Et voilà…Maintenant quelques jours….Trois plus exactement….Qu’Harry était arrivé à Sydney. Oui trois simples jours où il pouvait dire qu’il avait revu la nana qu’il voulait tant détruire depuis des années. Abigail qu’elle s’appelait cette ingrate. Cette foutue rouquine qui s’était enfuie avec un peu de son blé autrefois. Et aujourd’hui était venu le temps de lui rappeler qu’il était toujours bien là au point de venir sonner jusqu’à chez elle.
Et la vérité fut qu’il ne mit moins de 30minutes pour récupérer l’adresse de cette dernière…Tout simplement car cette imbécile avait son nom de mariage sur la porte de son bureau.
D’ailleurs durant ces trois jours, il avait dormis dans sa voiture….Ou même chez des nanas qu’il avait rencontrées le soir même. Pourquoi ? Il prenait son pied et en plus il avait un logis. Comment refuser ? Cette question paraissait vraiment stupide pour lui. En tout cas, la population de cette ville était vraiment bon marché niveau nana, sa s’était pas négligeable. La gente féminine y était plus agréable que dans les banlieues de Londres…Et un peu de marché ici pendant quelques mois…."Pourquoi pas" se disait-il ?

C’est du moins à ce qu’il pensait dans la voiture en direction de la maison d'Abby. En tout cas s’était bien dommage qu’elle ne soit plus disposé à travailler pour lui…Elle qui était un si bon élément…Mais bon d’un côté il serait bien près à tout pour tenter de la récupérer. Une petite claque en pleins visage et des menaces sur sa famille…Le tour serait joué.

Il devait être 14h de l’après-midi lorsqu’il arriva enfin devant sa maison....Enfin une maison…Plutôt une villa ouais ! La batarde…Lui qui aurait pensé qu’elle aurait vécu le plus clair de son temps dans un trou à rat…Elle avait pris son pied…Et cette idée le rendait fou au plus profond de lui-même. Car oui…Elle avait la vie dont il avait toujours rêvé étant môme. La baraque, les gosses… Mais bon passons. Et c’est donc après avoir regardé la villa pendant de longues minutes, l’air pensif et le poing serré par cette nouvelle, qu’il daigna finalement sortir de son engin préférée.
Ce qui était bien avec cet horaire choisi en semaine, c’est qu’il avait une chance sur deux pour que la maison soit vide…Les enfants à l’école…Le mari qui travaille très certainement…A vrai dire il espérait même que la maison soit vide, histoire de la fouiller un peu à la recherche d’indice compromettant sur cette foutue rouquine.
Et c’est donc les lunettes de soleil sur les yeux, la veste en cuir et les mains dans son jean, qu’il se dirigea vers la villa tout en inspectant les lieux. En tout cas s’était une évidence, elle avait du rencontré un millionnaire ! Peut-être qu’elle ne l’aimait pas d’ailleurs ? Si ce n’était que pour l’argent qu'elle s'était marié, il lui serait très possible de la récupérer son Abigail. Et ce fut lorsqu’il arriva au pas de la porte, après s’être regardé dans un reflet de glace, qu’il sonna à la porte.

Walter avait la maison pour lui, c'était rare, mais il n'en profitait pas. Il avait envoyé sa femme et ses enfants dehors pour pouvoir s'occuper tranquillement des modifications importantes à faire pour Maya et son fauteuil. Il avait finit les rampes entre chaque pièces assez rapidement, car il voulait avoir le plus de temps possible pour lui faire une chambre parfaite.
Le beau brun avait commencé par vider l'ancien bureau avant de tout repeindre au couleur des Wallabies, il y mettait du coeur et aussi de la colère. Il se sentait coupable pour tout ce qu'elle endurait en ce moment. En plus il n'était pas certain que c'était les bonnes couleurs, lui mettre son rêve devant les yeux en sachant qu'elle n'y arriverait jamais été peut être de la torture, mais elle devait toujours aimer ça quand même... Il était tout perdu, mais il s'en moquait, il avançait sans penser à lui. Il dessina un grand kangourou sur l'un des murs et le peint, puis il marqua "Wallabies" juste en dessous dans son écriture la plus jolie. Pendant que la peinture séchait, il mangea un morceau et reprit vite le travail sachant que le petit monde ne serait pas loin de la maison indéfiniment. Walter se remit au travail, il monta un lit adapté, fabriqua des étagères et commença à mettre quelques poster de Dan, lorsque quelqu'un sonna à la porte. Il pensa tout de suite que c'était Logan, sorti le premier de la voiture qui sonnait pour qu'il vienne lui ouvrir, mais non c'était un homme qu'il ne connaissait pas. C'était cool, parce que pour le coup, il n'avait pas terminé la chambre de Maya et il lui faudrait encore quelques heures de solitudes pour le faire.

