Walter avait passé une après midi mitigée avec sa femme, il avait essayé de la comprendre et de la pardonner, mais elle avait tout fait foiré en lui envoyant une phrase assez violente juste avant qu'ils ne se quittent. Depuis ce jour là, le jeune homme était dans un état bien pire qu'auparavant, il avait comme oublié l'existence des rasoirs ou même comment sourire, il n'était que l'ombre de lui même. Son frère l'avait fait sortir avec lui pour essayer de lui remonter le moral, mais ça n'avait pas fonctionné, il pensait à Abi, au mal qu'elle lui faisait. Elle lui avait dit qu'il n'aimait pas les enfants, il n'arrivait pas à comprendre comment elle en était arrivée à lui dire ça, elle n'en avait pas le droit. Abigaïl était l'unique personne qui avait eu le droit de le voir s'ouvrir autant, il lui disait souvent qu'il aimait les petits, qu'il était fier d'eux et parfois même, il racontait des petits détails qu'il avait vu et qu'il avait trouvé mignon. Ca ne semblait pas avoir porté ses fruits dans l'esprit de sa rouquine...
Il perdait tout, petit à petit il perdait la vie qu'il avait mis prêt de 17 ans à construire. C'est pour ça qu'il avait songé à partir un petit temps loin de Sydney, aller s'isoler sur une île pour retrouver ce qui lui manquait temps, un cocon d'amour. Mais il s'était rendu compte qu'il n'y arriverait pas, que le seul cocon qu'il voulait c'était celui avec ses enfants et sa femme. Il avait donc repris ses missions d'espionnage post école tous les soirs, personne ne le repérait et il pouvait profiter de voir ses enfants 5 petites minutes tous les jours.
Aujourd'hui il avait loupé la sortie de petits parce qu'il avait du aller signer les papiers qui disait qu'il vendait son cabinet d'avocat, mais il était là pour la sortie de son grand. Neal était la fierté de son père, même si ce dernier ne le montrait pas, et ça le fut encore plus quand il le vit embrasser cette jolie fille de cette manière, encore plus quand il ne regarda que les fesses de celle ci pendant qu'elle s'éloignait. Il était exactement comme lui à cet âge là.

_ C'est bien mon gamin ça, murmura-t-il pour lui même.

Le grand brun était à pied, il était juste adossé à un arbre pour observer son gamin et il ne réagit même pas en le voyant venir vers lui. C'était comme s'il ne pouvait pas le reconnaitre, pourtant il le pouvait et il se dirigea droit vers son père. Walter sentit son corps se tendre, il avait la trouille d'avoir droit à une scène en publique de la part de son fils, surtout qu'il savait que si sa venait à arriver se ne serait pas joli du tout pour lui, qu'il allait en prendre pour son grade. Le jeune garçon arriva et sans même lui dire bonjour lui demanda pourquoi il était là par une question détournée.

_ C'est elle, je faisais que passer par là.

Walter n'était pas prêt à encaisser une dispute avec son fils, pas après ce que sa femme lui avait dit, en plus si elle arrivait pendant qu'ils s'engueulaient il pourrait dire adieu à ses sorties espionnages. N'empêche que son fils n'ouvrit pas la bouche pour parler plus et que le papa n'avait qu'une envie, l'étreindre en le félicitant pour ses progrés avec les filles, ce n'était pas tous les jours qu'il pourrait voir ça de la part de son paternel. Neal le regardait bizarrement et il y avait de grande chance pour que lui aussi ai un regard bizarre, tendu et plein d'appréhension, ils n'étaient surement pas prêt à se revoir. Walter décida alors qu'il devrait s'éclipser avant que sa prenne un mauvais tournant ou pire qu'Abi débarque, mais il n'en avait pas vraiment envie au fond.

_ Je devrais partir avant qu'elle arrive. Tu ne lui diras pas que je suis venu.

