Walter vivait chez son frère depuis un petit moment maintenant, c'était pas la vie dont il rêvait, mais il s'y faisait doucement. En fait, il était tellement déprimé qu'il ne faisait plus rien, même pas râler... Il passait ses journées au boulot et en rentrant il regardait la télé avec des bières avant de se coucher seul dans son petit lit.
Depuis qu'Abi avait pris les enfants, il n'avait pas été les voir en personne, mais des qu'il le pouvait il se cachait à la sortie de l'école pour les apercevoir, où il se cachait dans la foule lors de leur match, il était toujours très fier d'eux. C'était dur la vie sans eux, sans leurs bêtises et leurs petits sourires de démons, c'était aussi dur que de vivre loin de sa femme. Le beau brun n'avait pas eu le courage d'aller jusqu'à leur avocat pour parler d'un divorce, il n'était pas prêt à envisager la chose même s'il ne voulait plus d'elle pour le moment.
Un jour alors qu'il se rentrait de l'université, il put entendre des gens parler d'une femme du quartier qui faisait le trottoir, et il comprit immédiatement que sa belle était retournée sur le marché de la prostitution. Walter se renferma un peu plus en devenant très con et il finit par prendre une décision. Il avait besoin de sexe, il avait besoin de sa femme, il avait l'argent pour se payer une passe avec elle, l'équation était simple... il savait bien qu'elle s'était fait d'autre hommes, qu'elle l'avait trompé, mais lui il ne voulait pas le faire, il était encore bien trop amoureux.
Le jeune homme se débrouilla alors pour la retrouver et prendre rendez vous avec elle sous un faux nom pour pas que son mac ne l'empêche de la voir. C'est donc en début d'après midi qu'il arriva devant la porte où était senssée bosser sa femme, il frappa quelques coups et poussa la porte sans attendre. Il savait que c'était risqué, qu'il pouvait la trouver au lit avec un autre, mais elle était juste assise dans un coin à se remaquiller. Elle était toujours aussi jolie, bien qu'il remarque qu'elle avait changé, qu'elle était marquée par la violence, mais c'était le métier et il ne pouvait rien y faire.

_ J'ai l'argent, dit il lorsqu'il vit qu'elle le reconnaissait.

Walter avait amené le double de ce qu'elle demandait, elle ne voulait pas la laisser dans le besoin ou même ses enfants. Il se sentait concerné. Le beau brun s'approcha d'elle en arrivant dans son dos et posa tendrement ses deux mains sur les épaules de celle ci. Elle était vraiment parfaite et c'était sa femme, la sienne malgré ce qu'elle faisait. Ses mains descendirent et se scélèrent à la poitrine magnifique de sa belle.

_ On devrait aller se mettre au lit, non ? c'est comme ça que tu fais avec tes autres clients...

Walter avait découvert que sa femme était de nouveau sur le marché de la prostitution et comme il voulait la voir il avait pris rendez vous avec elle. Elle n'avait pas mis longtemps avant de retrouver son job favori, c'était blessant pour le beau brun qui lui galérait à la sortir de sa tête. Le beau brun avait cependant besoin d'affection et elle était la seule à pouvoir lui prodiguer ça. Abi était la femme de sa vie après tout, il l'avait aimé pendant 17 longues années et même si tout s'écroulait aujourd'hui, il pouvait toujours coucher avec lui, fin, il devait la payer pour ça maintenant.
Le beau brun arriva à l'heure devant la porte de la jeune femme et il frappa à peine avant d'entrer. La rouquine ne mit pas longtemps à le reconnaitre, mais il continua jusqu'à arriver dans son dos. Il la touchait tout tendrement jusqu'à poser ses mains sur sa poitrine, mais à cet instant là, elle bondit et s'écarta de lui. Walter ne comprenait pas, elle pouvait coucher avec d'autre homme, mais plus avec lui, il se sentit blessé et ne prit même pas la peine de répondre à sa question.
Le jeune homme continua de la regarder, elle voulait se cacher, mais avec la tenue qu'elle portait il était difficile de le faire, voir même impossible et Walter ne pouvait s'empêcher de la trouver belle. Les marques qu'elle avait sur son corps l'inquiétait, mais elle avait évité la question, elle ne devait pas vouloir parler avec lui, dans un sens il comprenait, il l'avait abandonné elle et les enfants.
Walter s'allongea sur le lit et regarda immédiatement le plafond pour ne pas que son corps réagisse bêtement et qu'il se retrouve comme un chien auquel on aurait retiré son os. Il ne voulait pas se retrouver avec une érection pour rien en bref. Il prit l'enveloppe d'argent à l'aveugle et la déposa sur la table de chevet, il y avait presque 2000$ dedans, presque tout son salaire en fait parce qu'il ne voulait pas les laisser dans le manque.