_ Je peux vous aider ?

Walter détestait les vendeurs qui faisaient du porte à porte, mais ce type semblait bien trop classe pour faire ça. Walter essuya ses mains sur son jeans pour enlever le reste de peinture qu'il y avait dessus avant de croiser les bras.

Harry était maintenant devant la porte d’entrée de la maison. Et tout ce qu’il espérait ? Qu’il n’y est personne à l'intérieur. Ou tout du moins Abigail, histoire de montrer qu’il était toujours dans les parages, et plus proche d'elle que jamais. C’est donc après avoir bien inspecté les lieux, qu’il finit tout de même par sonner à la porte….Bah oui il n’allait tout de même pas casser une vitre et rentrer, s’il n’était même pas sur de l’état de la maison ! Un simple geste de sécurité qui s’avéra utile, lorsqu’il put voir la porte s’entrouvrir au bout de quelques secondes, sur un homme qui semblait faire du bricolage. Intérieurement il se sentit un peu triste de cette nouvelle, pensant voir plutôt le jolie minois de sa rouquine qu’il adulait tant, mais il garda tout de même le sourire, avant de retirer ses lunettes tout en tendant la main vers l’homme devant lui. Bah oui si la maison était occupé, il fallait passer au plan B…

-Bonjour, je suis bien chez les Andersen ? Je cherche Abigaïl.

Harry se contenta de sourire tout en prononçant ses mots. Il avait même passé sa tête furtivement au-dessus des épaules de l’homme devant lui, afin d’inspecter un peu l’intérieur des lieux.
Un intérieur qui semblait bien luxueux. Tout du moins pour lui qui avait toujours vécu dans des taudis depuis sa naissance.
Mais la véritable question qu’il se posait maintenant, s’était qui était cet homme ? S’était donc lui le fameux mari d’Abigail ? Et bien…Harry n’était pas gay sa s’était sur et véridique, mais il pouvait déjà clairement dire qu’elle n’avait pas pris un choix de premier prix. Une pensée qui lui fit esquisser un large sourire, continuant à tendre sa main de manière très amicale vers cet homme.

Walter n'avait pas la tête à voir du monde, même sa famille n'arrivait pas à lui redonner le moral, mais ce n'était qu'une passade, il le savait, ce n'était que le temps de se fabriquer une nouvelle carapace. Il travaillait sur la nouvelle chambre de Maya, il y avait beaucoup de travail, mais il avançait bien et elle prenait une belle tournure. Il était sale à cause de la peinture et du bricolage qu'il faisait, ça ne l'empêcha pas d'aller ouvrir la porte lorsque quelqu'un y sonna. Il ne connaissait pas la personne et il était prêt à le renvoyer de là où il venait jusqu'à ce que ce dernier demande après Abi. S'il connaissait Abi c'est qu'il devait être amis, bien oui, sinon il l'aurait appelé madame Andersen... il ne pensa même pas que sa pouvait être la bête noire de sa femme. Walter n'imaginait pas qu'un ennemi puisse venir frapper à votre porte.

_ Oh vous êtes un ami d'Abi ? entrez elle devrait pas tarder à rentrer.

Walter se décala pour laisser le jeune homme passer et ferma la porte derrière lui. Il avait beau être très proche de sa solitude, il pouvait être un très bon hôte pour leur invité, surtout pour les amis d'Abi. Il l'emena vers la cuisine, mais pendant le trajet il y avait du désordre un peu partout, entre lui et son bricolage et les enfants, ce n'était vraiment pas beau à voir.

_ Désolé pour le désordre, je fais du bricolage. Je vous sert quelque chose à boire ?

Il ne lui laissa pas vraiment le choix, car il sortait déjà deux verres, il remplit le sien d'eau, et attendit la réponse de son invité avant de faire quoi que se soit d'autre.