Walter venait voir ses enfants à la sortie de l'école depuis que sa femme était partie avec eux, mais c'était bien la première fois qu'il se faisait surprendre. Neal s'était approché de lui et il avait envie de fuir le conflit, comme il le faisait si bien depuis le début de cette histoire, il ne put pas, il ne pouvait plus éviter ses enfants de toutes façons, il savait qu'un jour ou l'autre il devrait aller les voir et leur annoncer les choses. Il n'en avait pas vraiment envie, ça voulait dire les perdre et il les aimait plus que tout, le pire dans l'histoire c'est que personne ne le croyait lorsqu'il disait ceci. Son garçon ne semblait pas heureux de le voir, encore moins ici, il ne disait rien de gentil, et au final le jeune papa aurait préféré ne pas entendre ce que son fils avait à dire.

_ Quoi ?

Il ne savait plus ou donner de la tête, à la première partie de la phrase ou à la suite. Alors comme ça Abi avait dit au petit qu'il était la raison de cette séparation. L'autre jour elle lui avait fait croire qu'il y avait des chances pour qu'il retrouve ses gamins, mais non, il n'y en avait pas. Ca le mettait dans une colère noire, la rouquine avait le droit de mentir, mais pas de mentir pour retourner les enfants contre lui. Plus les jours passaient, plus il avait du mal à se dire qu'Abigaïl était la femme de sa vie, depuis qu'ils avaient vu Harry débarquer à la maison, les choses partaient en vrille. En plus d'après ce que disait le jeune garçon elle avait déjà quelqu'un d'autre, il n'y avait pas 20 000 solutions, elle s'était mise avec Harry. Elle qui disait tant de mal de lui, bien au final, elle l'aimait plutôt bien.

_ Vous me manquez aussi.

Walter aurait pu être froid comme d'habitude, mais il voyait bien dans les yeux de son fils qu'il en avait autant besoin que lui. Ils se ressemblaient énormément tous les deux, malgré leurs disputes constentes. Le papa tendit la main pour aller étreindre son fils, mais se rappela de l'endroit et sut de suite que son fils le repousserait, mais il n'était pas assez fort pour supporter ça une nouvelle fois.

Neal semblait sur de ce qu'il disait et ce n'était pas ce que voulait entendre Walter, d'ailleurs celui ci était un peu étonné des paroles que disait son fils. Fin, il fut surtout surpris lorsque son ainée lui demanda s'il avait trompé sa mère. Si on reprenait du début, le gamin avait pensé que sa mère trompait son père, puis maintenant il se demandait si ce n'était pas plutôt le contraire... C'était bien mal connaitre les deux adultes, Walter aimait éperdument sa femme et jamais il ne pourrait détourner le regard de sa rouquine parce qu'aucune autre n'était à la hauteur.

_ Jamais je ne ferais ça à ta mère... je l'aime.

Le grand brun était fidel, juste avec elle, parce qu'il l'aimait. Le jeune garçon parla ensuite de ses soeurs, Walter pouvait voir qu'il s'inquiétait pour elle, il avait une bonne attitude de grand frère. Il n'en avait pas non plus le choix, son père n'était pas là, sa mère était différente et ses 4 cadets avaient besoin de lui même s'ils ne mettaient pas forcément des mots dessus. Ses gamins lui manquaient, il avait envie de les prendre tous dans ses bras et de les serrer fort, mais il ne pouvait pas, il fallait qu'il s'y fasse parce que se serait bientôt définitif.

_ Je l'ai vu il y a quelques jours, on a parlé et... Ta mère ne veut plus me laisser de chance avec vous et elle a raison, j'ai déjà eu 13 ans pour faire mes preuves et je n'ai rien fait de bien.

