Aujourd'hui, Walter revenait pour voir sa femme, mais cette fois il avait pris la dernière heure pour ne pas se retrouver couper pat un autre plouc, et aussi parce qu'il n'aimait pas l'idée qu'un autre passe sur elle après lui. Il était à l'heure et en arrivant il frappa et entra dans la pièce. Tout était silencieux, mais la douche coulait, elle devait y être alors il avança vers la salle de bain et vit qu'elle était seule sous l'eau. Ouf, mais il n'alla pas la rejoindre, il enleva sa veste et posa les quelques papiers qu'il avait ramené sur la table de nuit avant de s'allonger sur le lit qui grinça. L'eau arrêta enfin de couler et Walter se redressa, il allait enfin pouvoir parler avec sa belle, la toucher et l'admirer, tout en un.

_ Je suis là chérie.

C'était juste pour la prévenir et qu'elle n'ai pas une attaque quand il débarquerait dans la salle de bain. D'ailleurs, il y alla à pas feutré et la vie enroulé dans sa serviette, elle était magnifique, il ne se priva pas et alla l'embrasser parce qu'au fond elle était toujours à lui. Walter la souleva pour la faire assoir sur un meuble tout en la faisant être tout proche de lui. Ils devaient parler de pleins de trucs, les enfants, l'argent, la maison et Neal, mais c'était dur de tout lâcher quand le morceau de viande était si appétissant.

_ Tu as changé de parfum dis moi... ou bien tu sens plus comme... je dirais mon parfum.

Ca ne l'étonnerait pas qu'elle utilise son parfum, pas parce qu'il lui manquait, ou pas que, mais plutôt parce qu'il y avait surement de ses clients qui devaient être mariés et que pour ne pas se faire repérer ne devait pas revenir avec une odeur féminine sur le corps. Bref, Walter s'en fouttait, quand il était avec elle, il ne pensait plus aux clients, il pensait à sa belle qu'il aimait avec son coeur.

Walter avait besoin d'une présence féminine, mais contrairement à Abi il n'arrivait pas à aller voir ailleurs alors il retourner à chaque fois la voir quand il avait besoin d'un petit moment. Il n'y allait pas que pour faire l'amour, il voyait bien qu'entre eux ça allait de mieux en mieux alors il savait qu'ils pourraient parler et peut être même s'entendre pour un retour à la maison prochain.
Le grand brun était arrivé à l'heure, peut être même un peu en avance et il était entré dans la chambre sans faire de bruit, de toute façon elle était sous la douche. Walter dut attendre un peu avant d'aller la rejoindre dans la salle de bain, elle était toujours aussi jolie alors il la souleva et la déposa sur un meuble avant de lui faire pleins de baisers sur les lèvres. La rouquine sentait comme lui et il le remarqua tout de suite, ce n'était pas du style de sa femme de faire ce genre de chose et il le savait bien pourtant il laissa couler. Elle semblait plus heureuse. Ouais et pour quoi, son client d'avant, un petit jeune, lui avait fait prendre son pied, et au vue de son sourire elle ne serait pas contre qu'il devienne un régulier. Heurement pour elle, Walter ne savait pas ça, il pouvait supporter qu'elle couche avec des hommes autre que lui, mais pas qu'elle prenne son pieds.

_ C'est moi le client...

Abigaïl ne semblait pas très heureuse de le voir là au final, il y avait certes un côté malsain pour leur couple, mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour la retrouver en tête à tête loin des enfants.

_ Y a quelque chose qui a changé en toi, non ?

_ Je ne te paye pas pour coucher, je te paye pour te voir.

