Abigaïl avait le don pour lui faire comprendre qu'il était le pire homme qu'elle aurait pu choisir pour être père, il ne disait jamais rien pour répondre à ça, mais il en souffrait au fond de lui. Il essayait de bien faire, mais il n'y arrivait pas, c'était dur pour lui de leur dire je t'aime ou de leur faire des câlins... De toutes façons, les petits ne voulaient plus de lui, c'était une affaire réglée. Walter allait devoir tirer un trait sur voir sa femme enceinte de nouveau, la voir comme il l'aimait le plus, pouvoir se rattraper auprès de ses enfants... Il devait oublier qu'il était père, fin qu'il l'avait été avant de baisser les bras comme l'avait fait son père avec lui lorsqu'il avait décidé de ne pas bosser dans l'industrie de la restauration.

_ Ok...

Sa rouquine ne devait pas le croire capable de l'aider, elle n'avait pas le même regard qu'il avait sur elle. Il savait pourtant que s'il se donnait un coup de pied au cul il pourrait changer des couches, ramasser après les petits et donner les biberons, il pouvait... Le truc était qu'il flippait, il était maladroit avec les petits, il faisait de son mieux, mais Abi n'hésitait jamais à le reprendre ce qui lui faisait comprendre qu'il était nul avec les bébés, mais qu'en plus elle le surveillait parce qu'elle aussi le savait.
Walter tira juste un trait sur la conversation, parce que malgré les larmes de sa belle, il voyait qu'elle rigolait un peu en le voyant lui en tant que père d'un sixième enfant. Il préféra l'emmener sur le lit et la faire parler d'autre chose pour ne pas réagir de trop à la discution bébé.

_ Ok, bosse pour lui si tu penses que c'est ce qu'il y a de mieux pour toi.

Sa le décevait qu'elle veuille continuer de coucher avec Harry alors qu'il était là maintenant, il ne devait pas être si important pour elle au final. Il ne savait plus trop quoi faire de plus, il allait de déception en déceptions.

_ Il sait peut être s'occuper des gosses lui.

Si Abi n'était pas prête à avoir un sixième enfant de lui il pouvait le comprendre, il était nul avec les petit et surtout elle avait besoin d'un ventre plat pour faire son nouveau job, mais ça lui faisait un peu mal d'entendre un refus. Les enfants c'était plutôt sa femme qui les voulait, lui il aimait bien ça, mais il savait qu'il n'était pas toujours parfait avec eux, il avait refusé d'avoir un sixième un an auparavant, c'était au tour de la rouquine de le faire cette fois ci.
Le beau brun ne s'arrêta pas à ça et emmena sa femme sur le lit pour passer à autre chose et essayer de faire en sorte qu'elle se détende un peu dans ses bras. Il sortit des mots qui la mirent sur la défensive, il comprenait pourquoi, mais quand il la vit se redresser pour pleurer toutes les larmes de son corps il se sentit crétin. Il était à deux doigts de s'excuser quand elle lui fit une demande qu'il ne pouvait pas accepter, les enfants avaient besoin d'elle et il ne laisserait rien lui arriver. C'était décider, il allait la faire arrêter, il allait reprendre les choses en main pour sauver sa princesse, fin sa femme.

_ Pardon ? Je ne me suis pas marié avec toi pour te laisser te faire tabasser par des crétins pervers, il ne t'arrivera rien parce que tu vas arrêter ce truc et je vais le rembourser. Je vais vendre mon cabinet d'avocat...

Walter savait que son cabinet valait plusieurs centaines de milliers de dollars, et même si c'était la chose la plus précieuse qu'il avait financièrement parlant, il était prêt à y renoncer pour sa femme. Sacrifier son amour de la justice pour elle. Il avait toujours la fac, pi il trouverait sans trop de mal un autre cabinet d'avocat, il ne serait probablement plus le grand boss, mais il pouvait vivre avec ça. Le jeune homme se releva à son tour et se glissa dans le dos de sa femme en faisant glisser ses mains le long de son dos pour qu'elle soit bien à lui.