Walter ne voulait pas placer sa femme dans une nouvelle tension, mais c'est ce qu'il avait comprit après la dernière phrase qu'elle lui avait balancé, il était mauvais et elle lui avait dit. Il était en colère contre elle, elle refusait qu'il l'aime, mais son fils contrairement à lui prenait toujours soin de la rouquine. Il avait donc vu les marques et s'inquiétait pour sa mère, tout à son honneur, mais le papa ne pouvait plus rien faire à ce niveau.

_ T'es l'homme de la maison maintenant alors tu dois prendre soin d'elle.

Il était sérieux pour le coup, s'il lachait le morceau il comptait son fils pour prendre le relais, bien sur il serait toujours là quelques parts pour veiller, mais il serait invisible pour eux, comme ses derniers temps.

_ Tu devrais aller trouver ta mère avant qu'elle en s'inquiète... elle s'inquiète toujours quand elle ne vous voit pas à la sortie de l'école à l'instant même ou la cloche sonne.

_ Elle n'a rien fait. Si elle est partie avec vous, c'est pour vous protéger de moi.

Walter allait peut être passer pour un psychopathe, mais il ne voulait pas que Neal se mette à penser que sa mère était une mauvaise personne. Il allait vivre avec elle et elle l'avait fait grandir alors son opinion ne pouvait pas changer. Pi de toutes les façons, il était le méchant depuis 13 ans, il pouvait le rester jusqu'à la fin de sa vie, il commençait à y être fait. Ce à quoi il ne s'habituait pas, c'était quand son fils lui hurlait dessus, ça ne passait jamais et à chaque fois ils en venaient à se prendre le chou.

_ Est ce que t'as vraiment envie que je revienne avec vous ? C'est ça la question ? Parce que quand j'étais là je te voyais pas souvent venir vers moi !

C'était l'engueulade assurée, si le ton montait entre Neal et Walter s'était fini. C'est deux là avait le même caractère de merde qui faisaient d'eux des bombes à retardement. Tout lui échappait comme d'habitude, mais ça ne s'arrangea pas, car Abi arriva prêt d'eux. Il n'avait pas envie de la voir, il avait toujours la phrase qu'elle lui avait dite coincé en travers de la gorge.

_ Je te vois au prochain rendez vous Abi...

Walter pétait toujours un plomb à cause de l'arrogance de son fils, au début il avait essayé de le rendre plus fort, mais maintenant la bête était bien trop tenace. Ca ne voulait pas dire qu'il n'aimait pas son fils, ni son caractère d'ailleurs, mais il préférait avoir le dessus en toute circonstance, probablement comme son gamin. C'était étonnant dans le bon et le mauvais sens de le voir s'affirmer comme ça dans des moments comme celui ci, il était plus que prêt à être le chef de famille, même s'il était beaucoup trop jeune.

_ C'est ça, t'as qu'à retourner chouiner dans les jupes de ta mère.

Si quelqu'un connaissait bien Walter, il aurait pu dire que le jeune papa faisait ça pour protéger le garçon, pour ne pas qu'il se frotte à une bête bien plus forte que lui. De toutes façons monsieur Andersen n'avait aucune envie de faire souffrir plus son gamin, pour une fois il voulait le voir sourire, mais le premier à perdre le sourire ce fut lui quand il vit Abigaïl débarquer. Elle semblait oublier tout ce qu'il s'était passé entre eux l'autre jour, pas lui. Il avait quand même pris un autre rendez vous avec elle, juste pour s'envoyer en l'air cette fois, il n'y aurait plus de papote, il la baiserait et partirait, mais elle ne semblait pas au courant et Neal ne pigea rien, heureusement dans un sens. Sa mère le renvoya dans la voiture et il se retrouva face à sa rouquine.

_ Le zoo ? Tu te moques de moi ? Non, moi je suis là pour les concevoir, pas pour les élever, c'est toi même qui me l'a dit.

On pouvait percevoir dans le ton de sa voir qu'il était blessé plus qu'en colère, mais il fallait le comprendre, sa femme avait remis l'amour qu'il avait pour ses enfants en question. Il la regardait durement, pas exclusivement dans les yeux, il ne voulait pas la blesser à 100% après tout.