_ Viens au moins t'allonger contre moi, murmura-t-il en tournant doucement la tête vers elle.

Il se tourna sur sa tranche pour qu'elle puisse venir contre lui comme avant, se serait suremen différent en un sens, mais il avait besoin de retrouver un peu de tendresse. Il se détestait d'être aussi amoureux après ce qu'il vivait avec elle, il voulait être en colère plutôt que déprimé, mais il n'y arrivait pas.

La présence de walter ne semblait pas plaire à Abi, mais il ne voulait pas partir, il était bien dans cette pièce avec elle, c'était l'effet qu'elle avait sur lui. Rien que de la voir le rendait un peu plus heureux, elle était jolie, moins joyeuse et pétillante qu'avant, mais il pouvait totalement le comprendre. Comme la belle l'avait repoussé, il était allé s'installer seul sur le lit pour essayer d'apaiser la douleur qu'il pouvait ressentir à cause de ce geste. Cependant lorsqu'il tenta une nouvelle fois de la faire venir à lui, elle accepta et se retrouva vite dans le creux de ses bras. Ca faisait beaucoup de bien de la retrouver et il la serra un peu contre lui en posant un baiser sur le haut de sa tête.

_ Tu me manques aussi red head.

Le beau brun était sincère, il avait besoin de sa princesse, il était amoureux d'elle depuis 17 ans, c'était dur de s'en défaire, mais il y avait cette histoire de prostitution... En plus elle avait repris de l'activité si rapidement, comme si elle aimait faire ce job et il flippait à cause de ça, peut être que pendant tout ce temps il ne l'avait pas satisfaite. Il lui refit un bisou avant de lui montrer l'enveloppe sur la table de chevet.

_ C'est un peu d'argent pour que la vie soit plus facile pour toi et les enfants, pi y a 100$ pour l'anniv de Logan.

100$ pour un enfant c'est beaucoup, mais il voulait qu'il puisse avoir le plus beau des cadeaux, mais dans le même temps il ne savait pas ce que le petit aimait. Il avait bien une idée, il voulait lui offrir une palette de crayons, signé Walter sa ne passerait pas, mais signé maman, se serait nettement mieux.

_ Tu préfères ce que tu fais ou quand on le faisait tous les deux ? demanda-t-il pour se rassurer.

Walter ne savait pas encore si c'était une très bonne idée d'être venu là, mais en tout cas la voir lui faisait du bien. Il apprécia encore plus lorsqu'elle vint se caler dans ses bras et qu'il put la serrer fort contre lui pour pouvoir la retrouver un peu comme avant, c'était réconfortant. Il n'y avait pas tant de malaise entre eux et il n'eut pas trop de mal à commencer à lui parler. Rapidement la conversation dévia vers les enfants et il se mit à sourire tristement. Ses 5 monstres lui manquaient énormément, il regardait souvent des photos d'eux, les espionnaient, mais c'était leurs cris, leurs bêtises, tout ce qui faisait qu'ils étaient des enfants qu'il voulait retrouver. Le jeune homme ne voulait pas pour autant revenir d'un coup dans leurs vies s'ils ne le souhaitaient pas alors il pensa à un marché avec sa belle.