Harry était maintenant devant la porte d’entrée, a regarder cet homme de manière très amicale et le sourire aux lèvres. Car oui sa s’était sure…Abigail n’avait pas pris un homme au pif sous prétexte qu’il était riche. D’ailleurs lorsqu’il regarda l’intérieur des lieux par-dessus l’épaule de ce dernier, il était clair qu’elle avait joué la bonne carte ! Elle était futée son Abby de choisir un homme de cette envergure !
Et c’est donc après avoir bien prit en compte la situation qui s’offrait à lui, qu’il se contenta de demander si la belle rouquine était présente. Il avait d'ailleurs prit un air assez amical, en tendant la main vers cet homme. Oui c'est vrai qu'il n'était pas temps de jouer les gros durs de suite. Sinon la pression morale ne serait pas drôle... Et c'est donc suite à quoi il le laissa finalement rentrer, lui disant qu’elle serait bientôt de retour. Une idée qui lui donna un sentiment bien sournois. Car oui la pression risquerait bien d’être idéale si bien sur il jouait la carte de la finesse. L’envie d’une possible baston avec cet homme ne l’inspirait pas. Quoi que…Il avait l’avantage avec son couteau papillon qui ne quittait jamais la poche intérieur de son manteau….

Il regardait maintenant un peu l’état des lieux tout en suivant cet homme qui l’amenait à la cuisine. La maison semblait vraiment spacieuse…Et cette idée donnait une certaine méprise à Harry envers Abby. Car c’est vrai que lui aussi aimerait pouvoir avoir cette chance…Cette chance de pouvoir effacer son tableau pour recommencer une nouvelle vie.
Mais c’est lorsqu’il arriva à la cuisine, et que l’homme lui proposa un verre, qu’il sortit de son doux rêve. D’ailleurs il n’eut à peine le temps de répondre qu’il put le voir partir en direction des placards, sortant deux verres. Et c’est le sourire aux lèvres qu’il se contenta d’acquiescer tout en ajoutant.

-C’est vraiment une belle maison…Vous vous connaissez depuis longtemps ?

Harry jouait la carte de la sympathie maintenant. C’est vrai qu’il s’en foutait un peu de la vie amoureuse de ce couple, mais bon il fallait essayer d’entretenir un minimum de bonne entente s’il voulait détruire au mieux possible sa petite rouquine préférée.

L'homme qu'il avait devant lui, lui inspirait confiance, surement parce que tous ses amis avaient la même tête que lui, il était un peu comme ça étant plus jeune. C'est comme ça qu'Harry put entrer dans la belle villa des Andersen sans problème. Les deux hommes se dirigèrent vers la cuisine, c'était le seul endroit du rez de chaussé qui n'était pas trop en désordre, c'était l'endroit de sa femme, elle y passait beaucoup de temps. Rien que de penser à elle, il avait un petit sourire sur le visage. Walter se servit un verre d'eau et demanda au jeune homme en face de lui s'il voulait lui aussi quelques choses.

_ Environ 17 ans, c'est la femme de ma vie...

Il le savait depuis le jour ou il avait rencontré Abi, d'ailleurs il avait cru en elle quand elle lui avait promis de revenir en Australie après avoir réglé ses comptes en Angleterre. C'était une belle histoire d'amour qu'ils vivaient, et le beau brun se sentait très chanceux de ça.
Alors qu'ils étaient installés à la cuisine depuis quelques minutes à peine il put entendre du bruit, c'était les deux petits mecs et Abi.

_ Ey chérie' y a un ami pour toi.

La surprise qu'il put voir dans le regard de sa femme l'étonna, elle était le genre à être très acceuillante avec ses amis... Neal était allé dans sa chambre et Logan était bien au creux des bras de sa mère, Walter alla près d'eux pour embrasser la rouquine et prendre le petit dans ses bras.

_ Qu'est ce qui t'arrive petit prince ? Tu dis bonjour à l'ami de maman ? Il s'appelle...

Walter réalisa alors qu'il n'avait même pas demander le prénom du jeune homme, mais ce n'était pas bien grave, Abi le dirait surement ou même lui...