_ Je veux que tu ne sois qu'à moi.

La belle rouquine semblait désespérée devant son mari et il continuait à essayer de lui prouver qu'il l'aimait, mais ce n'était pas facile parce qu'il n'avait jamais été doué avec les mots. Walter se retrouva vite dans son dos à essayer de la câliner pour qu'elle se détende contre lui. Sa lui faisait penser lorsqu'Abi avait accouché de Maya, la douleur avait été-t-elle que pour la première fois de sa carrière de papa il avait du l'aider pour tenir le coup. Il s'était installé dans le dos de celle ci et l'avait gardé bien dans le creux de ses bras pour qu'elle oublie la où elle était... fin essaye.
Walter lui proposait de vendre son cabinet d'avocat pour pouvoir payer sa dette et c'était quelque chose d'énorme pour leur famille, mais il était prêt à se sacrifier pour eux, sans problème.

_ C'est pas toute ma vie et tu le sais bien. Toi et les enfants vous êtes tout pour moi.

Il fut heureux de la sentir se détendre dans ses bras et il la serra un peu plus pour la garder pour lui. Sa femme était tellement pour lui qu'il ne voulait la perdre pour rien au monde, surtout pas pour une histoire vieille de 17 ans, fin même si c'était de nouveau d'actualité.

_ J'étais heureux, t'étais terrifiée.

Le jeune homme se laissa tomber sur le lit en emportant sa femme et en quelques secondes il retrouva le visage de celle ci qu'il embrassa avec tendresse. Elle était précieuse et il devait faire attention à elle. Il avait sa main sur sa hanche et pas sur ses fesses comme il l'aurait fait avant, il voulait juste être le mari parfait pour cette femme qui le méritait.

_ On pourrait vivre avec juste mes boulots. J'aimerai que tu profites un peu de ta vie...

Walter voulait que sa femme oublie un peu le monde des obligations et commence à penser à elle, à sortir pour s'amuser, aller faire du shooping, regarder la télé pendant qu'il ferait le diner. Il voulait le meilleur pour elle et pour cela il était capable d'endosser plusieurs boulots. La fac, un poste d'avocat et peut être coach pour des jeunes surfeurs, il ferait tout pour sa belle et ses enfants.
Le jeune homme avait vu dès le début qu'Abi avait peur, il avait essayé d'ignorer ses cauchemars ou les fois ou elle perdait son jolie sourire au détour d'une rue, il se disait qu'elle était différente, qu'elle avait des choses en tête. S'il avait su que c'était à cause d'un homme, il aurait été tuer ce dernier, mais il ne l'avait appris qu'aujourd'hui. Sa belle avait le droit d'avoir un peu la paix et il allait lui offrir ça sur un plateau doré. Bref, il prenait soin de la détendre en la câlinant, en cherchant à faire en sorte qu'elle oublie ce qu'elle faisait pour gagner sa vie. Walter eut une belle récompense quand elle finit par accepter de revenir à la maison et après une discution pareil, il était prêt à rentrer lui aussi pour retrouver sa vie de papa et mari aimant.

_ Ca me fait plaisir d'entendre ça.

Abi se rapprochait de lui, elle s'étendait de plus en plus sur son corps en oubliant dans quelle tenue elle était, Walter lui ne l'oubliait pas et commençait à crier au secour. Elle était jolie, elle l'avait chauffé auparavant et maintenant elle se collait à lui en lui faisant de beau sourire, ce n'était pas vraiment fairplay de sa part. Le malheur arriva et il sentit son jean se tendre sous la grosseur de son membre, il essaya de le dissimuler, mais c'était pas évident alors avec sa main il tenta vainement d'appuyer dessus pour faire partir la bosse.

_ Désolé.