_ Si tu reviens t'installer dans la maison, je viendrais à l'anniversaire de Logan...

Venir à l'anniversaire de Logan ferait plaisir au petit garçon et il pourrait revoir tous ses enfants, il en profiterait aussi. Abi devait accepter le marché, au moins pour lui faire un peu plaisir, elle le devait bien après tout le mal qu'elle lui avait fait. D'ailleurs Walter avait une question importante à lui poser, il ne s'attendait cependant pas à recevoir une réponse qui le ferait trembler intérieurement. Elle savait utiliser les mots et le beau brun ne put retrouver la parole qu'après un petit moment de silence.

_ Merci.

Walter se rapprocha doucement de son visage et posa une main sur sa joue avant de venir sceller ses lèvres aux siennes avec beaucoup de tendresse. Il en avait vraiment besoin de se baiser alors il y mettait de l'amour, les gestes étaient tellement plus facile à faire que de dire avec des mots. Il finit quand même par s'écarter, mais pas de trop, il voulait lire ce qu'Abi pensait de ce qu'il venait de faire, il ne voulait surtout pas de malentendu. Il n'était pas là pour coucher, fin au début si, mais les sentiments faisaient qu'il avait changé de tactique, maintenant il voulait juste retrouver un peu de tendresse avec sa femme même si celle si était une prostituée.

Walter ne pensait pas qu'au premier contact avec sa belle il craquerait et lui demanderait de revenir dans leur maison. Il avait beau ne pas y vivre à l'instant, ça avait une signification importante pour leur couple, c'était là que la plupart de leurs bons moments s'étaient déroulés. Sa rouquine le regarda comme s'il avait dit quelque chose d'improbable, pourtant il le voulait vraiment.

_ Je reste un peu chez mon frère depuis que tu es partie, mais je pourrais passer plus souvent te voir si tu reviens.

Le jeune homme savait qu'il devait lui dire qu'il ne vivait plus à la maison pour ne pas qu'elle se fasse de fausses idées, mais cette proposition signifiait qu'il voulait qu'elle revienne un peu plus près de lui. Il lui avait craché tellement d'horreur au visage lorsqu'il avait appris pour la prostitution, mais maintenant il commençait à voir que sa femme lui manquait et c'était cela qui était important pour lui. En ouvrant les yeux il pouvait voir qu'elle n'était pas heureuse avec son job, elle l'avait repris assez vite, mais c'était pour l'argent et sous la contrainte d'un homme... De toutes façons ce n'était pas la femme qu'il aimait, celle qu'il aimait c'était la maman de ces 5 petits monstres, celle qui était tendre et amoureuse.
Walter avait une chose qui lui trottait dans la tête depuis qu'il avait appris que sa femme était une pute, il voulait savoir s'il était toujours unique pour elle. Pas d'un point de vue sentimentale, il se doutait quand même qu'elle l'aimait, mais d'un point de vue sexuel, parce qu'après tout elle lui avait menti depuis le début. Abigaïl se mit alors à lui dire de très jolies choses qui le firent craquer, il était si unique pour elle, fin c'est ce qu'il comprenait avec ce qu'elle disait. Le beau brun se releva un peu et posa ses lèvres sur celle de sa femme avec tendresse, enfin un pas en avant pour eux, mais quand elle répondit avec encore plus de passion, il s'enflamma avec elle. Sa rouquine devenait brulante et il la fit venir sur lui pour pouvoir l'entourer de ses bras. Walter avait du mal à se tenir, sa femme lui avait manqué et maintenant elle était presque nue sur lui... mais il ne voulait pas lui faire faire des choses qu'elle regretterait alors il l'arrêta en posant ses mains sur ses joues avant de parler en la regardant dans les yeux.

_ C'est ce que tu veux vraiment ?