17ans que ce mec était donc avec Abigail….17ans…Une idée qui le mit dans un état de nervosité assez grand, au point de s'agripper à son verre que cet homme lui avait donné précédemment, essayant de faire partir un peu de haine suite à cette nouvelle qui était loin d'être inintéressante pour la suite. Car oui c’est vrai, cela faisait aussi 17ans que cette nana s’était enfuie de son bordel. A croire que la cause de cette trahison était juste devant ses yeux. Et cette idée lui donnait au fil du temps, de plus en plus envie de lui sauter à la gorge. Malgré tout il se contenta de sourire de manière très hypocrite suite à ses dires, tout en buvant une gorgée du verre d’eau. Et ce fut après quelques paroles, qu’Harry put entendre la porte d’entrée s’ouvrir…Et surtout cette douce voix qu’il put reconnaitre entre mille…Abi était rentrée. Ce fut donc le sourire aux lèvres qu’il se leva de là où il s’était assis, l' attendant impatiemment afin de l’acceuillir comme il le devait.

Lorsqu’elle put arriver dans la cuisine, la première chose qu’Harry constata, en dehors de l’état de stupeur de sa vieille amie, fut une petite progéniture qui se logeait dans les bras de cette dernière. Et c’est lorsque l’homme eut embrassé Abigail…( un geste qui ne laissa pas Harry indiffèrent d’ailleurs…) qu’il put l’entendre dire à l’enfant d’être poli en saluant Harry.
Une phrase qui lui donna doucement le sourire, tout en s’approchant vers la rouquine et ne fixant que le petit, avant de finalement se mettre à sa hauteur pour lui dire:

-Hey salut petite terreur ! Moi c’est Harry. Tu me fais un check ? *tend sa main*

Ce fut après cette courte phrase, et avoir tapé dans la main du môme, qu’Harry leva ensuite son regard en direction de la rouquine. Un regard qui était empli de malice, caché derrière de faux petits sourires en coin. Et oui….il n’en avait pas du tout finit avec elle. Et c’est donc après l’avoir vue qu’il se contenta d’ajouter.

-Bonjour Abby ! Et bah depuis le temps qu’on s’est pas vus ! T’as pas changé !

Suite à cette phrase, il rigola doucement. Car oui c’est vrai qu’ils s’étaient vus il y a à peine 3jours de cela.

17 ans que Walter avait rencontré Abi, ça aurait pu être une histoire d'un soir comme avec beaucoup d'autres, mais il était tombé sous son charme. Elle lui avait promis de revenir après un long séjour en Angleterre et elle l'avait fait ce qui avait comblé le jeune homme. Ils n'avaient pas mis longtemps avant de se marier et de commencer à fonder leur magnifique famille qui était maintenant énorme, avec des enfants de partout.
Le jeune homme ne vit pas tout ce qui passait sur le visage d'Harry car il était bien trop en train de penser à sa propre famille, à la chance qu'il avait de les avoir tous autant qu'ils étaient. Ils étaient peut être parfois difficiles, colériques et bruyants, mais il n'était pas vraiment mieux, il était un peu comme eux.
Abi finit par rentrer, elle arriva vite dans la cuisine avec Logan dans les bras et il s'empressa d'aller embrasser sa belle avant de prendre le petit qui faisait la tête. C'était rare qu'il prenne le petit pour le consoler, c'était plus la rouquine qui faisait ça, mais il changeait petit à petit pour se faire plus câlin et en plus sa belle avait un ami à la maison. Walter essaya de faire dire bonjour au petit, il le fit, Harry était gentil avec lui, mais à peine finit que sa femme lui arrachait son petit prince des bras comme s'il avait fait une énorme connerie. Rapidement elle envoya leur fils dans sa chambre pour ne plus que se retrouver qu'à 3 dans la cuisine. Elle était glaciale avec celui qui aurait du être son ami et Walter ne put s'empêcher de lui faire remarquer.

_ Abi. C'est pas des manières.

Elle n'en était pas plus chaude qu'avant, la remarque n'avait rien changé du tout... Walter était à l'ouest, il pouvait bien voir qu'il se passait quelque chose entre sa femme et cet homme, mais il ne pouvait pas décrypter ce que c'était. Leurs regards étaient comme des hiéroglyphe pour lui, il regardait et n'y comprenait rien. Etait ce un amant ? un ennemi ? un ancien petit copain ? fin bref, il était bien ailleurs de leur monde.

_ Est ce que j'ai loupé un épisode ?