Walter ne disait pas non aux paroles de sa femme, s'il bossait et qu'elle aussi, ils auraient assez d'argent pour satisfaire tous les petits. C'était ce qu'il voulait, assez d'argent pour satisfaire tout le monde, les emmener en vacances, leur acheter des cadeaux tous les jours et les voir sourire. Il était papa avant tout, même s'il était très mauvais dans ce rôle son rêve restait de les voir tous heureux, d'avoir une maison remplie de monstres heureux.

_ Ils parlent de moi des fois ?

Il voulait le savoir pour la bonne raison qu'il savait pas trop si ses enfants l'aimaient toujours, ou pire s'ils se souvenaient de lui. Il était un peu curieux. Walter se retrouva en train de la détendre alors que son corps à lui se tendait sous la douceur et la beauté de sa femme. Elle était tout comme il l'aimait, elle était femme plus que prostitué à cet instant, il craquait de nouveau sur elle. A force de la regarder avec des yeux envieurs son membre se réveilla et il se retrouva avec une belle érection qu'il n'arriva ni à cacher ni à faire disparaitre. Abi en rigola doucement avant de lui ouvrir son jean, elle en sortit ce qui le gpenait et entama une gaterie qui ne le laissa pas sans réaction.

_ OOOh Abi.

Son corps était tendu comme jamais, il ne pouvait retenir ses râles de plaisir. Walter était obligé de se refroidir un peu intérieurement pour ne pas que sa vienne trop vite, il en avait tellement envie, il ne voulait pas vraiment se résister. Il finit par la repousser et écarter la culotte de sa belle en remontant sur elle. En bon élève il avait retenu la leçon et enfila un préservatif d'une main alors que ses lèvres embrassaient celle d'Abi. C'était tout parfait mais quelqu'un toqua à la porte et le jeune homme se leva sans s'habiller.

_ Elle est occupée !!

Avant de claquer la porte et de retourner vers sa femme avec un petit sourire en lui faisant signe de venir le voir de plus prêt pour qu'il s'occupe d'elle.

Walter aimait parler des petits monstres parce qu'ils lui manquaient beaucoup, il pensait à eux tous les jours du matin au soir. Il se doutait qu'ils ne devaient pas l'attendre avec grande impatience, mais il devait aller de l'avant pour tenter de se faire pardonner. Abi avoua que les enfants n'étaient pas en grande forme, mais il avait du mal à croire que c'était à cause de son absence, cependant il voulait les remettre dans le chemin de l'enfance heureuse.

_ Ils ... On pourrait les emmener au zoo ensemble. C'est bien mon fils ce petit bonhomme.

Il ne pouvait pas être plus fier de Neal... Son aîné et lui n'avait pas de bonnes relations et pourtant pour l'occasion, ils se ressemblaient beaucoup. L'enfant ne semblait pas se rendre compte qu'il avait eut le meilleur de son père, car pendant les premières de sa vie il s'était occupé de lui avec beaucoup d'amour, il avait fait de son mieux jusqu'à ses 3 ans, 1 an de plus que tous les autres. Bref, le fait qu'il drague sa prof ne plairait peut être pas à Abi, mais lui il le pousserait à continuer jusqu'à ce qu'il arrive à l'avoir, bien entendu il lui ferait un petit cours de sexualité, il ne voulait pas être grand père si jeune.
Après avoir parlé d'eux, la conversation dériva et de fil en aiguille Walter se retrouva à moitié nu, avec sa femme en train de lui faire une gaterie. C'était bon et avec ça il n'avait plus envie de partir, ni même de s'arrêter à ça alors avant qu'il n'éjacule, il poussa sa femme et lui passa dessus avec énormément de douceur. Le jeune homme fit comme elle le voulait en enfilant un préservatif mais avant qu'il ne puisse commencer, le client suivant frappa à la porte. Ce n'était pas dans son programme et il l'envoya ballader comme s'il n'était rien avant de retourner vers sa femme qui était de plus en plus sexy.

