, espérant que sa femme serait d'accord et il sourit quand il l'entendit répondre.
_ J'ai surtout pas envie d'être dérangé pendant que je fais des câlins à ma femme.
Il lui colla un autre baiser, cette fois dans le cou et fit quelques pas en arrière afin de verrouiller la porte. Walter voulait être tranquille, ça pouvait se comprendre dans ce genre de situations. Revenant près d'Abi il la regarda en se pinçant la lèvres Qu'est-ce qu'elle était belle. Il posa alors ses mains sur sa taille, l'approcha à nouveau de lui et repris, en chuchotant encore.
_ Très élégante Madame Andersen, vraiment belle...Je sens que je vais avoir du mal à résister. D'ailleurs je ne vais même pas essayer de résister.
Et il lui offrit un autre baiser dans le cou.

Des étudiants en difficultés, Abigail en recevait à longueur de journée. Certains étaient désemparée, d'autres en larmes et les cas les plus complexes c'était sans aucun doute, les jeunes violents. Cela dit, elle ne les provoquait pas et elle savait calmer le jeu. Le mieux dans ces cas là, c'est de laisser passer l'orage, les laisser casser ce qui leur tombe sous la main et les laisser partir. En règle général, ils reviennent quelques jours après de leur propre initiative. Abi aime son boulot, il n'y a pas de doute là dessus. Et puis, elle connait leur souffrance, elle même n'a pas été épargnée dans son adolescence. D'ailleurs personne ne connait vraiment ce qu'elle a vécue. Mais bon, elle savait voir le positif à toute chose, ce qui aidait beaucoup. D'ailleurs elle en sourit en regardant son homme alors qu'il s'inquiétait pour elle.

_ Je vais bien, il ne m'a pas touché. C'est un gentils garçon, il traverse juste une passe un peu difficile.

Elle ne les voyait jamais comme des jeunes agressifs. Non, ce sont seulement des jeunes qui cherchent leur route. Et son boulot c'est de les aider à prendre le bon chemin. Elle répondit ensuite à son homme qui voulait plus ou moins un câlin. C'était braver les interdits. Çà ne se fait pas sur le lieu de travail et certainement pas dans une école. Mais çà ne serait pas la première fois que çà leur arrive, loin de là !

_ Hum... çà serait dommage d'être dérangé...

elle adorait ses baisers dans le cou. Elle se mordit un peu la lèvre inférieure en le regardant aller fermer la porte à clef, puis elle ne quitta pas son regard alors qu'il revint à elle. Elle sentait bien le désir qu'elle provoquait chez lui. C'était toujours un réel plaisir de voir l'effet qu'elle lui fait encore après toutes ces années.

_ Tu es incapable de me résister...

oui, çà elle le savait bien. Elle balla un peu la tête sur le coté pour lui laisser un plus libre accès à sa nuque, puis elle commença à déboutonner la chemise de son homme peu à peu alors qu'elle se mordit les lèvres sous l'effet qu'il lui faisait.