Walter n'était pas là que pour se soulager, il avait besoin de sa femme comme tous les maris, il voulait juste la retrouver un peu pour lui. Le beau brun n'avait pas mis longtemps à retrouver la douceur des lèvres de sa rouquine, il aimait la serrer contre lui, mais à la première occasion elle s'échappa. Ok, quelqu'un avait toqué à la porte, mais c'était son tour, il la voulait pour lui. Curieux comme il était il alla voir dans l'entrebaillure de la porte et observa toute la scène. Abi souriait en grand et ne quittait pas des yeux l'homme qui était dans la pièce. Apparement c'était son dernier client et il avait oublié sa veste, mais il avait aussi fait beaucoup d'effet sur la rouquine. Une certaine jalousie envahie Walter, mais ce fut bien vite remplacé par de la colère. Qu'arriverait il pour leur couple si Abigaïl commençait à aimer son métier ? Et surtout comment pouvait elle lui faire ça alors qu'il faisait tout pour s'améliorer avec elle et les enfants, il pensait qu'elle l'avait compris quand il avait prit Neal avec lui pour une après midi et que sa s'était bien passé.
Abi restait là devant la porte avec son sourire, elle devait se remémorait ce baiser qu'il lui avait fait avant de quitter la pièce. C'était horrible de faire ça à Walter après tout ce qu'il avait fait pour leur famille ces derniers temps et il se demandait si sa vallait le coup de lui montrer les papiers qu'il avait signé, ceux qui disait qu'il n'était plus le propriétaire de son cabinet d'avocat. L'homme poussa la porte de la salle de bain et s'adossa au mur de la chambre.

_ Moi qui croyait que j'étais un salaup quand je regardais le cul des autres...

_ Pourtant je ne te vois toujours pas à la maison.

Walter lui avait proposé de revenir à la maison le jour où il était sorti avec Neal, mais depuis elle n'était pas passé le voir. C'était à peine s'il communiquait, c'était en partit pour ça qu'il avait organisé ce rendez vous, parce qu'il voulait parler avec elle de l'avenir.
Tout semblait plutôt bien partit pour leur futur, ils s'embrassaient et commençaient déjà à s'enflammer alors qu'ils n'étaient ensemble que depuis quelques minutes, mais ce fut de courte durée. Quelqu'un toqua à la porte et la rouquine fila loin de lui pour se retrouver face à son précédent client, elle le dévorait des yeux plus qu'il ne le faisait. Et cerise sur le gateau, il l'embrassa et elle sourit en grand avant de le laisser partir... Le jeune homme ne savait plus ou donner de la tête, parce qu'il était là pour arranger les choses avec elle, mais surtout avec les enfants et qu'elle foutait tout en l'air en faisant de l'oeil à un petit jeune. Abi lui fit comprendre qu'il avait tort, mais il fallait plus que ça pour qu'il arrête son enquête.

_ T'avais l'air heureuse qu'il t'embrasse.

Abigaïl était différente, elle essayait de contourner la discution grâce au sexe, elle lui avait même déboutonné son jeans et il pouvait sentir ses mains entreprendre des choses très plaisantes. Mais sa ne prenait pas, pas aujourd'hui et il lui attrapa les mains pour qu'elle arrête ça, il était dégouté de l'attitude de sa femme, c'était totalement inaceptable.

_ T'es pas une pute Abi, t'es une maman et ma femme, t'as pas le droit de tomber sous le charme de tes clients !

_ Tu décides et je déplace ce qui est lourd.

Walter voulait les voir revenir à la maison, même s'il allait probablement s'en prendre plein la tête à chaque fois qu'il hausserait le ton, mais il était capable d'encaisser. Fin il le pensait. De toutes façons ça ne resta pas bien longtemps sur le tapis parce qu'un client d'Abigaïl débarqua pour reprendre sa veste et qu'il n'avait pas l'air de comprendre que la jeune femme était juste une prostituée. Il la regardait comme si elle lui appartenait, mais le pire était qu'Abi faisait de même et alla même jusqu'à se laisser embrasser par ce type alors qu'elle savait que son mari pouvait tout voir. Elle avait bien changé depuis qu'elle avait repris le métier. D'ailleurs quand elle revint vers lui, ce n'était pas pour s'excuser, c'était pour du sexe, et il n'en voulait pas. Elle continuait malgré tout, mais lui il lui attrapa les mains pour qu'elle arrête son petit jeu stupide.

