Neal devenait lourd à vouloir s'immiscer entre Abi et lui, alors Walter ne prit pas de gant pour lui répondre. Il avait son regard fermé et dur de nouveau. Ben quoi ? Ils traversaient une période difficile et il n'était pas fier de ce que sa femme faisait, il en avait même honte parfois...

_ Ou alors on ne veut plus d'enfants.

Sa sonnait comme un constat lourd, comme si avoir des enfants avaient été une énorme erreur pour leur couple. D'ailleurs il se rendit compte que c'était exactement ce que lui reprochait ses enfants, de ne pas montrer qu'il était heureux d'être papa. A cet instant là il se braquait juste à cause d'Abi, parce qu'il la protégeait toujours et qu'au final il était le méchant.
Il se passa une main sur ses yeux et remonta la tête vers son fils pour lui expliquer tout ce qu'il y avait à savoir sur les protections. Il y avait un paquet à montrer et à discuter, mais au fond Neal n'était pas vraiment prêt, il voulait se rassurer et ça ne fonctionnait pas avec ce que son père lui disait. Walter n'était pas très doué pour parler avec les enfants, les réconforter n'était pas son truc, pourtant il dut s'y essayer quand son fils lui posa une question qui le tracassait.

_ Sa dépends des personnes tout ça, tu verras avec le temps comme tout le monde.

C'était une explication pourrie, mais il n'avait rien de mieux à dire, de toutes façons il n'en savait rien. Il avait appris sur le tas, et c'était un peu ce qu'il voulait pour son fils, ne pas avoir tout de prémaché dans sa vie.

_ Les femmes préfèrent un homme qui en a une de taille normale avec laquelle il sait lui donner du plaisir, plutôt qu'un monstre qui ne sert à rien.

Neal était un gros gamin, beaucoup plus que Walter ne s'y attendait après cette discution, mais il fallait faire avec. Le petit avait toutes les choses en main et il ne lui restait qu'à mettre en pratique, fin s'il trouvait la fille, ou le cran de se mettre nu devant elle. Sa se voyait qu'il n'était pas prêt, il n'avait pas confiance en lui alors il ne pourrait jamais la donner à une fille, de toutes façon Abi avait raison, 13 ans c'était bien trop jeune, même pour un Andersen.

_ T'en sais rien de ça.

Walter n'était pas prêt à se battre sur la conflictuelle question grosseur/plaisir, pour lui la combinaison fonctionnait, mais le sexe n'était pas basé sur la taille d'un pénis, il y avait bien plus que ça. Même pour lui, même lui l'abruti fini qui ne pensait qu'à ça, il le savait. Avec sa femme il passait beaucoup de temps à se charmer, s'embrasser et se câliner, à se toucher, s'aprivoiser avant de se sauter dessus comme des bêtes, quand ils en avaient le temps bien sur, parce qu'avec 5 enfants...
Neal le coupa dans ses pensées en parlant d'une femme qui les regardait, Walter y jeta un coup d'oeil sans la reconnaitre, mais son fils avait déjà fait un film dans sa tête. Ce gamin était une horreur, et son père venait à penser qu'il préférait parfois Logan avec ses questions chiantes commençant pas "pourquoi".

_ Non, pourquoi je la connaitrais ?

Walter fit alors le lien et il vit un peu rouge, pourtant il resta calme pour ne pas détériorer l'ambiance de leur sortie au parc. Il commença à expliquer à son fils que toutes les femmes qui le regardaient n'étaient pas des amantes et que si justement elle regardait c'était parce qu'il n'était pas à elles. C'était dur d'expliquer à son fils que non il n'était pas qu'un salaup et qu'il pouvait garder son pantalon plus haut que ses chevilles même quand Abi n'était pas prêt de lui.

Quand Neal lui demanda s'il connaissait la jeune femme, ça fit un peu mal à Walter, il avait l'impression qu'il était le salaup, même si ça n'avait rien à voir avec sa mauvaise gestion de sa paternité. Il ne trompait pas Abi, il n'en avait jamais eu le tentation, et il ne le ferait jamais, mais pourtant son fils pensait qu'il pouvait. Chouette non ? Sa ne dura pas, parce le petit changea de sujet, sa se sentait qu'il était encore bien trop gamin pour s'approcher d'une fille. Neal voulait une fête.