Walter n'était jamais très content quand un élève s'énervait dans le bureau de sa femme, il avait toujours un peu peur qu'il n'arrive quelque chose de mal à sa belle, et pourtant il la laissait continuer de travailler sans rien dire. Il avait bien trop d'égo pour lui avouer qu'il avait une peur, aussi petite soit elle. Le beau brun trouvait que sa femme était un peu naïve, elle laissait tout passer à ses jeunes soit disant en détresse, si sa avait été lui, tout aurait été bien différent... heureusement pour ces jeunes que ce n'était pas lui. Il continuait son inspection, le bureau était sans dessus dessous, mais elle ne semblait rien avoir sur son corps. En même temps, quel crétin aurait le culot de frapper Abi ? tout le monde savait que si ça arrivait, Walter débarquerait et rendrait la chose en dix fois plus fort pour défendre sa rouquine.
_ Il te collerait son poing à la figure que tu ne dirais rien... C'est pas une passe difficile pour lui, c'est juste que tu te laisses marcher dessus.
Il était un peu mal placé pour parler, il était du genre très stricte et elle, elle devait apprendre à le devenir un peu plus, c'était une des seules choses qui les poussaient parfois à hausser le ton. Mais bon, il n'était pas là pour se prendre la tête alors il engagea un nouveau sujet qui se révéla parfait. Il put alors se rapprocher de sa femme et la coller contre lui. Il lui proposait du sexe et elle n'avait pas l'air contre du tout alors il alla fermer la porte à clef et revint pour s'occuper de son avec des bisous. Walter connaissait le corps d'Abi par coeur, ce qui l'aidiat beaucoup pour l'amener à la jouissance. Il frottait son membre tendu à travers son jeans sur le bas ventre de sa femme en lui dévorant le cou, ses mains caressaient la poitrine de sa belle et il finit par la libérer pour pouvoir aller y glisser ses lèvres brûlantes.
_ J'aime juste voir ma femme prendre du plaisir grâce à moi.
Oh que oui, le jeune homme adorait voir sa femme hurler son prénom, c'était bon pour son égo. Il la souleva et la déposa sur son bureau qui était déjà vide et s'attarda sur son sein gauche, il titillait son téton du bout de la langue en allant parfois mordre la chair tendre qu'il avait rien que pour lui.

Abigail croyait en ces jeunes qu'elle voyait tout les jours. Ils étaient un peu perturbés, souvent paumés et elle était là pour les aider à trouver le bon chemin. Mais il arrivait que ses conseils ne plaisent pas, c'était le cas aujourd'hui. Elle avait eut à faire à un jeune un peu turbulent mais rien de bien dramatique, il n'était pas méchant. Évidemment çà ne plaisait pas à Walter, elle pouvait le comprendre, même si elle n'aimait pas sa façon de parler d'elle et de son boulot.

_ Je ne me laisse pas marcher dessus Walter, je fais mon boulot c'est tout.

Çà la vexait un peu quand il parlait comme çà, il insinuait qu'elle n'était pas faite pour ce genre de travail pourtant elle adorait son boulot. Mais bon, il arriva à changer de sujet et voilà qu'il avait envie d'un câlin. Elle n'était pas contre, bien au contraire. Elle le regarda aller verrouiller la porte et revenir vers elle. Walter était du genre chaud bouillant, il avait toujours envie d'elle, ce qui était plutôt gratifiant. Le plus c'est qu'il la connaissait par coeur. D'ailleurs il était déjà sur son point sensible, son cou. Elle ballait un peu la tête pour lui laisser un plus libre accès alors qu'elle lui déboutonnait sa chemise qu'elle finit par lui retirer. Elle se mordait la lèvre en le sentant se frotter à elle. Elle n'avait aucun mal à sentir son membre déjà près à l'emploi.

_ Humm... j'adore prendre du plaisir grâce à toi...

elle se retrouvait assise sur son bureau, la poitrine à l'air et une main derrière la nuque de son homme alors qu'il s'occupait de sa poitrine. Elle en lâcha quelques soupirs désireux. Elle avait envie de bien plus maintenant.