_ Abigaïl arrête !!

Il détestait ce qu'elle lui faisait en ce moment, d'habitude il aurait adoré, mais là il avait une pute devant les yeux et il n'était pas prêt à faire ça avec une... Bref, il s'écarta d'elle en se passant une main dans les cheveux, il ne savait plus quoi penser d'elle.

_ Tu dois coucher avec eux, pas les aimer. J'ai été stupide en pensant que tu resterais avec un pauvre type comme moi avec un job pareil.

Abigaïl n'avait qu'une idée en tête, le chauffer et le mettre au lit pour ne pas avoir à parler de ce qu'il s'était passé quelques minutes auparavant. Ca n'allait pas marcher, c'était certain, parce que Walter ne pouvait s'enlever de la tête le petit sourire qu'elle avait eu après qu'il l'ai embrassé. Il y avait bien longtemps qu'il ne l'avait plus eu ce sourire... Il se mit à penser à leur passé.

_ Pourtant tu l'as regardé comme tu me regardais avant...

C'était revenu tout seul dans sa tête, les premiers jours qu'ils avaient passé ensemble, puis son retour et l'amour qui s'était développé entre. Tout ça était ancien et pourtant toujours présent entre eux, du moins du côté du jeune homme. Abi semblait prendre conscience de tout ça et il ne voulait pas qu'ils perdent leur temps à sa disputer pour rien alors il lui prit la main et la fit tomber sur lui sur le lit pour la garder. Il n'entreprenait rien, pas tout de suite, c'était le moment de parler et de se dire je t'aime.

_ Je t'aime, mais j'aimerais tant que tout soit comme avant.

C'était vrai qu'avant tout été plus facile, il avait plus facile de communiquer avec sa femme, il y avait un problème avec les enfants, pas avec elle, mais maintenant les deux clochait et il avait l'impression de ne rien pouvoir y faire.

Walter n'était pas le plus heureux des hommes aujourd'hui et c'était à cause de sa femme, mais il voulait régler cette affaire avant de partir. Il en avait marre de fuir les problèmes, ça passait jusqu'à maintenant, mais ça devait s'arrêter un jour. Il avait dit à sa belle qu'il la trouvait changer et directement il vit son visage changer. Le grand brun la fit tomber sur lui dans le lit sans avoir d'idée en tête, il voulait juste l'avoir prêt de lui.

_ Un peu.

Walter n'était pas là pour mentir, fallait régler leur problème de couple. Abi avait changé, alors il lui disait et il verrait ce qu'elle ferait pour ça, il était plutôt confiant parce qu'il voyait qu'elle l'aimait toujours un peu. Fin surtout quand il lui promettait de s'occuper des enfants et qu'il voulait qu'elle revienne, ce qui était vrai, mais un peu utile quand même. Tout comme lui, Abi souhaitait faire des efforts et c'était bien, parce qu'à eux deux ils étaient très fort.

_ Quand on a fait notre lune de miel à Auckland, on était fou amoureux l'un de l'autre, on passait nos journées à se le dire et tu ne regardais pas les autres hommes. C'est stupide d'être jaloux, je devrais pas, mais... je le suis c'est comme ça, je t'aime et je voudrais que tu le saches.

Walter l'avait vu changer ces dernières semaines, mais c'était surement parce qu'ils étaient séparés et qu'elle était fatiguée à cause des 5 enfants... Il n'aimait pas ça, il avait une image parfaite de sa femme et dans la réalité tout se dégradait rapidement, trop à son goût. Ils en parlaient, c'était un grand pas en avant et comme elle était à moitié sur lui, il pouvait aussi un peu la rassurer et lui montrer qu'il l'aimait. Il alla même jusqu'à évoquer leur lune de miek, ce merveilleux moment... et en même temps il parla de sa jalousie.

_ Je ne regarde jamais les autres !! Fin plus depuis longtemps.