_ Et comment t'as pu leur dire que je vous ai foutu dehors ? Je passe pour quoi à leurs yeux ? Je suis un salop, mais je suis quand même leur père.

Walter savait que Neal les regardait alors il essayait de garder une expression neutre sur son visage, mais c'était toujours dur de garder sa tristesse pour soit, puis il ne devait pas crier, pas l'engueuler, pas se faire remarquer, il n'avait le droit de rien faire. Il était dans sa bulle et il n'avait rien pour exploser cette bulle...

Abigaïl était bien différente de lui et pourtant pendant 17 ans c'était ce qui avait fait que leur couple fonctionnait, mais aujourd'hui c'était tout le contraire. Ils s'éloignaient et se faisaient souffrir mutuellement en étant dur l'un envers l'autre. Elle n'assumait pas les mots qu'elle avait dit et lui avait du mal avec les choix qu'il avait fait pour ses enfants. Il avait été un piètre père comme le sien, et ses enfants méritaient surement beaucoup mieux, dommage pour eux, ils n'avaient que lui pour le moment. Il espérait bien que sa femme retrouve un super papa pour ses enfants.

_ Non, t'as justement eu le temps pour me dire ce que tu pensais de moi.

Walter souffrait des mots qu'elle avait dit, il ne les avait pas digéré, tout ça parce qu'il n'était pas prêt à s'occuper de Maya, il devait prendre son temps parce qu'au fond il savait qu'il aimait sa blondinette. Il l'avait cassé et maintenant il avait peur qu'elle ne l'aime plus, Abi ne le voyait pas, parce que maintenant il était réellement le méchant.

_ Neal ou un autre, c'est pareil. Tu veux qu'on aille au zoo, mais au fond tu sais qu'y en aura aucun qui voudra me voir.

Le grand brun regarda vers son fils, ce grand dadet prenait parti depuis de longues années maintenant alors il n'y avait aucun doute sur la venue du gamin au zoo. Walter se passa une main dans les cheveux avant de prendre l'épaule de sa femme pour la faire tourner un peu et la mettre plus de dos face à leur fils.

_ Quand tu as voulu des enfants je t'ai dis que je ne serais pas parfait et je ne le suis pas, mais c'est ce que tu attends de moi quand même. Et regarde nos enfants maintenant, ils t'ont toi, la maman parfaite et moi... moi je suis pas grand chose dans leur coeur et spécialement pour Neal. Ce sixième tu le mérites, mais avec un autre... Harry peut être, si c'est le type que tu veux, mais se ne sera plus moi.

Walter faisait la sourde oreille et était assez froid avec Abi, il lui en voulait toujours beaucoup, en plus il ne voulait pas entendre ce qu'elle avait à dire. Pour lui ses enfants ne l'aimaient pas, personne dans sa famille ne tenait à lui, il était persuadé que s'il venait à disparaitre aujourd'hui personne ne s'en soucierait vraiment. Un pas en avant 2 en arrière, et Abi empatissait énormémebt cette semaine.

_ Je change pas d'avis, je t'aime toujours autant, mais c'est juste que Neal m'a dit que t'avais un copain et je suppose que c'est Harry. Je peux plus faire le poids.

C'était un Walter peut sur de lui pour une fois, un qui ne savait plus comment réagir pour avancer sans blesser et en survivant. Pour le moment il n'avait pas le moral, pas de femme, pas d'enfants, plus de boulot, rien, c'était le néant dans ce monde qui avait été sien. Un monde qu'il avait dominé pendant de longues années. Le papa comprenait tout de même qu'il devait continuait de se battre, qu'il devait garder contact avec ses enfants, et tout cela grâce à ce que son fils lui avait dit.