_ Il insistera pas bien longtemps quand il va t'entendre hurler mon prénom.

Il réhaussait son égo en allant prendre sa femme contre lui, il retrouva ses lèvres en l'allongeant sur le lit. Il ne voulait pas aller trop vite, mais il ne tenait plus alors il se glissa entre les cuisses de sa femme et s'inserra lentement en elle jusqu'à la garde. Il ne la quittait pas des yeux et quand il commença son va et viens il mordilla les seins de sa belle pour l'emmener un étage plus haut dans son plaisir. C'était elle avant tout, comme toujours, fin... quand c'était lui qui s'occupait d'elle.

Neal était le plus grand, celui qui comprenait le mieux ce qui se passait à la maison et justement il ne trouvait pas sa normal que son père hurle sur tout le monde. Walter ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, il y avait du conflit pour sur entre eux deux, sa guelait beaucoup, mais ça ne l'empêchait pas d'aimer son fils plus que tout. S'il retournait à la maison avec les enfants, l'ainé serait le premier à avoir une conversation avec son père, il y tenait beaucoup.
Ils parlèrent d'aller au zoo, ça n'allait pas être simple, 5 enfants à surveiller ce ne l'était jamais, et c'est pourquoi ils ne sortaient pas souvent en famille. Mais là ils devaient pouvoir le faire, Neal était grand, Maya en fauteil, Chloé était toujours calme, puis il se doutait qu'Emily serait à plat, elle était la plus sensible de tous leurs enfants malgré le fait qu'elle cache sa derrière sa carapace... comme quelqu'un d'autre dans cette famille d'ailleurs, pi Logan, lui il lui faudrait une laisse, ce gamin ne manquait pas d'énergie, bien au contraire.
Abi parla de Neal qui était plus à fond sur sa prof de soutien que sur ses cours, ça ne l'étonnait pas, il était passé par ça lui aussi, il s'était tapé sa prof et avait arrêté de bosser juste pour se la taper à chaque cours de soutien, c'était la belle vie. Il espérait la même chose pour son fils, parce que sa vie de tombeur avait été super... fin avant de rencontrer sa belle rouquine.

_ Un gamin qui a les gênes de son père.

Ils s'arrêtèrent de parler des enfants et comme s'il ne suffisait que de ça, ils s'enflammèrent. Le prochain client ne les arrêta même pas, ils en avaient bien trop envie pour renoncer à une partie de jambes en l'air ensemble. Comme Abi lui avait fait une gaterie, il était prêt à l'emploi et il fila vite entre les cuisses de sa belle pour lui procurer du plaisir. Elle bougeait son bassin en rythme avec ses coups de reins, et lui il se retrouvait au paradis en poussant des râles rauques de plus en plus fort. Sa femme le griffait dans le dos et ce côté bestial l'excitait encore plus, il redoublait d'hardeur en l'embrassant de plus en plus frénétiquement. C'était dur de se retenir, mais quand elle jouit en hurlant son prénom, il se sentit fier et la fit passer sur lui pour la voir dans toute sa splendeur.

_ Continue Abi, continue s'il te plait.

Il avait posé ses mains sur les hanches de sa belle et la fit onduler juste un peu pour qu'il puisse lui aussi atteindre le plaisir, il n'en était pas loin et après quelques minutes encore il finit par l'atteindre. Son corps s'était arcqué sous le plaisir, c'était des retrouvailles, sa se sentait, ils avaient été parfaits.

_ Tu es une tigresse princesse, je le savais pas ça ^^

_ J'étais un peu précoce... Pi tu me connais, j'aime apprendre.