Il mentait un peu, ses yeux s'accrochaient toujours aux femmes lorsqu'ils se promenaient en famille et sur la plage, tout comme son fils, il regardait les seins de toutes les nanas. Pour lui c'était naturell et il savait qu'il aimait sa femme plus que tout alors il n'y avait pas de soucis, pas pour elle apparement. Abi avait raison, s'il voulait qu'elle arrête, il devait le faire aussi.

_ T'es toute ma vie chérie, c'est de ma faute tout ce qui t'arrive aujourd'hui... Je n'aurais pas du te laisser retomber dedans.

Depuis le jour où Harry était venu, il se sentait coupable, il avait baisser les bras et de là il avait perdu femme et enfants. Il avait besoin que tout ça change, que sa avance parce qu'il en devenait fou, il n'était qu'une loque sans vie aujourd'hui.Walter était là, dans cette chambre pur régler leurs problèmes et il ne voulait pas partir sans l'avoir fait... il y en avait un qui le tracassait beaucoup depuis qu'il l'avait vu.

_ Ce jeune là, il est meilleur que moi ?

_ Ok, je regarde, mais je ne fais que ça, jamais je n'ai été les voir.

Walter ne pouvait pas toujours mentir, il regardait les autres femmes à la plage ou même dans la rue, mais sa s'arrêtait là, jamais il n'avait tenté d'entrer en contact avec elle. Il aimait sa femme, les sentiments étaient là, mais le corps des femmes en général l'attirait, les courbes gracieuses et les petits habits par dessus lui donnaient des envies... des envies de sa femme aller savoir pourquoi. Elle était tout pour lui alors forcément il avait du mal à la voir avec d'autre hommes, même s'il observait la gente féminine.

_ J'étais triste d'apprendre tout ça sur toi.

C'était vrai qu'il ne voulait pas balancer sa femme sur le trottoir comme ça, il avait réagit sur un coup de tête. Maintenant il refrettait fortement, surtout aujourd'hui en fait, parce qu'il avait vu sa femme sortir d'une passe avec le sourire. Il avait des doutes même s'il était un homme et les exposa à sa femme qui confirma avec le sourire. Comment pouvait elle lui dire ça ? Il était détruit et elle souriait elle se foutait de lui ou quoi ?

_ Il t'as quand même donné du plaisir...

Walter s'était un peu écarté de sa femme et lui tournait maintenant le dos, il savait vien qu'il ne pouvait pas partir, mais de là à être face à elle et sourire après ça... il n'en était pas capable. La rouquine couchait avec des hommes, prenait son pied et il était le crétin qui croyait encore aux contes de fées.

_ C'est la première fois que j'ai vraiment l'impression que tu me trompes...

_ Si tu arrêtes, on oubliera tout, on fera tout pour oublier ensemble.

Abigaïl n'avait qu'une chose à faire pour que les choses redeviennent comme avant, elle le savait, mais ce n'était pas facile. C'est pour ça que Walter lui laissait du temps pour faire les choses à sa manière, même s'il n'aimait pas la savoir avec d'autres hommes que lui. En fait il pouvait accepter dans la mesure ou elle ne prenait pas son pieds avec eux, mais voila, ça pouvait arriver et il était terriblement jaloux de ça. Il se sentait faiblard, son égo en prenait un coup, pi depuis qu'il était avec sa femme, jamais, et ça ne se produirait pas, il n'avait pris du plaisir sans elle.

_ Mais maintenant tu vas passer ton temps à me comparer à lui et au moindre faux pas tu voudras retourner avec lui... parce que je sais bien que je ne suis pas parfait.

Walter s'était dos à elle pour ne pas qu'elle puisse voir son visage, mais quand il sentit qu'elle venait le toucher il craqua et se retourna pour la prendre contre lui. Il détestait le fait d'avoir besoin d'elle pour surmonter les épreuves difficiles alors qu'elle en était la cause, il avait besoin de comprendre ce qui se passait. Le grand brun posa un baiser sur le front de sa femme en la serrant plus fort, pour elle il voulait tout faire.