_ S'ils veulent vraiment qu'on aille au zoo, appelle moi un jour ou tu es libre, d'accord.

Quitte à ce que sa se passe mal, il aurait essayé, vu ses gamins et tentait de remonter la barre du navire. Pi qui sait, si sa se trouve, il serait un peu plus chanceux et ses enfants lui sauteraient dessus parce qu'il leur aurait manqué... pi il pourrait peut être avoir sa femme aussi.

_ Il m'a demandé si tu me manquais et... la réponse c'est oui. Je suis peut être en colère, mais tu me manques et mes sentiments pour cette jolie rouquine ne change pas.

La rouquine ne semblait pas à l'aise quand il parlait d'amant, il n'avait pas eu d'amante, mais apparement Abi en avait eu, hors boulot. Ce n'était pas pour enchanter son mari, mais comme il n'en était pas sur, il essayait de relativiser au maximun, c'était une info de Neal, un gamin en colère contre son père.

_ Il a vu un homme à votre appartement.

Walter refusait d'avancer, il allait à reculons encore et encore avant de se souvenir ce que lui avait dit son fils, il avait raison, il devait batailler pour les récupérer s'il le voulait vraiment. Il était mauvais pour faire ça, mais s'il avançait pas après pas, il pouvait surement le faire. Il serait peut être une tortue, mais au final il récupèrerait peut être sa famille. Il essayait avec ses enfants et il pensait qu'en disant à sa femme qu'il l'aimait elle réagirait, mais ce fut le cas inverse... Elle semblait s'être mis en tête qu'il ne voulait plus d'elle pour toujours, il était en colère et il pouvait dire des choses dures sans vraiment le penser, comme elle en fait.
Abi le quitta avec une simple bise, il aurait souhaité plus, d'ailleurs, il ne la laissa pas vraiment partir. Elle était déjà dans la voiture, mais il la suivit et ouvrit la portière avant qu'elle n'ai eu le temps d'allumer le contact. Il la regarda et oublia que son fils était juste à côté, il attrapa les joues de sa femme et alla juste poser ses lèvres sur les siennes pour un baiser passionné. Walter l'aimait, il n'y pouvait rien.

_ Tu peux, je le veux...

Il parlait de la maison, par rapport à ce qu'elle avait dit auparavant. Le jeune homme regarda alors son fils avec un petit sourire pour lui parler de sa nouvelle conquête.

_ Et toi jeune homme, avec cette jolie fille, prend soin d'elle.

Parfois il fallait juste foncer et faire ce que son coeur voulait, Walter appliqua la règle sans vraiment réfléchir et alla droit vers la voiture de sa femme. Il ne la laissa même pas démarrer, il ouvrit la portière et se jeta presque sur elle pour l'embrasser. Le beau brun oublia que son fils était dans la voiture et glissa sa langue dans la bouche de la jeune femme pour lui faire partager un peu l'amour qu'il avait pour elle. Il était doué pour la faire perdre pied, mais aujourd'hui c'était différent, il devait probablement la rendre dingue, pas dans un bon sens, dans celui où son cerveau ne savait plus ou donner de la tête. C'était Abigaïl, elle pouvait gérer ça, il le pensait franchement parce qu'il savait que sa belle avait tout pour faire fonctionner leur relation.

_ Certain.

Bon, ce n'était probablement pas pour tout de suite, ils auraient peut être besoin d'un moment avant de redevenir la famille parfaite, mais ils allaient le faire. Abi allait revenir avec les enfants à la maison et il allait les acceuillir avec un tout nouveau comportement pour les faire redevenir heureux, tous autant qu'ils étaient. Pour le comportement il y avait encore du boulot, il n'était pas bien en forme en ce moment, mais il savait qu'il n'avait plus envie de gueuler sur eux, il voulait être le gentil papa... il s'énerverait toujours un peu, mais se serait plus pareil au fond.
Neal qui était toujours dans la voiture semblait dégouté par l'attitude de ses parents, c'était compréhensible alors en voyant la bouille de son fils, Walter ne put s'empêcher de le taquiner sur sa dernière conquête. Ils avaient quand même pas mal de points communs tous les deux. Quand Walter avait rencontré Abigaïl pour la première fois, lui aussi il la décrivait comme une simple fille auprès de ses potes, mais c'était surtout pour la garder pour lui, pi au final elle était devenue sa femme. Pas qu'il veuille que son fils garde cette fille pour le reste de sa vie, il devait avoir plus d'une expérience pour être un dieu au lit.