Pour apprendre, il était prêt à apprendre dans ce domaine là. Il avait commencé très jeune à aller avec des filles pour les bisous, les jeux de touche touche, pi au fil des années les choses avaient évolué. Walter se souvenait même de retrouver une fille dans les toilettes du collège pour qu'elle puisse lui faire des gateries rapides avant de retourner en cours, c'était le bon vieux temps. D'ailleurs, il ne gardait jamais bien longtemps la même copine et avait essayé bien plus d'une fille, il avait même fait un classement pour ses potes. Mais revenons au sujet, l'âge ou il avait perdu son pucelage... 12 ans, un tout petit peu plus tôt que son bonhomme et c'était avec une fille rencontré sur la plage, ça avait été extra, surtout parce que son égo lui dictait la conduite à avoir. Sinon pour en arriver à coucher avec une prof, il avait attendu ses 16 ans, une bonne blonde, une magnifique surfeuse... il pourrait encore baver sur elle s'il la voyait, mais il ne fallait pas le dire à Abigaïl.
Le petit couple fit ce qu'il avait à faire, et c'était réparateur comme à chaque fois lorsqu'un malaise était entre eux. Le jeune homme savait que lorsqu'ils se réconciliaient sur l'oreiller, le plaisir en était décuplé... motif pour se disputer avec elle ? peut être ^^. Le beau brun se retrouva quand même avec de belles marques de griffures dans le dos, c'était sa belle, parfois elle marquait son homme pour montrer sa propriété. Walter ne disait rien, parce qu'au fond il aimait bien, mais il préférait les morsures aux griffures, c'était moins douloureux et ça guérissait plus vite.

_ C'est pas faux, tu sais comment faire pour que les femmes sachent que j'ai quelqu'un dans ma vie.

Il releva les yeux sur les blessures qu'arboraient sa femme sur la poitrine et sur le cou, il les effleura du bout des doigts. Elle était marqué, mais pas d'amour et jamais il ne lui ferait ça lui, les seules marques qu'il laissait sur sa peau étaient des suçons ou des petites morsures gentilles qui ne laissaient transparaitre que de l'amour. Il lui fit un petit sourire désolé tout en allant remplacer ses doigts par des petits bisous.

_ Faut que tu fasses attention à toi.

Walter comprenait très bien les réticences de sa femme à voir leur fils sauter le pas, mais il fallait que sa arrive un jour et vallait mieux tôt que plus tard. Pourquoi attendre pour prendre son pied ? Ils avaient surement un point de vue différent là dessus, mais sa pouvait arriver et jamais il ne lui dirait quelques choses pour lui faire comprendre qu'elle avait tort, il ne savait même pas si elle avait tort après tout. Le joli couple s'aventura à parler de leur première fois et justement c'était une première pour eux. Jamais ils ne s'étaient aventurés sur le terrain, surement parce qu'Abi ne lui avait jamais parlé de son enfance et de son adolescence. Et oui, Walter ne connaissait l'histoire de sa femme que depuis ces 17 ans, et n'avait jamais poussé pour ne pas la mettre en colère.

_ Je venais d'avoir 12 ans et c'était une belle blondinette qui s'appelait Joy. Elle était plus âgée que moi... je lui ai montré ce que c'était de se faire posséder par Walter Andersen !

Il en était encore tout fier car contrairement au mythe, sa première fois avait été bonne, la jeune fille qui avait couché avec lui avait pris son pied autant que lui et il avait mené la danse à sa façon. Walter avait déjà sa signature ^^, celle qui faisait de lui le meilleur baiseur de toute la planète... et un égo aussi gros. Le jeune garçon de l'époque avait assuré, un vrai petit étalon déjà. Il avait tout de même un peu de mal à imaginer sa femme la première fois, il la voyait toute timide à l'idée de se mettre nue, ou bien maladroite avec l'homme qui la touchait, mais après une minute de réflexion il prit un peu peur en comprenant qu'elle n'avait peut être pas perdu sa virginité de la plus belle des façons.

_ T'as perdu ta virginité avec un gars que t'aimais bien ? Ta première fois c'était pas avec un client quand même.