Le fait de voir le bureau de sa femme dans cet état avait mis Walter en colère et bien qu'il ai eu envi d'en faire part à sa femme, il avait fait de son mieux pour le garder pour lui. Pourtant il aurait aimé pouvoir en coller une au gamin qui avait fait sa à sa belle... Abi mit court à la discution en lui faisant sentir qu'elle savait ce qu'elle faisait, que c'était son job et pas le sien, il détestait quand elle faisait ça parce qu'il voyait bien qu'elle ne faisait pas bien, du moins pas à son gout. Le beau brun proposa alors du sexe, au moins sur ce point ils étaient tous les deux en accord et il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, il était le maître dominant de leur couple.
Après avoir fermé la porte à clef, Walter partit s'attaquer au cou de sa femme, il savait depuis le premier jour qu'elle était sensible à cet endroit précis, d'ailleurs il y avait deux ou trois autres endroits qui la faisaient craquer. Sa rouquine était déjà partie dans son monde où il était son Dieu, il en profita pour entrouvrir la blouse qu'elle portait et glisser ses lèvres sur son sein gauche. Sa langue caressa le bout du téton avant d'aller mordre la chair tendre un peu plus loin, puis revenir mordre plus fort l'extrémité très sensible à ce qu'il faisait. Il la sentit frissoner, peut être lui faisait il un peu mal, mais tout cela resté dans le cadre du plaisir, il savait qu'elle le laissait tout faire de toute façon.
La voie de sa belle résonna dans le creux de son oreille et allait savoir pourquoi une décharge d'hormones vint à son cerveau et il la repoussa. Il se retrouva avec sa femme allongée sur le bureau, il la retourna et posa un coude au milieu de son dos pour ne pas qu'elle ne bouge.

_ Ta gueule !!

Walter la déshabilla et dégraffa son jeans, à cet instant il redevint plus doux, il la pénétra en allant poser des baisers entre ses deux omoplates. Il faisait de long mouvements secs en venant se coller bien au fond d'elle à chaque fois.

_ Je veux t'entendre hurler ma belle.

S'il y avait bien une chose qu'Abigail n'aimait pas, c'est quand Walter la contredisait sur son boulot. Elle savait ce qu'elle faisait et elle était bien plus qualifiée que lui à ce sujet, alors elle n'admettait pas qu'il remette en cause son travail. Là dessus, elle lui tenait toujours tête. D'ailleurs elle n'était pas du genre à garder pour elle ce qu'elle avait à dire. Mais là, il coupa la conversation qui tournait mal pour un moment charnel. Elle ne refusa pas. Elle aimait son mari et elle aimait leurs moments intimes. Elle se retrouva donc assise sur son bureau, le chemisier ouvert et la poitrine sortie de son soutien-gorge. Walter savait exactement quoi faire de son corps. Il savait l'amener au plaisir comme personne. Elle ne l'avait pas épousé pour rien après tout. Quoi que le sexe ne fait pas tout dans un mariage. Quoi qu'il en soit, les soupirs arrivèrent rapidement alors qu'elle sentait sa langue s'occuper de son sein. Elle ne tarda pas d'ailleurs à sentir ses dents. Elle étouffa un gémissement un brin douloureux quand il se mit à mordre trop fort mais elle ne l'arrêta pas, çà lui arrivait quelques fois, un trop plein de fougue probablement. Par contre elle n'avait pas prévu la suite. Elle lâcha un petit cri quand il la poussa et la coinça contre le bureau. Autant dire qu'il lui faisait mal et que ses mots la choquèrent. L'envie était partit aussi vite qu'elle était venue.

_ Walter, tu me fais mal !

Jamais il ne lui avait fait çà et là elle ne comprenait plus trop son comportement. Il se refit plus doux et sans qu'elle ne puisse bouger, elle le sentit entrer en elle. Elle grimaça un peu mais les sensations agréables arrivèrent peu à peu. Il était sec dans ses mouvement et elle était encore bouleversée par ses mots, elle savait déjà qu'elle ne prendrait pas son pied. Il voulait l'entendre crier, pour l'instant, c'était des gémissements qui sortaient de sa bouche à chaque va et vient profond. D'une main, elle tentait d'ailleurs de ralentir ses mouvements en attrapant sa hanche.