_ T'aime beaucoup le derrière de cette fille d'après ce que j'ai vu.

La situation ne devait pas être des plus confortables pour Neal, ses parents en train de s'embrasser comme des animaux à à peine un mètre de lui... pauvre gosse. Il allait être perturbé pour toujours, mais maintenant peut être qu'il pouvait observer et en prendre de la graine pour s'améliorer. Ben c'est vrai, entre une mère prostituée et un père tombeur, il y avait beaucoup d'éxpérience à partager.
Walter le taquinait avec sa nouvelle petite amie, il voulait plus de détail parce que c'était son rôle de père de savoir ce genre de choses pour son ainé. Il ne voulait pas l'interroger comme le faisait sa mère, c'était plus une discution père fils autour d'une bière, sans alcool pour le petit, mais juste de la papote. Il suffisait juste de le demander maintenant et au vue de l'état des relations qu'il entretenait avec lui, ça n'allait probablement pas être un oui joyeux.

_ Neal, tu voudrais pas venir manger une pizza pour éviter l'interrogatoire de ta mère ?

Il y avait de grande chance que son fils veuille venir avec lui uniquement pour louper l'interrogatoire, c'était une bonne attitude. Neal avait le droit de fuir sa mère dans ces cas là, car elle était vraiment lourde et les questions pouvaient être réellement troublantes quand elle s'y mettait vraiment. Elle était comme un buldozer à pleine puissance.

_ Je te le ramènerais à l'heure s'il est ok, pi je t'appelerais aussi... juste au cas où tu réclames un autre baiser.

Walter proposait au garçon d'échapper à sa mère et il accepta assez rapidement ce qui le fit sourire. Son fils voulait aller avec lui alors il était juste heureux, ça devait se voir sur son visage, mais ce n'était pas grave, il voulait bien partager ce sentiment avec tout le monde, s'en était un chouette. Sa femme souriait elle aussi et le papa savait pourquoi, elle voyait ses deux grands hommes sortirent ensemble pour la première fois depuis bien longtemps. Bon il était quand même clair que Neal n'aurait jamais dit oui, s'il n'y avait pas eu l'interrogatoire derrière lui.

_ Il faut qu'il dorme le pauvre petit, ton interrogatoire va falloir l'oublier.

Ben oui, il allait pas lâcher son fils avant l'heure du coucher et comme Abi était assez stricte à ce sujet, elle laisserait le gamin aller au lit sans trop de questions, juste pour ne pas l'avoir en zombie demain matin. Cette histoire de couvre feu pour un gamin c'était un peu dur, mais ils avaient, bon ok, Walter avait fait un jour sans, et les 5 monstres avaient été horribles le lendemain. Il s'était promis plus jamais. Il devait y aller, son fils l'attendait et à son air, il s'impatientait, mais Abi ne le lâchait plus, elle l'embrassait encore et encore.

_ Faudrait que tu décroches de mes lèvres pour ça.

Walter souriait en disant ça, c'était pour déconner, il s'écarta un peu d'elle avec un sourire avant de s'éloigner en direction de son fils. Ce dernier était toujours le même, aussi peu enthousiaste à l'idée de partager du temps avec son paternel. Il allait falloir que sa change alors Walter devait faire des efforts.

_ Alors, tu veux me parler d'elle ?