Le beau brun n'avait jamais voulu que le meilleur pour sa belle, et si elle avait du perdre sa virginité avec un client alors il lui avait fait perdre sa virginité, lui parce que ça se perd qu'avec de l'amour ce genre de chose. Et cela reviendrait à dire qu'elle ne lui avait pas vraiment menti. Walter lui fit un petit sourire serein et lui fit un petit bisou avant de s'aventurer pour la câliner. Ils eurent droit à un câlin réparateur qui comme à l'habitude était très bon. Ce n'était pas pour rien qu'ils s'entendaient si bien au lit. Abigaïl avait marqué le dos de son mari avec de grandes griffures, ce n'était pas la première fois et malgré que se soit un peu douloureux il aimait beaucoup. Elle prouvait qu'elle voulait qu'il ne reste qu'à elle, elle le faisiat avec des marques plus qu'avec des mots et sa lui allait bien, en tout cas mieux que de se faire séquestrer. Vous l'imaginez vous le grand Walter enfermé dans la cave de la maison ? non, il deviendrait fou, complètement tarré...

_ Je devrais te faire l'amour à longueur de journées, tu serais vite fatiguée de moi.

Enfermé, mais enfermé avec sa femme, ça laissait une seule chose à faire et si sa venait à arriver il le ferait pour de vrai, passer ses journées à faire l'amour à sa rouquine n'était pas une idée qui lui déplaisait. Sa belle s'installa sur le dos et il déposa ses doigts inquisiteurs sur les marques bleutées, il rajouta ses lèvres. Il se faisiat patient et doux comme s'il voulait la réparer avec ces petites attentions.

_ Hey, la femme que j'aime, elle se débat... La femme que j'aime elle va vite retrouver la sécurité de la maison.

Walter ne voulait pas la laisser beaucoup plus longtemps dans ce trou, il voulait la revoir à la maison. Il lui attrapa la main et fit comme dans les films, il croisa leurs doigts ensembles avant de poser un baiser sur leur alliance. Comme il se faisait tard et qu'il ne voulait surtout pas la voir coucher avec un autre après ce qu'il s'était passé entre eux, il décida de lui proposer un resto, ou de la kidnapper si elle refusait son invitation. Quand il disait resto, il pensait plutôt petit café en bord de mer où les enfants pouvaient manger dans leurs coins en jouant pendant qu'il profitait un peu de sa belle en la prenant juste contre lui pour la câliner.

_ Alors on fait ça ou pas ?

_ Y a un gamin en Angleterre qu'est devenu père à 13 ans, alors faire l'amour à 12, c'est pas un exploit.

Walter ne se justifiait pas sur ses actes, il essayait de rassurer sa rouquine, parce qu'il voyait bien que ce n'était pas une première fois qui lui plaisait. Il savait qu'elle voyait tout en rose pour ce grand jour, mais quand elle lui raconta la vérité, il fut un peu sur le cul. Il avait mal pour elle, de savoir que sa première fois n'avait pas été grandiose comme elle le méritait, il baissa les yeux une seconde avant de l'entendre parler. Ouais, c'était vrai tout ça, si elle avait appris ce qu'était le plaisir sexuel grâce à lui, ça voulait dire qu'elle avait perdu sa virginité avec lui, en plus ça avait été fait d'amour pour la première fois des deux côtés. Le beau brun n'était peut être pas puceaux à cet époque, mais toutes les filles avec qui il avait couché n'avait jamais eu autant d'importance qu'Abi... sa belle rouquine.

_ J'ai été ton premier alors...