Ce n'était pas tous les jours qu'Abi se laissait faire dans un endroit aussi publique, alors Walter en profitait un peu. A vrai dire, il la trouvait parfois un peu coincée, mais le fait qu'elle soit aussi douée lui donnait un grand avantage. Son mariage ne s'était pas fondé sur le sexe, ça s'était sur, parce que même si c'était bon, il ne serait pas resté, il aimait sa belle, la voila la raison première de sa réussite en couple.
Le câlin venait à peine de commencer qu'il était déjà brûlant. Walter avait vite pris le dessus et s'occuper de lécher un des tétons de sa femme, il voulait la faire frémir. Un petit coup de fougue le fit mordiller un peu plus fort celui ci, il entendit sa femme gémir plus fort, il y avait un peu de douleur dans ce gémissement et sa l'excita, allait savoir pourquoi. Il n'aimait pas la voir souffrir, elle était d'ailleurs une des seules à avoir la protection du beau brun.
Dans un coup d'hormones secoué d'agressivité il la poussa et la retourna pour avoir un total control sur elle. Il la bloqua avec un coude dans le dos pendant qu'il les déshabillait. Il adorait son nouveau pouvoir, son membre était en érection à un tel point qu'il était douloureux. Le beau brun n'attendit plus et la pénétra, il se faisait déjà plus doux en l'embrassant dans le dos, ça ne l'empêchait pas de donner de grand coups de reins. Elle tentait tant bien que mal de le ralentir, mais il lui bougea la main, il était tellement dans son monde qu'il bloqua la main qu'elle avait posé sur son bassin dans une position de clef.

_ T'aimes ça coquine.

Walter lui fit tourner le visage avec sa main de libre et se pencha pour l'embrasser, mais au dernier moment préféra donner un grand coup de rein qui le fit avoir un rire presque cruel. C'était un peu comme si ce n'était plus lui, que c'était un démon qui avait prit sa place pendant une seconde. Le jeune homme se dégagea de sa femme et la redressa, elle était sa poupée et il se glissa contre elle pour l'embrasser. Il n'en avait pas finis avec elle, mais il voulait pouvoir la voir gémir, chose qu'il n'avait pas pu jusque là.

_ Chérie... tu sais ce qui me ferais vraiment plaisir ?

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Leurs ébats pouvaient être très doux comme sauvage. Walter était souvent incontrôlable mais il prenait toujours soin d'elle. Enfin jusqu'à aujourd'hui. Elle ne s'attendait pas à çà et çà la fit crier sur le coup. Il lui faisait mal avec son coude plaqué dans son dos. Elle lui en fit part bien entendu mais il n'arrêta pas. Quand il entra en elle, elle se mordit la lèvre, pas de plaisir. Ce n'était pas si douloureux mais c'était surprenant venant de lui. Elle n'en avait plus envie et il y allait beaucoup trop fort pour qu'elle y prenne du plaisir. Elle tentait de le faire ralentir en tentant d'attraper sa hanche mais une nouvelle fois, il la surprit en bloquant sa main dans son dos. Et il lui disait qu'elle aimait çà, nan mais où voyait-il çà ?!

_ Arrêtes... Walter lâches-moi...

le plaisir ne viendrait pas et elle le savait mais elle espérait pouvoir le calmer et pouvoir recommencer à zéro. Quand il lui tourna la tête et qu'il se mit à rire en donnant un grand coup de rein, elle ferma les yeux en grimaçant alors qu'une nouvelle fois, il la fit crier. Et enfin il arrêta. Elle put se redresser mais il restait tout contre elle. Abigail ne souriait pas, elle ne le reconnaissait plus à vrai dire. Quand il lui demanda ce qu'il lui faisait plaisir, Abi resta à le regarder, cherchant à comprendre.

_ Quoi ?

Walter était comme un animal en manque, il voulait faire l'amour un point c'est tout. Il dominait sa femme et allait en elle sans prendre en compte ce qu'elle ressentait. Il n'avait pas l'intention de lui faire du mal, loin de là, il ne voyait juste pas qu'elle souffrait à cause de lui. L'unique raison pour laquelle il arrêta ses coups de reins c'était qu'il ne voulait pas terminer comme ça, ils n'avaient pas eu de préliminaire, n'empêche qu'il aimait voir sa femme prendre soin de son membre érigé. Bref, il se retira du cocon chaud de sa femme et la retourna, il était de nouveau tout doux, il la caressait avec ses grandes mains puissantes et l'embrassait avec tendresse. Walter ne voyait ni plaisir, ni sourire sur le visage de sa femme et il se demandait bien pourquoi parce qu'il prenait beaucoup de plaisir pour sa part, plus que d'habitude même. Il gardait une main sur son membre et se branlait doucement en faisant une proposition à sa femme. Elle avait beau ne pas être ravie, elle lui demanda quand même ce qu'il voulait et il ne mit pas longtemps à répondre.