Mais c’est après qu’Harry est salué très amicalement le petit, qu’il put voir Abigail retirer ce petit môme des bras de cet homme, avant de finalement l’envoyer jusque dans sa chambre. Une image qui lui donna un léger sourire. Car c’est vrai après tout. Qui voudrait laisser approcher Harry de son gosse ? Même lui le savait…Enfin le savait…Il avait appris à vivre avec cette image de parfait enfoiré pouvait-il penser.
Malgré tout ce fut ensuite qu’il se contenta de la saluer. Et le fait de la voir répondre aussi froidement, tout en lui demandant ce qu’il faisait ici, ne put qu’amplifier son sourire. Et alors qu’il allait répondre tout simplement, Harry put voir « l’homme » , avec un grand H , se mettre entre eux deux, disant à Addison que ses agissements hautain n’étaient pas nécessaire. Et cette phrase donna à Harry intérieurement, une certaine satisfaction inexplicable. Car oui ce mec semblait prendre sa défense. Une impression qui le fit doucement rire au plus profond de lui-même d’ailleurs.
Mais c’est en prenant un regard peiné, histoire de bien jouer le rôle, tout en mettant une main sur l’arrière de son cou, qu’il se contenta de répondre.

-Oh pas de soucis ne t’inquiète pas. Ce n’est pas comme si je lui avais manqué.

Et voilà. Une simple phrase qu’il dit tout en appuyant bien la dernière partie , tout en scrutant le regard d’Abigail. Un moyen pour lui de lui faire comprendre qu’il pourrait cracher le morceau à n’importe quel moment, et qu’elle n’avait donc pas intérêt à jouer les fortes dans cette posture.
Et c’est lorsqu’il eut voulut rajouter un mot, tout en retirant sa main de son cou, qu’il put entendre l’homme demander pourquoi la tension était si…Tendue.

-J’étais juste passé pour savoir comment allait les affaires de son cotés…

Oui c’est sûr que sur ce coup là…A part Abigail…Personne ne pouvait très clairement comprendre de quoi il parlait. Car c’est vrai qu’il s’en foutait complètement du travail de la jolie rousse. Tout ce qu’il voulait s’était son blé…Et puis un peu plus au passage mais il n’allait pas imposer de nouvelles règles de suite…Cela ne serait pas drôle, et surtout jouissif.

-Au faite je ne connais pas votre nom ? Harry...Harry Peterson

Une simple phrase qu’il ajouta à la suite en souriant faussement, tout en tendant la main à ce mec qu’il avait déjà mis dans sa liste noire.

Walter avait acceuilli un homme dans sa maison en pensant que c'était un ami d'Abi, mais depuis que celle ci était rentrée, elle ne semblait pas bien heureuse de le revoir, alors le papa comprit qu'il avait fait une boulette. Il ne savait pas encore l'ampleur de celle ci, mais la situation pesante lui laissait penser qu'il aurait des gros problème avec sa femme se soir, fin s'il en avait toujours une. Il avait un peu peur que cet homme soit un ancien amant de sa femme ou bien un homme avec qui elle l'avait trompé, après tout il n'était pas facile à vivre tous les jours, mais il aimait sa femme. Le jeune homme n'avait jamais été voir ailleurs, ça ne lui était jamais traversé l'esprit, et il n'arrivait pas non plus à imaginer sa femme faire ça.
Les deux adultes s'affrontaient du regard en se lançant des sous entendus qu'eux seul pouvait comprendre et ça l'énervait de ne rien comprendre. Il était prêt à péter un cable, mais il attrapa fort la main de sa femme pour garder encore un peu le contrôle de son corps, mais ça ne lui réussit pas bien longtemps.

_ Ey Ey Ey, je vous arrête là tout de suite. C'est quoi ce merdier ? Abi ?

Il voulait savoir, après tout elle était sa femme, il devait savoir s'il y avait quelque chose de mal qu'elle avait fait ou qu'il lui arrivait, il pourrait peut être l'aider, il était prof de droit, non ? Instinctivement il ressera sa femme contre lui, juste au cas où cet Harry veuillent lui faire du mal.

Harry était donc là, à s’amuser de la situation qui trainait dans la pièce. Car c’est vrai que d’un point de vue technique, c’est lui qui était le maitre du misérable destin de la jeune Abigaïl. Il pourrait cracher le morceau sur son passé des plus honteux sans trop de problème. Et cette sensation de pouvoir tout manipuler , arrivait à lui donner d’assez grandes pulsions au niveau du pantalon.
Enfin tout du moins, une pulsion qui ne dura que peu de temps lorsqu’il put voir SA rouquine, prendre la main de ce mec juste sous ses yeux.
Et c’est donc les poings serré, et le sourire un peu crispé, qu’il se contenta de regarder la scène. L’envie de leur sauter dessus se faisait de plus en plus grande, malgré tout ce n’était pas le moment de tout faire capoter s’il voulait son blé et surtout sa rouquine.