_ Tu peux toujours en rêver.

Walter était stricte, il avait déjà du mal avec 5 enfants à la maison, alors avec 50 il deviendrait complètement fou. Mais en voyant le regard de son fils, il commença à y réfléchir, il ne pouvait pas le décevoir encore, pi si Abi l'aidait peut être qu'il en était capable... Raaah ce gamin avait bien trop de pouvoir pour son âge, l'adulte aurait voulu arraché les yeux du petit.

_ Bon ok, j'en parlerais avec ta mère et on va voir pour t'en organiser une.

Sa voulait dire oui, Neal devait s'en douter... Walter allait faire un énorme effort et organiser ça pour lui. Il n'y aurait probablement pas grand chose de cool, parce qu'alcool, drogues et cigarettes ne passeront pas le pas de la porte, cependant, il pourrait avoir de la musique, bonne bouffe et quelques trucs un peu plus cool s'il l'était lui aussi avant la soirée en étant gentil avec tout le monde.

_ Si tu veux cette fête, je veux que tu fasses deux choses pour moi. La première, c'est t'occuper de ta mère, je veux que tu l'aides à faire les cartons pour revenir à la maison. La deuxième c'est... j'aimerai que tu me files un coup de main pour finir la chambre de Maya, pour monter les meubles et remettre ses affaires à la bonne place.

Neal était très intelligent, il savait ce qui faisait craquer ses parents, et il l'utilisait à chaque fois. Depuis tout petit il avait ce regard à la bambi pour faire craquer ses parents, il le resortait tout le temps, c'était agaçant parfois parce que c'était impossible de lui dire non, mais pour le coup, Walter avait envie de lui faire plaisir.

_ Tu auras ta fête, oui.

Le papa était content de pouvoir offrir ça à son fils, mais rapidement il comprit que ça allait être beaucoup de boulot parce que Lucifer venait de se réveiller dans le corps de son fils. Ce devait être normal à cause de l'âge de celui ci, mais Walter ne voulait pas que cette fête devienne un enfer pour lui. Il était ok pour acceuillir les amis de son fils, de mettre de la musique et de faire la fête, mais le petit dévait bien se mettre en tête qu'au moindre écart il y aurait une énorme conséquence. Il entendait par écart tout alcool ou drogue ou même sexe. Neal pouvait s'envoyer en l'air, mais pas sous son toit, pas alors qu'il y était, se serait traumatique pour tout le monde, en particulier pour la rouquine.

_ Il y aura des règles, pas de fumettes, d'alcool ou d'autres choses qui ne conviennent pas aux petits jeunes de ton âge.

Neal devait se douter que Walter ne laisserait rien passer, qu'il serait même plus dur qu'Abi sur les règles, c'était comme ça chez lui, tout devait filer droit, même pendant une fête, surtout avec des gamins.

Walter donnait des règles qui ne semblaient pas plaire à son fils, mais il était hors de question qu'il change d'opinion. Personne ne fumerait sous son toit, encore moins utiliserait de la drogue, le sexe c'était une autre histoire, Neal n'était pas prêt pour ça, pi pour boire il était bien trop jeune.

_ Il est hors de question que tes amis fument dans la maison.

Le garçon pouvait être sur que s'il faisait fumer ses amis dans la maison des Andersen, la fête serait finie et qu'il serait puni disons jusqu'à la fin de sa vie. Walter n'aimait pas cette odeur et il savait à quel point c'était toxique, il ne voulait pas infliger ça aux plus jeunes, ni à Neal d'ailleurs, ce n'était qu'un gamin. Neal était un gamin, c'était bien ça le problème, il était encore bébé dans sa tête et trainait avec des ado qui ne le comprenait pas forcément.

_ Et ben tu dragueras pas ce soir là, parce qu'on va vous surveiller.

Son fils s'était fait des films quand il avait entendu fête, il avait cru que tout serait énorme et sans parents, mais s'il faisait une fête Abi et Walter serait là. Pas sur leurs dos, surement en train de boire quelques verres dans la cuisine et là pour intervenir au cas où, mais ils ne quitteraient pas la maison. Neal semblait détruit, comme si sa méga fête devenait la pire idée de sa vie, mais Walter ne voulait pas ça, il le voulait un peu content alors il pensa qu'avec quelques bières il pourrait peut être détendre l'atmosphère.