_ Que tu te mettes à genoux...

Il l'avait à peine dit qu'il la gifla pour qu'elle tombe à genoux devant lui, elle n'avait pas réagit assez vite et sa frustration avait parlé.

_ J'ai dis à genoux !!

Le regard qu'il croisa lui coupa juste tout appétit sexuel, sa femme avait le même regard appeuré qu'avait ses enfants quand ils le regardaient. La gifle avait été le pas de trop, il donnait des fessées aux enfants, mais jamais il n'avait levé la main sur sa femme. Il s'écarta d'elle et s'excusa à petite voie, il avait assez honte de lui ce qui était rare. Il était rageux d'avoir frappé sa femme alors il cogna violemment le mur ce qui laissa une trace.

_ Sa ne se reproduira pas.

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Walter était coléreux, çà elle le savait depuis longtemps. Les enfants avaient peur de lui parce qu'il criait beaucoup mais il ne frappait pas, ou simplement une fessée comme tout père normal. Mais là, il se montrait violent autant dans ses gestes que dans ses paroles. Et ses moments de douceur ne faisaient que mettre le trouble dans l'esprit de la rouquine qui avait bien du mal à comprendre le comportement de son mari. Il ne s'était jamais comporté comme çà. Elle ne souriait pas et ne montrait aucun plaisir à ce qu'ils faisaient. Tout avait pourtant si bien commencé. C'est clair qu'elle ne le reconnaissait pas. Mais il avait enfin arrêté. Le voilà qui redevenait doux. Çà l'apaisait un peu mais elle se méfiait. Il voulait quelque chose et elle ne tarda pas à lui demander ce qu'il voulait. Se mettre à genoux, bah voyons, elle aurait du deviner tiens. C'est vrai qu'un câlin sans prendre soin de son membre, c'était juste inimaginable pour lui. Mais elle n'en avait pas spécialement envie après ce qu'il venait de se passer. Elle n'était pas au bout de ses surprises. Il leva la main sur elle, surprise par ce geste, elle porta une main à sa joue tout en lui lançant un regard apeuré, la bouche légèrement entrouverte. Où était passé l'homme aimant qu'elle avait épousé ? Mais il sembla se rendre compte de son geste. Abi le regarda cogner le mur mais elle ne bougeait pas. Elle était tellement surprise par ce geste qu'elle restait à le fixer. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle était encore à moitié nue. Elle commença alors à se rhabiller, remettant correctement son soutien-gorge et son chemisier qu'elle referma avant de remettre sa petite culotte qu'il lui avait rapidement retirée tout à l'heure. Elle était complètement sous le choc. Inutile de dire qu'il allait devoir ramer pour se faire pardonner tout çà.

_ Tu ferais mieux de repartir faire cours.

Elle préférait qu'il s'en aille. Elle n'avait pas envie de le voir plus longtemps. Il est évident qu'elle lui en voulait et que çà avait jeté un froid entre eux.

Walter n'était définitivement pas dans son état normal, il était parfois un peu sec, mais jamais violent, encore moins avec sa femme. Il lui arrivait de donné des fessées comme tous les papas, mais sa femme... sa femme était la personne la plus spéciale à ses yeux, alors il n'avait jamais songé qu'il pourrait lever la main sur elle un jour. C'était arrivé aujourd'hui, et il s'en voulait parce qu'il n'avait pas de raison valable, d'ailleurs y avait il une raison valable pour frapper quelqu'un ? Oui, mais pas sa belle Abi, jamais il n'aurait de raison pour la frapper, pourtant il l'avait à cause d'une simple fellation, fin parce qu'il ne l'avait pas eu. C'était tellement stupide, plus il y pensait, plus il pouvait voir qu'il avait été une brute épaisse en lui faisant l'amour, si on pouvait encore appeler ça comme ça, il l'avait à moitié violé. En bref, il n'était pas du tout fier de lui.