_ J'ai vendu mon cabinet d'avocat, t'es libre.

Walter prenait souvent le temps d'observer les choses qui étaient autour de lui, sa femme en faisait partie et c'était pour ça qu'il la connaissait si bien. Abi était quelqu'un de fragile, qu'il fallait protéger, mais qui dans le même temps se disait forte et indépendante. Il fallait savoir la laisser faire par elle même tout en la protégeant dès qu'elle avait le dos tourné. Bien entendu, dès qu'il y avait une brèche, il fallait la colmater tout de suite pour ne pas voir l'édifice s'effondrer en entier.

_ Tu es ma femme, c'est ce que tu as toujours été pour moi.

Il avait du mal à la voir autrement, de toutes façons, même si elle avait fait cet horrible métier, ce n'était que pour faire la maman poule et couver ses poussins, elle avait voulut bien faire. Walter aimait sa femme, il pardonnerait, et ferait en sorte que les enfants le fassent aussi s'ils apprenaient l'histoire. D'ailleurs, il était tellement amoureux d'elle qu'il ressentait souvent une pointe de jalousie quand un mec posait les yeux sur elle, pour le coup avec ce jeunot, il était très jaloux et elle le vit tout de suite.

_ Je suis crétin d'être jaloux alors ?

Le grand brun n'avait pas été de dos à sa femme, très longtemps, il voulait faire des efforts alors la reprendre dans ses bras était un pas en avant. Il lui fit un bisou sur la tête et lui dit qu'elle était libre, il pouvait le faire maintenant qu'il avait l'argent pour payer Harry, c'était au prix d'années de boulot, mais ça en valait la peine. Pi le sourire qu'elle lui offrait n'avait pas de prix, c'était magnifique.

_ Je veux juste que tu reviennes, mais je veux que tu sois en pleine santé alors fais attention à toi.

Walter était content d'entendre tout ça, il espérait que c'était vrai, se serait chouette de la voir revenir à la maison avec les enfants dès le lendemain, fin peut être un peu plus tard, mais la savoir hors de là, c'était déjà pas mal. Il la fit venir sur lui en disant 'viens pas là princesse' et une fois fait, il sourit comme un gamin avec un bonbon sous les yeux. Il ne la touchait pas, il observait et se promit que se serait la dernière fois qu'il verrait des marques sur elle, que les prochains changements seront un ventre plus ronds et une poitrine qu'il pourrait croquer à pleines dents.

Walter voulait passer à autre chose avec sa femme, oublier toutes ces histoires pour avancer en étant plus fort, bien sur il n'oublierait jamais, mais il ne lui en parlerait plus non plus. Elle était probablement traumatisée par ce qu'elle avait eu à vivre, lui il n'était que blessé d'avoir vu sa femme souffrir de cette manière. Ce qui était certain après ça, c'est qu'il allait prendre 1000 fois plus soin de sa femme, et qu'il allait encadrer ses filles comme jamais.
Le grand brun éprouvait beaucoup de jalousie lorsqu'il s'agissait de sa femme, aujourd'hui elle avait pris son pied avec un autre homme et il le vivait mal. Il était quand même très conciliant, il l'a laissé faire son job sans dire un mot, il acceptait l'adultère en quelque sorte, mais il ne voulait pas la voir partir avec un autre. Abi tenta de le rassurer et elle réussit, il serait toujours jaloux même s'il avait une confiance aveugle en elle.

_ Alors je dois l'être ou pas ?

Il n'était jamais trop sur de comment agir lorsqu'il était jaloux, il s'était battu une fois pour elle et elle lui avait fait la tête, il n'avait pas compris. Là c'était différent, c'était bien plus qu'un regard trop prononcé, alors il hésitait et préférait demander. De toutes façons se serait la dernière fois que sa arriverait, parce qu'il avait l'argent pour la sauver et il allait le faire. Walter avait dans la tête qu'elle allait revenir à la maison avec les enfants et qu'ils tireraient un trait sur le passé pour reprendre à 0. Il oubliait juste Harry, ou il le mettait de côté pour pouvoir y repenser quand le moment se présenterait.