_ Tu auras le droit à quelques bières... mais je veux l'accord de leurs parents, de tous.

_ Neal, tu doit apprendre que tu ne peux pas tout avoir dans la vie, tu dis prendre ce qu'on te donne.

Walter venait de perdre son fils, le gamin avait juste pris ses clics et ses clacs avant de s'éloigner de son père. Le papa avait juste essayé de faire plaisir au petit, mais il fallait quand même des règles, s'il n'en avait pas donné Abi l'aurait tué. C'était bien ça le problème, il avait pris l'habitude d'être le méchant flic dans tous les conflits, mais maintenant il devait partager le job avec sa femme, il savait qu'elle ne le ferait pas, qu'il continuerait à avoir le mauvais rôle. En sortant de ses pensées, il eut juste le temps d'apercevoir le dos de son fils s'éloigner, il ne savait pas s'il devait le suivre ou non, mais il le fit, il devait le ramener chez lui de toutes façons, même si ce devait être avec un enfant faisant la tête. Il prit les affaires et se mit à suivre son fils, puis il s'arrêta une dizaine de mètres derrière ce dernier. Neal avait choppé un baton et jouait avec l'eau, c'était bizarre parce que walter avait l'habitude de faire ça aussi quand ça n'allait pas quand il était plus jeune. Il prit sur lui et s'assit à côté de son fils qui lui posa tout de suite une question hors sujet qu'il ne prit pas le temps de répondre. Sa n'avait rien à voir avec lui de toute façons, Walter et Abi c'était une histoire d'adulte.

_ Je déteste te décevoir.

Walter regardait droit devant lui, regarder son fils se serait lui ouvrir un monde qu'il ne devait pas connaitre. Le beau brun ne voulait pas montrer la facette de l'homme fragile à ses enfants et il évitait même de le faire avec sa femme. Avec une main il trouva un galet qu'il balança au beau milieu du plan d'eau ce qui fit des petites vagues jusqu'à eux.

_ Et tous les soirs, je me demande si vous ne seriez pas mieux sans moi.

Neal était dur avec son père, et cette super sortie entre hommes tournait au désastre. Ils avaient un différent comme toujours, le fils avait peut être raison, mais n'avait aucun droit pourle lui dire comme ça, surtout qu'il n'avait pas toutes les cartes en mains. Walter balança une autre pierre dans l'eau mais cette fois il y avait un peu plus de puissance qui traduisait une colère grimpante qui ne s'améliora pas quand le petit lui demanda qu'il le ramène.

_ T'as qu'à prendre le taxi.

Walter avait vendu ses motos et sa voiture pour pouvoir faire avancer les choses avec Harry alors il ne pouvait faire autre chose que d'envoyer son fils dans un taxi. Il sortit son porte feuille et lui donna tous les billets qu'il y avait dedans, il y avait bien 400$, c'était pour lui survivre tout un mois, mais son gamin semblait le prendre pour un moins que rien alors il devait peut être vivre comme un moins que rien.
Le grand brun se leva et balança son porte monnaie au pieds de son fils avant de le regarder et de lui dire qu'il avait raison et qu'il ne le reverrait plus jamais. C'était sous le coup de la colère, mais il agissait comme ça quand il était dépassé, c'était tout lui. Il aurait voulu qu'Abigaïl débarque à cet instant et les calme, mais non... ils étaient seuls.

_ Et t'as qu'à t'en prendre à toi, t'es la cause de tout ça, c'est à cause de toi que je vous déteste toi et... et les autres !