Mais alors qu’il se contenait fermement, serrant seulement ses poings tout en gardant son sourire d’hypocrite, qu’il put entendre dire de la rousse, que lorsqu’ils s’étaient rencontrés, elle était encore jeune et donc inconsciente de la vie.
Une réponse qui, au lieu de l’énerver, lui donna un sourire aux lèvres. Elle était mignonne s’était déjà sa…

-Oui c’est vrai…Une période inoubliable.

C’est vrai que sa l’était. Cette nana avait marqué une part de sa vie à jamais. D’un coté pour qu’il eut le courage de faire le tour du monde pour la trouver… Et le fait de la voir appuyer son regard sur lui, le forca à faire un geste histoire de la chercher un peu. Et c’est donc le sourire aux lèvres, qu’il eut fait un petit clin d’œil provocateur à cette dernière.

Mais alors que la situation se montrait des plus ambiguë entre Harry et Abby, il put voir cet homme commencer à s’enerver quelque peu, demandant des explications à sa…Femme ?... Malgré tout Harry ne répondit pas, se contentant de mettre les mains dans ses poches de jean, tout en regardant de manière prononcée la rouquine. C’est vrai il lui restait un peu moins d’un mois avant qu'Harry ne passe à l'action. Et il lui laissait le choix de son destin...

Walter avait l'impression que tout ce qu'il connaissait à propos de sa belle n'était que mensonge, l'homme qui état en face d'eux parlait comme s'il avait connu sa rouquine très personnellement avec lui. Mais quand il avait rencontré la rouquine, celle ci lui avait dit qu'elle était vierge et il avait trouvé ça chouette, il pouvait se racheter une conduite en devenant quelqu'un de nouveau avec elle, c'était un nouveau départ, mais si elle lui avait menti se serait comme s'il avait monté la première marche sans elle... Le jeune homme n'en menait pas large, il aurait voulu bricoler comme avant, ne pas laisser cet homme entrer dans leur maison parce que maintenant ils étaient bloqués.
Abi avoua alors qu'Harry n'était pas un ami, ce qui voulait dire qu'ils avaient été ensemble ? Qu'ils étaient ennemis ? Walter avait peur d'entendre la réponse, ils étaient bien trop dans les problèmes pour en avoir de nouveau, surtout de ce genre là.

_ Il était quoi alors ?

Pour le coup, Walter s'était un peu reculé de sa femme pour pouvoir la regarder et il se trouvait entre les deux protagonistes principaux, il était un peu comme la balle de ping pong au milieu d'un match. Il détestait cette sensation et d'ailleurs il explosa. Il attrapa l'homme par le bras et commença à le tirer vers la sortie, il devait parler à Abi et tant que tout ne serait pas clair, ils ne se reveraient plus.

_ Allez hop, vous allez foutre le camp de chez moi.

Désolée pour le temps, je me préparais pour mon avion et après j'ai un peu profité de mon premier jour en France

Harry avait maintenant les mains dans les poches, et regardait la scène de couple tout en essayant de calmer ses ardeurs et ses envies de meurtre. Car oui c’est vrai que de voir ce petit duo, se bécoter et se toucher ainsi devant lui, le rendait fou au fil des secondes, commençant même à ressentir des envies de sortir ce couteau papillon qu’il adulait tant, et qu’il ne quittait jamais. Malgré tout il ne le fit pas. L’envie de se faire rechercher pour homicide n’était pas le moment idéal. Et c’est donc le sourire crispé, qu’il se contenta d’admirer cette scène sans broncher.

Du côté gauche, Abigail qui tentait tant bien que mal de lui dire qu'elle n'était pas vraiment une sainte, sans pour autant en venir au fait, et de l’autre, ce mec qui commençait à vraiment devenir fou pour cause de ne rien comprendre. Une image qui lui donnait un certain plaisir au niveau de son membre inférieur. Voir des couples se déchirer à cause de lui l’excitait ? Très certainement….