On pouvait entendre dans sa voie qu'il était fier d'avoir pu rendre ce service à sa femme, fin si on peut appeler ça comme ça. C'était comme si ce qu'elle lui avait dit au départ n'était pas un si gros mensonge au final, elle avait dit la vérité en essayant de le protéger. C'était tout elle.
Les amoureux se réconcilièrent sur l'oreille, enfin un moment où les mots ne servaient plus à rien, leurs gestes parlaient pour eux et ils finirent l'un contre l'autre heureux. Ils parlaient sans se quitter des yeux en plaisantant sur une histoire de séquestration, c'était marrant d'en parler, moins de le vivre, quoi que... faire l'amour à Abigaïl à longueur de journée pour la faire craquer, il voulait bien tenter l'expérience tout de suite. Mais il n'avait pas le droit de penser à sa femme de cette manière là alors il l'invita elle et les enfants à aller manger au restaurant. Pas un truc de grand luxe, mais juste une sortie pour se retrouver, mais elle proposa d'y aller à deux et il sourit parce qu'il comprit qu'elle voulait le retrouver un peu rien que pour elle.

_ On va aller faire ce restau en amoureux alors.

Walter se redressa sur le lit et rechercha ses habits avec son regard avant de se lever pour s'habiller après les avoir tous localiser. Il faisait ça sans vraiment regarder sa belle parce qu'il avait toujours un truc en tête. C'était pas sorti de sa caboche depuis qu'ils en avaient parlé, sa lui tenait trop à coeur.

_ Princesse, ce bébé on l'aura si un jour tu changes d'avis, je suis prêt à être un papa... un qui réussit.

Il était sincère avec sa belle et il retourna s'assoir à côté d'elle sur le lit pour lui prendre la main. Elle n'avait pas bougé pendant qu'il s'habillait, peut être qu'elle avait maté, peut être qu'elle n'avait pas envie de bouger tout de suite, de toutes façons, la voir nue comme ça ne donnait pas envie d'aller au restaurant, ils le devaient pour sortir de leur spirale sexe, mais c'était encore tentant.

_ Je connais une jolie jeune femme qui devrait penser à aller s'habiller rapidement si elle ne veut pas que je lui saute dessus.

Walter voyait bien que sa femme avait du mal à voir les enfants grandir, elle voulait les garder bébé pour toujours malgré que se ne soit pas possible. Il trouvait ça mignon, parfois il voulait la même chose, mais d'un autre côté il adorait les voir grandir, s'affranchir de leurs autorités pour s'affirmer en tant que personne.

_ Il grandit princesse, faut lui laisser un peu d'espace.

Il avait dit ça tout doucement parce qu'il savait que pour une maman il était difficile de lâcher du mou, mais elle le devait, pi elle finirait par voir que son grand garçon était un gentil petit bonhomme qui devenait homme. Neal avait 13 ans, il était dans cette période où il se posait des tas de questions sur le sexe, un jour viendra ou il franchira le pas, peut être dans une semaine, peut être dans 2 ans, il ferait ça quand il le voudra et surtout avec la personne qu'il choisira. Le jeune homme regarda sa femme et comprit vite qu'elle voulait pousser un peu plus loin l'interrogatoire sur sa première fois à lui.

_ 13 ou 14 ans, je m'en souviens plus, c'était la première d'une longue lignée...

A le voir on aurait dit qu'il l'imaginé nue devant lui, mais non, d'une ça aurait été tordu, mais en plus il aimait le corps de sa femme, pas d'une autre. Il n'y avait pas de quoi être jalouse, de toutes façons comme elle le disait, il avait été sa première fois, et elle aussi dans un sens. C'était comme dans un conte de fée et pour une fois ça ne le dérangeait pas qu'on compare sa vie à un truc de fille.
Walter profita d'un moment avec sa rouquine, et ce geste leur permit de se retrouver pour de bon. Il voulait retrouver Abigaïl pour lui et c'est pour cela qu'il l'invita au restaurant. Elle était pour, ce qui était une bonne chose, mais elle voulait y aller sans les enfants, tout ça rendait ce rendez vous très officiel... toutes les sorties sans les enfants l'étaient. Il savait qu'il allait devoir la charmer, il était plutôt bon dans le domaine, pi il l'avait déjà dans la poche de toutes façons. Il en eut la confirmation lorsqu'il se leva pour s'habiller, il pouvait sentir le regard de sa femme sur son corps, il n'y avait rien de plus flatteur que cela, il aimait qu'elle le mate. Il y avait juste une ombre au tableau, la conversation d'un sixième enfant inachevée. Le beau brun remit ça sur le tapis, il eut un sourire ce qui le rassura dans un premier temps, ce fut avant de l'entendre parler.