Neal était horrible avec son père, mais au final Walter savait que tout lui retomberait dessus, car il était celui qui devait faire en sorte que les choses se passent bien et il avait échoué comme toujours. Son fils était parti en courant, l'abandonnant au milieu du parc alors il ramassa son porte monnaie et l'argent avant de repartir à pieds vers la maison. Ce n'était pas la porte à côté mais il le fit et quand il arriva il était toujours autant en colère. C'était une colère bien spéciale, il se détestait lui même, pas son gosse, non lui et il s'en voulait d'être dans la vie de ses enfants, de tout leur gacher. Et tout à coup une chose lui vint en tête. Il prit sa bouteille de bourbon et en but directement au goulot avant de chopper 5 énormes albums photos qu'il avait fait lui même. Ben oui, il photocopiait des photos et les glissaient dans des albums pour faire des souvenirs, chaque album correspondait à un enfant... C'était quelque chose qu'il avait fait en vue de leur donner quand ils seraient grand, mais sa n'arriverait pas, il les balança dans l'herber du jardin, lança une rasade de bourbon avant d'allumer le tout avec une allumette. Il pouvait voir quelques photos bruler et sa ne changeait rien au fait que ses enfants n'étaient pas là, ni qu'il était un parfait crétin pour eux, mais au moins il détruisait quelque chose... et ce n'était pas un être vivant.

_ Je suis déjà seul comme un con...

Walter aimait la bouteille quand sa n'allait pas, en général quand sa femme était là, il ne la sortait pas, mais il était seul alors quitte à être malheureux autant tout faire pour oublier plus vite la raison. Le bourbon était un de ses alcool préféré, tout le monde savait ça maintenant, il y en avait toujours à la maison, pi parfois Abi lui volait un fin de verre, mais ça restait rare. Le grand brun se croyait seul alors assit dans l'herbe il regardait son petit feu de joie en pensant encore et encore à ce qu'avait dit son fils, il avait été blessé... Il était en plein dans ses pensées quand Abi débarqua, il bondit sur ses pieds et posa la bouteille dans l'espoir qu'elle ne se fasse pas de fausses idées. Il n'était pas alcoolique, il avait juste eu besoin d'un verre après cette conversation musclé avec Neal. Le regard de sa femme en disait assez long, elle se faisait déjà des films et dans les films il était toujours le méchant coupable ce qui était plutôt nul. Elle posait des questions alors il balança un regard par dessus son épaule avant de lui répondre.

_ C'est rien... Ils auraient fait pareil quand je leur aurait donné de toutes façons.

C'est vrai, il se cassait le cul depuis la naissance de Neal à faire ses albums, 13 ans qu'il les faisait, mais ça ne servait à rien. Comme l'avait dit son fils, ils auraient été mieux sans lui et ils aimeraient être sans lui alors qu'elle intérêt de leur laisser un souvenir de ce cauchemar ? Aucun alors il effaçait les preuves comme l'auriat fait un mauvais agent de la CIA ou du FBI.

Walter agissait toujours un peu trop quand il était en colère et aujourd'hui n'échappait pas à la règle. Abigaïl était arrivée et l'avait pris sur le fait alors elle n'était pas contente. Il comprit qu'il allait encore s'en prendre plein la tête, il s'y faisait mais c'était quand même dérangeant de se faire engueuler tout le temps par sa femme... Il n'y avait pas dégalité entre eux, il était en dessous car il était le méchant. Le grand brun éteint le feu et la suivit à l'intérieur en encaissant les premières méchancetés de sa femme.

_ Comment tu peux venir ici et me dire que je suis pitoyable ? Tout ça c'est à cause de toi, t'es partie avec eux et pendant que tu t'envoie en l'air avec des minables je vends toute ma vie pour te sortir de ça.

Il donnait vraiment tout pour elle, il avait vendu son cabinet d'avocat, ses motos et sa voiture, et là il devait partir dans 3 jours en Tasmanie pour donner un reins, tout ça parce qu'Harry voulait ses 2 millions. Il n'avait pas tout dit à sa femme pour ne pas qu'elle s'énerve et lui dise qu'il faisait un truc con, mais il devait le faire, c'était ça ou vendre la maison et s'il vendait la maison, il serait encore plus détesté par tout le monde.
Walter la retrouva au salon et heureusement pour lui tout était nickel, il continuait à être ordonné, la seule pièce où elle n'avait pas le droit d'aller était la cuisine parce qu'il y entreposait les médicaments et son plan de route pour son prochain voyage. Vendre un rein... c'était totalement illégale et très rentable alors il avait accepté sans vraiment penser aux risques, après tout s'il venait à mourir il n'y aurait personne pour le pleurer, Neal l'avait dit.