Mais alors qu’il ne disait rien, se contentant seulement de passer au second plan pour une fois, il put sentir une main se poser sur son bras, de manière un peu brusque. Un geste qui le tira de cet état second. S’était ce mec qui le tirait vers la porte de la maison. Une idée qui mit Harry dans un état de colère immense. Il avait réussi à se contenir, mais s’il y avait bien une chose qu’il n’aimait pas, s’était qu’on le touche ainsi. Surtout ce petit loveur de quartier qui lui avait piqué sa gonzesse.
Et ce fut dans un état de folie, qu’il s’arma de son poing, lui donnant une frappe au niveau de la joue.

-Excuse-moi mec, mais s’il y a bien un truc qu’il ne faut pas faire, c’est me toucher.

Walter venait de s'en recevoir un sur la pomette, ça l'avait un peu secoué, il fallait bien l'avouer, mais il se releva vite pour aller se mettre devant sa femme. Il gardait sa main sur sa joue douloureuse, il n'était pas prêt à se battre, juste dans l'hypothèse qu'il puisse perdre et que sa femme soit laissé sans défence.

_ Abi, reste loin de lui !

Le beau brun repoussa sa femme pour qu'elle soit le plus loin possible du jeune homme. Walter regrettait d'avoir laissé cet inconnu entrer dans leur maison sans lui demander plus de précision sur qui il était et comment il connaissait Abi, il aurait du se douter qu'avec une tête pareille il ne pouvait pas être tout blanc. Le beau brun jeta un coup d'oeil à sa rouquine avant de faire un pas vers Harry, il ne le touchait pas mais le défiait du regard.

_ T'as intérêt à vite foutre le camp de chez moi, parce que si t'oses lever la main sur mes enfants ou sur ma femme...

Il laissait sous entendre qu'à la moindre entorse à cette règle, il pourrait devenir comme un chien fou, d'ailleurs il ne lui en fallait pas beaucoup plus que la situation actuelle pour qu'il devienne dingue. Walter était quelqu'un de colérique, mais au fond il était calme, mais s'attaquer à sa famille ? quelle idée stupide. Le jeune homme pourrait tuer pour eux, et même se faire tuer parce qu'ils les aimaient plus que tout.

Harry venait de foutre une belle droite en plein visage de ce mec. Au moins sa défoulait sa s’était sur ! Un peu d’excitation était même venue jusqu’à lui. A croire que ce sentiment de contrôle le faisait bander…Une idée qui lui donna un léger sourire. Surtout lorsqu’Abigail put lui demander de quitter les lieux. Et c’est donc tout en remettant les mains dans les poches, qu’il se contenta de la regarder d’un air tout à fait neutre et banal.

-Il n’avait qu’à pas me toucher. J’y suis pour rien moi au fond. Désolé mec.

Harry souriait. Bien sûr que si qu’il y était pour quelque chose. Même beaucoup... Mais bon cette idée de toujours vouloir déculpabiliser et se retirer des conflits, avait été son fort depuis gamin. Il aimait les créer…Ceci était une évidence à l’état pur…Mais il se dépatouillait toujours ensuite pour s’en tirer sans une casse.
Mais alors qu’il regardait Abigail, une grosse masse, vint se poser devant son visage, lui bloquant totalement la vue sur la jolie rousse. S’était…Ce mec…
Et le plus drôle dans l’histoire c’est qu'il osait le défier du regard, avec ses belles paroles toutes droite sorties d'un film de loveur, comme quoi Harry n’avait pas le droit de toucher à sa famille. Une vision qui lui donna un léger rire nerveux. L’envie de cogner grandissait…Harry n’avait jamais vraiment été du genre patient. Mais pourtant il ne fit aucun geste, se contentant de le regarder de haut en bas.

-Je suis censé avoir peur ? Tu veux que je me pisse dessus et que je m’excuse tout en partant en courant ?

Ce mec le défiait du regard…Harry était doué pour sa…Plutôt avec les nanas mais bon…S’il voulait jouer, Harry comptait bien le faire.
Et ce fut donc, tout en faisant un léger pas en arrière, afin de prévoir les possibles actions de ce mec, qu’il regarda le couple sans aucunes expressions sur le visage.

-Si seulement tu savais…Je me demande bien qui ne doit pas toucher les mômes….Moi ?...Ou ta femme peut être ?

Une simple réponse qu’il prononça tout en attrapant sa veste en cuir qu’il avait déposé un peu plus tôt sur la chaise où il s’était assis. D’ailleurs le fait de la remettre lui donna un certain réconfort, sachant que son fameux couteau était caché dans la poche intérieur de ce dernier. Car même s’il ne voulait pas l’utiliser, ce sentiment de contrôle, le calmait quelque peu intérieurement.