_ Abi... Je suis désolé.

Walter pouvait voir qu'elle n'avait qu'une envie, qu'il sorte de son bureau et de ne plus le revoir avant un bon moment, mais il voulait implorer le pardon de sa femme. Il n'avait que rarement eu à le faire et ce n'était jamais arrivé pour une bêtise aussi grave que celle ci, en fait, dans sa tête, il ne pouvait pas laisser les choses telles qu'elles étaient maintenant. Le bel homme fit un pas vers sa femme, mais c'était comme si la distance avait augmenté au lieu de diminuer et il ne comprit pas avant qu'il ne recroise le regard de sa femme.

_ Abigaïl.

Il laissa un court instant de silence.

_ Tu sais bien que je ne suis pas un violent... j'ai jamais levé la main sur toi où les enfants.

Abigail n'arrivait pas à réaliser ce qui venait réellement de se passer. Walter avait été à deux doigt d'abuser d'elle. Sur le moment, elle avait cru à une excitation incontrôlable ou un peu trop de fougue mais il lui avait fait mal et malgré ses tentatives de l'arrêter, il avait insisté. C'était difficile à concevoir mais il l'avait bel et bien giflé parce qu'elle lui avait refusé une gâterie. Et encore, elle n'avait même pas eut le temps de dire non. Çà l'avait choqué. L'homme qu'elle avait épousé n'aurait jamais levé la main sur elle. Il est évident qu'elle ne voulait plus le voir pendant un moment. Elle lui demanda alors de reprendre le boulot. Elle avait besoin d'être seule.

Ses excuses n'arrangeaient rien, le mal était fait. Ce qui est certain c'est qu'il n'était pas près d'avoir un autre câlin. Çà ne lui donnait pas envie de recommencer de sitôt. Il pourra poireauter un bon moment. Quand il fit un pas vers elle, elle eut un mouvement de recul, comme si elle se méfiait de lui. Il lui avait fait peur, c'est vrai. Il lui disait ne pas être violent, là elle en doutait.

_ Tu viens de me frapper et de... qu'est-ce qui t'a prit ? Tu n'as jamais fait çà, qu'est-ce qui t'arrive ?

Elle cherchait à comprendre, pourquoi aujourd'hui, du jour au lendemain, il se montrait violent avec elle pendant un câlin ?

Walter avait laissé ses pensées s'échapper pendant une dizaine de minutes, sa fougue et son désir avait pris le dessus et il avait maltraité sa femme afin d'arriver à ses fins. Il avait été comme un animal assoiffé de sexe, mais la gifle qu'il lui colla lorsqu'elle ne réagit pas assez vite le réveilla d'un coup sec. Pas parce qu'elle réagit, juste à cause du regard de sa belle... ce n'était plus le même. Le jeune homme savait ou du moins il imaginait assez facilement les questions qui se bousculaient dans la tête de sa rouquine 'pourquoi il a fait ça ?', 'où est l'homme que j'ai épousé' et surtout 'est ce qu'il va recommencer'. Il s'en voulait énormément, encore plus que lorsqu'il avait oublié leur anniversaire de mariage.
Walter était quelqu'un de colèrique, qui parfois en disait un peu trop, mais ce n'était pas quelqu'un de violent. Il pouvait tolérer la violence lorsque ça restait loin de sa famille.

_ Je ne sais pas... Je n'ai pas réfléchis.