Walter n'était pas certain qu'il était prêt à retourner vivre avec les enfants et sa femme parce qu'il en avait encore beaucoup sur le coeur. Cependant le regard de sa femme, mais aussi le fait que ses enfants lui manquait lui donnait un peu envie d'accepter. D'un autre côté il avait peur de redevenir comme avant, vous savez ce type froid et colèrique alors il hésitait franchement avant de se rendre compte qu'il ne pouvait pas.

_ C'est mieux pour les enfants si je ne suis pas à la maison avec vous.

La rouquine était allongée contre lui et sa ne le laissait pas sans réaction, et quand il réussit à se laisser un peu aller il put sentir que son corps se tendait de plaisir. Elle répondit à son baiser et Walter la fit venir sur lui, il avait vraiment envie de lui faire l'amour. Le jeune homme, après avoir eu l'accord de sa femme, lui enleva son déshabillé et lui toucha la poitrine avec tendresse, c'était exactement ce qu'il lui fallait à cet instant. Il déboutonna rapidement son jeans car ce dernier était trop serré autour de l'érection que lui faisait avoir sa femme, surtout dans l'accoutrement dans laquelle elle était.

_ Je te changerai pour rien au monde.

Le père de famille savait que sa femme continuerai à être une prostitué encore pour un long moment, il le savait parce que quelque part elle devait apprécier un côté du job pour l'avoir repris si vite, il ne lui en voulait pas pour ça, il avait d'autre raison. De toutes façons il avait d'autre chose en tête, il devait lui faire l'amour, il la fit rouler pour passer sur elle et lui retira le peu de vêtements qu'elle avait. En moins d'une seconde il se retrouvait entre ses cuisses pour la titiller du bout des doigts, vite remplacé par sa langue qui se régalait de l'intimité de sa jolie rouquine. Il adorait la faire juir comme ça et il le voulait vraiment, la voir se tendre de plaisir sous son corps ne pourrait que lui faire du bien. Walter s'occupait du clitoris de sa belle, mais il n'oubliait pas de caresser la poitrine de celle ci avec une infime tendresse que lui seule pouvait avoir pour elle.

Le couple parlait de revenir vivre ensemble, mais Walter se sentait bloqué à cause de son tempérament avec les enfants. Il en avait envie pourtant... Il aurait tout fait pour sa famille, mais il se connaissait assez pour savoir que dans les coups durs, lorsqu'il était le plus vulnérable, il était aussi le plus agressif et colérique, car c'était son moyen de se défendre. Sa belle lui avoua que les enfants avaient peur du divorce et il ne comprit pas tout de suite pourquoi, ces petits ne l'aimaient pas alors avoir leur mère pour eux seuls devaient les combler... à moins qu'ils ne l'aiment un peu comme lui répétait Abi depuis toujours.

_ Tu en as peur toi aussi ?

Lui, il en avait peur, il savait bien qu'il ne pouvait pas vivre sans sa femme, il l'aimait malgré tout ce qu'elle faisait de travers en ce moment. Il l'avait contre elle alors il la serra un peu plus pour lui faire sentir qu'il tenait à elle. Le beau brun connut vite la meilleure des sensations depuis bien longtemps, un simple baiser de la part de sa femme, il profita et rapidement l'ambiance se réchauffa et ce n'était que du bénéfique pour lui. Il retrouva ses repères et entama une descente brûlante vers l'intimité de sa femme. Il prenait soin d'elle comme toujours tout en réalisant que certains ne l'avait pas fait, ça l'énervait, mais il avait peur qu'elle s'enferme sur elle même s'il en parlait, il préféra alors ignorer la chose. Walter avait toujours fait passer le plaisir de sa femme avant le sien, et c'est pour ça qu'il s'appliquait autant pour la faire jouir, il prenait du plaisir en faisant ça, mais ce n'était rien comparé à sa rouquine qui arrivait toujours au plaisir extrême. Elle le fit revenir sur elle et ils s'embrassèrent, c'était une preuve d'amour de s'embrasser et ils s'en donnaient plein car c'était plus simple que les mots. D'ailleurs, il ne voulait pas s'arrêter et la laisser tapoter la table de chevet en pensant qu'elle voulait éteindre la lumière, mais non. La seconde d'après, il sentit qu'elle lui tenait le membre et qu'elle glissait un morceau de plastique dessus. Ca lui coupa toute envie, il se releva complètement meurtris de ce qu'elle faisait, le morceau de plastique ne resta pas bien longtemps sur lui d'ailleurs.