_ 5 c'est bien en fait.

Walter n'avait pas dans l'idée de blesser sa femme en disant ça, c'était venu tout seul, comme si il voulait se protéger. Elle voulait qu'il s'occupe de Maya, mais ça il ne pouvait pas, il se sentait bien trop coupable pour approcher de sa princesse au cheveux d'or. Il avait merdé, elle ne semblait pas se rendre compte qu'il en souffrait tout autant qu'elle. La rouquine partit s'habiller, mais il ne pouvait pas laisser les choses en état alors il la suivit, mais n'arriva que lorsqu'elle sortit de la salle de bain habillée.

_ On pourrait aller les chercher et les amener chez lui, comme ça je pourrais les voir, dit il pour s'excuser et aussi faire avancer les choses dans le bon sens avec les enfants.

_ Tu les as coupé ? Qu'est ce qu'ils faisaient au juste ?

Son petit garçon avait essayé de faire l'amour comme ça, ça le rendait assez fier, mais il gardait surtout en tête que sa femme l'avait gardé pour elle. C'était un peu comme s'il n'avait plus le droit de savoir ce qui arrivait à ses petits monstres. Abi était beaucoup plus carré dans le domaine du sexe, fin avec lui ils s'épanouissaient ensemble, mais quand sa en venait aux enfants... ces petits ne devaient même pas essayer au risque de voir leur mère devenir folle.
En parlant de sa première fois, il revit dans sa tête la jolie blondinette qu'il avait eu droit de chopper, mais rapidement elle se transforma en jolie rouquine au sourire dévastateur, c'était dingue à quel point Abigaïl le hantait. Apparement ce petit sourire rêveur... ok coquin ne laissait pas sa femme très heureuse.

_ J'essayais juste de t'imaginer à 12 ans...

Elle était jalouse, il l'était aussi alors il ne dit rien, de toutes façons ils passèrent à autre chose. Walter voulait sortir avec sa femme et ses enfants, juste pour aller au restaurant, mais il voulait les revoir. Abi préférait y aller seule, c'était bien aussi, il verrait les petits plus tard, le lendemain surement, alors il pouvait attendre. Fin c'était avant qu'il n'offre pas une réponse assez bonne au yeux de la rouquine qui s'enfuit en le laissant sur place. Ca l'embêtait, mais franchement il aurait pu vivre avec, alors qu'avec ce que lui dit sa femme, il ne pouvait plus vivre en paix avec lui même. Il avait l'impression d'être toujours le mauvais type de l'histoire alors qu'elle avait fait les conneries, pi ils avaient parlé, elle savait que les enfants lui manquait, mais elle disait quand même des choses horribles.

_ Tu as autre chose à me dire ?

Le grand brun restait froid pour ne céder à aucun sentiment, ni la violence, ni la tristesse ne devait se glisser dans ses gestes. Elle croyait qu'il n'était là que pour la baiser, et bien il reviendrait en la payant à chaque fois, il continuerait d'aller voir les petits en douce à la sortie de l'école... Il semblait déstiné au malheur, peut être aurait il du vivre la même vie que son frère au final. Walter finit par attraper sa veste et la mettre sur ses épaules avant de quitter la pièce, il n'alla pas loin parce qu'au bout du couloir il dut s'arrêter pour pester. Toutes les conneries qu'il avait faite dans sa vie se reflettait maintenant, il souffrait à cause de ça et il détestait tous ses sentiments qui le traversaient à cause d'Abi.