_ J'ai dit qu'il aurait une fête, mais j'ai posé des règles et... il a dit des choses horribles et j'ai fait pareil.

Walter se faisait engueuler et il savait qu'il devait encaisser sans trop balancer de saloperies à sa femme, parce qu'elle lui ferait payer à sa manière. Il était le mauvais parent, il devait accepter la chose et la laisser être heureuse avec les petits, il savait qu'il n'aurait jamais pu l'être autant qu'elle.
Le grand brun éteint le feu et regarda sa bouteille, ne la trouvant pas il déduit que sa femme l'avait prise en rentrant alors il suivit le chemin et referma la porte derrière lui. Il s'énerva un peu quand elle dit qu'il était pitoyable, mais il revint vite sur terre avec son air résigné qu'il arborait bien trop souvent depuis qu'il était père. On ne pouvait pas dire que c'était un rôle qu'il aimait beaucoup jouer, la brochure mentait, il n'y avait pas autant de bonheur que promis, il y avait des colères et des remises en causes qu'il aurait aimé évité. Son père avait peut être raison, bosser dans un restaurant, épouser une femme proche de sa famille et restait dans ce monde fermé.

_ C'est pas nos, c'est mes souvenirs. Tu vis des choses avec les enfants, moi je les regarde.

Walter n'était que très rarement sur les photos, c'était toujours lui qui les prenait, parfois en douce, parfois en portrait de famille attendu, mais au final il ne faisait pas parti du tableau. Ces albums qu'il avait fait brulé regroupait des photos qui retraçaient la vie de chacun de ses enfants, il les avait anoté avec des petits mots venant sur le moment, il avait brulé l'irremplaçable.

_ C'est pas grave, j'ai l'habitude d'être le méchant de l'histoire.

Il quitta sa femme pour aller se servir un verre d'eau à la cuisine, il attrapa une pomme au passage... Il avait faim et voulait commander une pizza, mais le faire devant elle voudrait dire qu'il l'invitait à diner ce qui n'était pas le cas, elle devait partir, et vite. Il s'était refermé à cause de Neal et elle avait foutu le verrou, il se sentait en sécurité dans ce monde de solitaire.

Quand sa n'allait pas, Walter s'enfermait dans le silence, ça arrivait souvent avec ses enfants, mais pas avec sa femme. Avec les petits, il voyait bien que sa les affectaient, ils détestaient ça et se faisaient tout petits, mais sa femme c'était bien différent, elle continuait à le pousser encore et encore. Pour le coup, c'était lui qui n'aimait pas sa et qui tentait de fuir. Il n'y avait pas à chercher beaucoup plus loin pour savoir de qui tenait Neal, oui, quand il faisait son petit boudeur ou qu'il devenait invisible dans ses périodes de mal être.
Le grand brun ne disait plus un mot alors que sa femme continuait de s'énerver sur lui, il aurait voulu la stopper et la secouer pour lui montrer qu'il n'en pouvait plus de tout ça. Plutôt que de faire du mal à Abi, il se leva et partit à la cuisine pour boire un verre et attraper une pomme, il aurait du y réfléchir un peu plus avant de se lancer. La rouquine découvrit les médicaments et commença à poser des questions.

_ Sa ne te regarde pas.

Il continua sa route sans s'arrêter, il ne voulait pas en parler, parce que si elle venait à comprendre elle allait l'arrêter et elle ne pouvait pas. Ils avaient besoin de cette argent pour la sortir de la prostitution et c'était leur dernier espoir d'avoir les 500 000$ restant.

_ Je te sauve la vie alors pour une fois tu pourrais arrêter de poser des questions et me laisser faire !

Walter alla vers elle et lui reprit les médicaments qu'elle avait pris des mains, il en avait besoin, plus qu'elle en tout cas. Il se glissa entre elle et le comptoir pour ne pas qu'elle tente de les lui reprendre parce que sans tout tombait à l'eau et il ne pouvait pas se le permettre. Il y avait une personne qui attendait ce reins, qui allait survivre grâce à lui et ça pour un paquet d'argent alors il allait le faire.