_ Je suis pas un de tes clients Abi !

Walter semblait déboussolé par sa femme, il avait eu à se protéger au tout début, mais après quelques mois à peine ils avaient abandonné les préservatifs... il avait eu confiance en elle pour les autres hommes, mais aussi pour la contraception et elle ne l'avait pas trahis. Mais là, lui coller cette capote sur son membre alors qu'il était là pour lui faire l'amour, pas pour la baiser comme tous les autres, il n'avait pas aimé du tout.

_ J'aurais du m'en douter que tu m'avais déjà jeté hors de ta vie.

Walter ne voulait pas divorcer, s'il y avait divorce se serait parce qu'Abi le lui demanderai et il espérait bien éviter ça. L'avoir dans ses bras lui donnait l'espoir qu'il pouvait peut être la récupérer un jour et la ramener avec lui à la maison, peut être pas tout de suite, mais bien assez vite pour qu'il puisse en voir le bout.
Les deux amoureux s'enflammèrent vite et Walter partit vers le bas ventre de sa femme qu'il titilla jusqu'à la faire se tortiller de plaisir, il retrouvait enfin un peu de ce qu'ils étaient avant. La voir gémir sous ses coups de langues était bon pour son égo et il se donna à fond jusqu'à ce qu'elle jouisse. Sa belle le ramena à elle, mais elle fit l'erreur d'essayer de lui mettre un préservatif. Il n'était pas un de ces clients alors il ne comprenait pas, depuis qu'ils étaient tout jeunes ils ne se protégeaient plus vraiment. Walter était plus blessé qu'en colère, et pourtant ses traits de visage ne montrait que de la tension, de la force et du danger. Seulement avec ce qu'elle lui avoua il s'adoucit et revint s'assoir près d'elle avec son pantalon toujours ouvert.

_ Tu as quelques choses ? Abi... Les bleus disparaissent, mais pas toutes les maladies.

Elle était maman avant d'être prostituée alors elle devait faire attention, elle ne devait pas se chopper le sida ou une autre connerie comme ça parce que sans elle les enfants seraient perdus. Il la reprit contre lui comme s'il voulait la protéger en recommençant à lui faire de petits baisers sur le haut du crâne. Il descendait doucement en suivant les lignes de son cou, puis de sa clavicule jusqu'à atterir sur sa poitrine qu'il prit soin de câliner du bout de la langue. Il se dégagea de son jean parce qu'il avait vraiment envie d'elle et descendit juste assez son boxer avant de se glisser entre ses cuisses sans pour autant la pénétrer.

_ Si tu as quelque chose on l'aura ensemble.

C'était totalement stupide, mais il partageait tout avec sa femme depuis 17 ans, il était prêt à partager la maladie s'il le fallait, puis ce n'était qu'une hypothèse après tout. Le jeune homme fit alors un léger mouvement de bassin pour rentrer dans l'intimité de sa femme. C'était infiniment bon, il se sentait à sa place et entama des mouvements de bassin en ayant ses bras en appuis autour du visage de sa femme.

Walter avait mal de voir sa femme lui imposer un préservatif, c'était comme s'ils brisaient la confiance qu'il y avait entre eux. Cependant lorsqu'elle lui avoua qu'un client lui avait fait du mal, l'avait même à moitié violé, il se sentit coupable. Il ne l'avait pas protégé et pourtant c'était son rôle de mari...

_ Il doit pas contrôler tes clients ?