Sa c'était clair, il n'avait pas réfléchis et il aurait du, parce qu'à chaque fois qu'il oubliait de faire fonctionner son cerveau il faisait une connerie. Le beau brun referma les boutons de son pantalon, puis referma sa chemise tout doucement, il ne voulait pas partir, mais sa femme voulait le foutre dehors. Abi en avait le droit après ce qu'elle avait subit, mais ça rendait le professeur tout mal.

_ Qu'est ce que je peux faire pour me faire pardonner ?

Abigail n'y comprenait plus rien du tout. Jamais Walter ne s'était montré violent avec elle. Au contraire, il a toujours été le plus adorable possible avec elle. Hors là il avait été tout le contraire et çà lui avait rappelé de bien mauvais souvenirs. Il faut dire qu'elle n'avait pas toujours été traité avec beaucoup de respect pendant sa période de prostitution. Alors il est évident qu'elle voulait qu'il parte tout de suite. Elle n'avait pas envie de passer plus de temps avec lui. Elle avait besoin de temps pour encaisser tout çà et y réfléchir. Mais monsieur ne voulait pas partir, Abi lui demanda alors ce qu'il lui avait prit et là, surprise, il n'avait pas réfléchit. C'est la meilleure celle là !

_ Pas réfléchit ? Tu te fou de moi là ?!! quand je t'ai dis d'arrêter tu ne m'as pas entendu peut-être ?!

Il la foutait en rogne à force et il l'énervait. Il est clair qu'il allait falloir du temps pour qu'elle passe par dessus tout çà. Alors quand il lui demanda ce qu'il pouvait faire pour se faire pardonner, c'est un regard dur qu'elle lui lança.

_ Sortir de mon bureau, çà sera déjà un bon début.

Walter était très mal à l'aise à cause de ce qu'il avait fait et pour une fois sa femme avait plus de pouvoir que lui, et il ne se rebellait pas contre ça. Il fermait sa bouche, baissait les yeux et essayait de se faire tout petit pour qu'elle l'oublie. Il finit par dire qu'il n'avait pas réfléchit, ce n'était définitivement pas une bonne excuse et Abi se mit en rogne, alors il demanda ce qu'il pouvait faire pour se faire pardonner. Le beau brun savait qu'il allait devoir en baver pour y arriver, mais quand elle répondit qu'il devait sortir du bureau il se retrouva sur le cul. Comment pouvait il se faire pardonner s'il n'était pas prêt d'elle ? Il ne le savait pas encore, et il hocha la tête pour lui dire qu'il allait le faire.

_ Je vais sortir alors.

Il se finit de se rhabiller et attrapa sa veste ainsi que ses clefs, il était à la porte lorsqu'il se retourna vers elle.

_ Est ce que tu veux que je m'occupe de Logan après son entrainement de foot ?

Walter savait que récupérer Logan lui faisait l'avoir avec elle jusqu'au soir et que le petit était souvent très actif, alors il proposait un coup de main pour l'aider... pour se faire pardonner.

Abigail était furieuse et elle en avait de très bonnes raisons. Elle ne voulait plus le voir pour l'instant, le temps de digérer tout ce qu'il venait de se passer par sa faute alors elle lui dit clairement de sortir et de repartir au boulot. Heureusement il n'insista pas pour rester. Elle aurait certainement été capable de le foutre dehors elle même, quoi qu'il ne se serait certainement pas laissé faire. Elle le regarda partir mais il reprit avant de sortir, lui demandant s'il pouvait aller chercher Logan.

_ Non, j'irais moi même comme c'était prévu.

Elle le laissa partir et la journée reprit son cours. Évidemment elle n'arrêtait pas de repenser à ce qu'il s'était passé mais elle n'arrivait pas à comprendre le pourquoi. Quoi qu'il en soit, comme prévu, elle récupéra Logan au foot puis les filles à l'école avant de rentrer à la maison. Walter devait certainement déjà être là ou alors il ne tarderait pas. Elle n'y fit pas attention et donna le gouter aux petits avant d'aller à la cuisine commencer à préparer le repas du soir.