Walter s'en était mangé une et il pouvait savoir rien qu'à la force du coup que l'homme qu'il avait en face de lui n'était pas un petit rigolo. Ce dernier avait beaucoup de force et même si ça faisait mal et qu'il était secoué, il se releva pour se mettre devant sa belle, il ne pouvait pas prendre le risque de la laisser s'en prendre un. Bien sur il avait un regard glacial et très méchant, mais il était l'homme de la famille, celui qui avait le pouvoir de protéger ceux qu'il aimait alors il devait le faire sentir à l'ennemi.

_ Je ne cherche pas à t'effrayer, juste à les proteger.

Il ne voyait que du plaisir dans le regard d'Harry et il n'arrivait pas à savoir pourquoi, parce que lui était plutôt en détresse. Il trouvait ça louche qu'un homme puisse prendre autant son pied à terrifier des personnes fragiles ou juste à venir poser des problèmes dans la vie d'autrui. Walter était perdu, et aussi mal pour sa petite famille car il n'était pas certain d'être à la hauteur pour les protéger de ce type.
Harry regarda Abi, Walter put le voir et en moins d'une seconde il dit une phrase qui le retourna. Il se tourna vers sa femme, il ne pensa même pas qu'Harry pouvait l'attaquer par derrière ou quoi, il voulait juste des explications car sa allait beaucoup trop loin. Soin le jeune homme était un foutteur de troubles, soit il disait la vérité et Abigaïl avait quelque chose de grave à se reprocher.

_ De quoi il parle Abi ? Pourquoi il dit ça ?

-Si seulement tu savais…Je me demande bien qui ne doit pas toucher les mômes….Moi ?...Ou ta femme peut être ?

Harry les regardaient tout deux maintenant, ayant remis sa veste en cuir sur les épaules. D’ailleurs le coup de poing qu’il avait donné à ce mec plus tôt, eut pour répercutions de le voir ensuite se mettre en posture "Défenseur de la famille" face à lui, faisant donc obstacle à la bouille de la rouquine. S'était mignon dans un sens...

Malgré tout cette simple question qu’il avait posée comme un dilemme au jeune homme, eut pour répercussion de le voir ensuite se retourner, faisant maintenant face à Abigail.
Un geste qui lui donna un certain sourire au visage. Il avait réussi à semer le trouble dans la tête de ce mec. Une simple idée qui le rendait assez fière intérieurement.
Malgré tout il ne prononça pas un mot, se contentant seulement de les regarder, tout en s’appuyant près de la table qui était derrière lui.

Ce mec demandait à Abigail, pourquoi Harry avait prononcé cette interrogation. Une question qu’il analysa longuement avant de finalement regarder la rouquine qui était maintenant dans son axe. Une manière pour lui de bien comprendre ce qu’elle souhaitait pour la suite des évènements.

Walter essayait de lancer des signaux et même s'il avait frappé Walter et que ce dernier était du côté de sa femme, il commençait à se poser de sérieuses questions sur ce qui se passait devant lui en ce moment même. Il était maintenant face à la rouquine qui essayait de mettre la pression sur Harry, pour que celui ci s'en aille, mais avec ce qu'il avait dit Walter voulait qu'il reste, parce que s'il y en avait bien un qui pourrait lui dire la vérité, c'était bien lui. En fait il voyait mal Abi lui avouer quelque chose de très mal qu'elle aurait fait sans lui parler, elle était comme toute la famille avec lui, fermée. Oui, surtout en ce moment, il savait que ses enfants ne lui parlaient pas, mais maintenant sa femme faisait pareil elle aussi.

_ Je veux savoir la vérité Abi !!

Sa belle s'était approchée de lui, mais ça ne changeait rien à ses interrogations, ses enfants avaient beau le haïr, il ne pouvait pas les laisser être en danger. Fin c'était des grands mots, il avait quand même beaucoup de mal à voir Abigail en prédateur pour leur enfants, elle était tout ce qu'il y avait de plus doux avec les petits.

_ Est ce que quelqu'un va enfin parler, oui ou mer** ?

Walter commençait à s'énerver et sa se voyait, ses muscles se tendaient, les veines de son cou ressortaient de plus en plus et ses poings se contractaient. Il voulait savoir, il en avait assez d'être toujours celui qui était mis de côté et surtout il voulait avoir un peu d'autorité dans son monde.