C'était plus facile de balancer la faute sur Harry que de lui avouer qu'il s'en voulait. Pi Harry, c'était le mac, celui qui devait contrôler les clients, elle lui donnait surement une partie du fric pour ça. Malgré le fait qu'il accuse, il s'en voulait toujours et la câliner lui permettait d'oublier, il l'embrassait tendrement tout en descendant sur elle. Le jeune homme finit par retrouver sa place et tenta de lui faire l'amour, mais elle le repoussa en se débattant. Ce fut le coup de grâce et le beau brun s'écarta pour de bon de sa femme et partit s'enfermer dans la salle de bain. Non, il ne pleurait pas, mais il se trouvait bien con d'être venu là, il n'avait fait que souffrir un peu plus. En se regardant dans la glace il se trouvait pathétique et sous le coup de la colère il déversa ses coups sur le mur. La main qu'il utilisait pour cogner finit par le rappeler à l'ordre en lui faisant sentir qu'il avait mal. Walter réalisa alors qu'il ne pouvait plus réagir comme ça, il avait une vie après cette femme qu'il aimait éperdument, mais pour cette vie il avait besoin de ses deux mains, pas d'une et d'une autre cassée, fin il aurait peut être du songer à ça avant. Sa main gonflait déjà et certaines zones laissaient filer du sang. Un petit coup d'eau, enfilé dans la poche et il ressortait de la salle de bain la tête basse. Il était prêt à partir, mais il releva quand même la tête vers elle.

_ Te faire l'amour, t'aimer c'est n'importe quoi ?

Le jeune homme vivait très mal le fait de se faire repousser, ses enfants le faisaient tellement souvent qu'il ne pouvait pas accepter que sa femme le fasse elle aussi. C'est pour ça que lorsqu'elle se débatit pour qu'il arrête de lui faire l'amour il se sentit blessé et partir se cacher dans la salle de bain. Il était sourd à ce qu'elle essayait de lui dire, il voulait hurler, se libérer de ce que son coeur lui disait, il voulait s'enfuir de ce monde où la personne qu'il aimait ne l'aimait plus. Walter était si mal qu'il s'en prit au mur en balançant de toutes ses forces sa main gauche sur celui ci, il se faisait mal, une douleur qui le distrayait une seconde d'une douleur encore pire. Le beau brun finit par passer de l'eau froide dessus et la cacher avant de sortir. Elle était là en larme devant lui, mais il ne la regardait pas, il ne pouvait pas jusqu'à ce qu'il lui pose une question. Elle disait non, mais elle ne disait pas qu'elle l'aimait ou qu'il était spécial pour elle, et ça n'aida pas à arranger les choses.

_ Mieux que quoi ? Que toi ? Personne n'est mieux que toi !

Walter s'accrocher, il l'aimait, il aurait voulu la garder jusqu'à la fin de sa vie, mais elle n'avait pas les mêmes plans pour eux apparament. Il fit un pas en sa direction et elle se retrouva entre le lit et lui, c'était comme s'il lui laissait un choix, son métier ou lui, si elle voulait être la pute ou la femme... Après tout il avait payé, si elle ne voulait pas d'amour, il s'offrirait juste une partie de jambe en l'air avec elle sans se préoccuper du reste, mais en tout cas, elle allait finir sous lui.

_ Tu ne m'aimes plus depuis longtemps...

En vivant avec elle pendant 17 ans, il avait appris qu'en la poussant un peu dans ses retranchements on obtenait parfois des résultats hallucinants. Il sortit sa main blessée de sa poche et la posa avec sa jumelle sur les joues de sa femme qu'il positionna de manière à ce qu'elle le regarde droit dans les yeux.

_ Tu ne m'as même jamais aimé...

Walter s'était vraiment fait mal à la main en frappant ce mur, mais ça lui avait fait beaucoup de bien et maintenant il avait assez de sans froid pour parler à sa femme. Il avait peur de la perdre et surtout de la perdre en se faisant repousser de manière si violente alors il y allait à petit pas. Abi semblait vouloir le voir avec une autre femme, mais pour lui ce n'était même pas envisageable, elle lui suffisait.

_ Mais j'en veux pas d'autres, je l'aime cette pute !

Elle s'était appelé par ce nom et il l'avait repris, car si c'était comme ça qu'elle se voyait, il était prêt à la prendre tel qu'elle était. Elle serait peut être pute, mais elle serait sa femme, sa belle qu'il aimait plus que tout. Cependant la bataille n'était pas gagné, elle ne disait pas qu'elle l'aimait, elle lui demandait de partir pour retrouver l'amour, chose qu'il ne voulait pas, mais après 17 ans de vie commune il savait bien des choses sur sa femme. Walter commença à la pousser doucement, puis plus franchement dans ses retranchements, il voulait la forcer à lui dire je t'aime. Il lui attrapa le visage malgré que sa main lui fasse un mal de chien et quand enfin elle sortit les mots tant attendu il l'embrassa de manière desespéré. Il ne voulait plus la quitter, le baiser s'intensifiait et il ne pensait plus à respirer, il la voulait elle c'est tout.

_ Je l'ai su dès le début que tu serais ma femme...

Abigaïl était en pleur, mais il continuait de la harceler jusqu'à ce qu'elle craque et à cet instant il se sentit libéré d'un poids. Il se mit à l'embrasser avec beaucoup de passion et elle y répondait, le jeune homme pouvait sentir les larmes de sa belle se glisser entre leurs lèvres. Walter continuait de la serrer contre lui quand elle lui balança une phrase qu'il avait dit quelques semaines auparavant. Il se doutait qu'il l'avait blessé, mais il l'aimait, il ne pensait plus comme ça après presque 1 mois sans sa femme.

_ Je n'aurais pas eu les 17 plus belles années de ma vie.

Pour une fois qu'il était sincère à 100%, il avait vécu ses plus belles années avec elle et il en voulait d'autre. Le jeune homme voulait finir ses jours aux côtés de sa rouquine, c'était ce qu'il y avait de plus important pour lui.

_ J'aimerai avoir encore un peu de temps avec toi... on pourrait même faire le sixième dont tu me parlais il y a quelques années.

Walter était un peu vicieux pour le coup, lui proposer un enfant de plus c'était comme tenter un chien avec un os, elle suivrait, elle adorait les enfants et c'était toujours un bon médicament pour leur couple. Pi même si ce n'était pas un enfant, il pourrait redevenir ce joli couple avec leur 5 enfants et peut être un chien, un poney, un truc pour égayer leurs vies.

Walter tentait d'appater sa femme en lui proposant de lui faire un enfant, il put voir à travers les larmes un petit sourire et il en fut soulagé. Elle n'était pas tant contre que ça et rien que d'y parler il voulait s'y mettre. Pas que se mettre à la conception, il voulait voir le ventre de sa belle s'arrondir, la voir devenir folle et la calmer à coup de chocolat chaud, il voulait acheter de la layette et faire partager les plus grands l'arrivée de ce bébé. Il y avait encore un long chemin pour ça, mais si tout se passait comme il fallait, peut être que sa deviendrait réalité.

_ Et moi je suis certain qu'on pourrait... parce que cette fois je t'aiderai pour de vrai.

C'est vrai, Walter n'avait pas toujours été à 100% avec sa femme après ses grossesses, il avait du mal à se lever pour les biberons de la nuit, il ne fallait pas trop compter sur lui pour changer les couches et encore moins pour les vomis, mais pour le reste il était très câlin avec les petits, jusqu'à ce qu'il souffle leur deuxième bougie. Après il devenait un monstre, mais si elle lui donnait une nouvelle chance il serait un bon père pour son nouveau monstre et il s'améliorerait avec tous les autres.

_ Hey chérie, faut pas que t'ai peur, je suis là. J'irais trouver un marché avec lui pour qu'on le rembourse, je pourrais prendre une deuxième job, bosser pour lui, je sais pas, on verra. J'ai juste envie de te retrouver.

Il était sincère et la voir si effrayé le mettait mal à l'aise alors il la souleva et l'allongea avec lui au lit. Juste elle dans ses bras.