_ Je pourrais venir vous aider si tu veux, on pourrait avancer plus vite.

Le beau brun voulait montrer qu'il les voulait vraiment de retour à la maison, ce qui était vrai et qu'il était prêt à faire un effort avec les enfants. C'était sa sortie avec Neal qui l'avait fait grandir d'un coup, il avait vu que son fils avait besoin de lui et qu'être cool avec lui n'était pas si dur, c'était même agréable. Le mieu avait quand même été de voir des sourires sur le visage de son aîné, et il voulait sa sur le visage de tous ses enfants. Walter fit grimper sa femme sur lui et partit dans ses pensées en l'imaginant enceinte. Il adorait cette image d'elle, il y pensait de plus en plus, il le voulait, mais pas, c'était de sa faute alors il ne lui en voulait pas. Elle lui parla et il redescendit sur terre, première chose qu'il vit fut sa belle avec sa serviette et il sourit. C'était bien elle, elle n'aimait pas trop trainer toute nue, alors qu'il s'en foutait complètement, il était un peu plus libre sur ça, mais ce n'était pas le sujet. Le papa sourit tristement parce qu'il savait ou s'était terminé la conversation la dernière fois et il ne voulait pas avoir de nouvelles fausses illusions.

_ A un sixième...

Plusieurs jours…Si ce n’était mois…Qu’Harry avait quitté le pays pour une affaire personnel. Une affaire personnelle ? Oui...Plutôt familiale… Son frère avait encore réussit à foutre une de ses nanas dans une situation plus que désastreuse. Et oui le mot était juste ! Il l’avait foutu au seuil de la mort. La fille avait tellement été défigurée suite à un paiement qu’elle n’avait pas donné , qu'on arrivait à peine à en discerner un visage derrière tout ses bleus.
Et Harry était allé le voir pour quoi ? Et bien tout simplement pour lui trouver une nouvelle planque un peu plus sure pour les fliques… Son frère avait toujours été ainsi. "Un fonceur qui n’avait pas peur de se salir les mains ". Un frère qui abusait d’ailleurs un peu trop d’Harry. Le relationnel entre eux avait toujours été des plus ambigus. Tyler, qui se servait de lui sans aucun scrupule, et Harry qui se contentait de lui nettoyer les mains, sous l’admiration constante qu’il lui portait depuis tout jeune.

Mais passons. Car ce fut après ce petit retour dans la capitale de Londres, qu’il était maintenant venu le temps pour lui de rentrer au bercail. Car oui c’est vrai qu’il s’y était créé un petit nid depuis. D’autant plus qu’il avait retrouvé son Abigail, et il était d’autant plus hors de question de partir maintenant.
Et ce fut, le sourire montant sur les lèvres, qu’il put faire le voyage jusqu’à son nouveau chez lui . D’ailleurs, une fois arrivé sur le sol Australien, il ne put s’empêcher de passer un petit coup de fil au mec qu’il avait engagé pour qu’il s’occupe d’Abby le temps de son absence.
Un coup de fil qu’il n’aurait peut-être pas dû passer…Car ce fut en l’espace d’un instant, qu’il put perdre son sourire.
Ce con était en train de dormir sur le sofa de sa chambre…Ce qui voulait donc dire qu’Abigail s’était foutue de lui ? Une simple pensée qui put faire monter en lui la tension d’un cran.
Son cœur battait de plus en plus vite, ayant comme horrible impression de s’être encore fait berné par la rouquine. Et ce fut, se dirigeant vers sa voiture, les mains serrées, qu’il quitta l’aéroport d’une vitesse plutôt alarmante.

Il se dirigea en premier lieu, chez l’appartement d’Abigail. Mais il n’y avait personne. Un fait qui fit monter sa tension un peu plus que précédemment. Aurait-elle put foutre à nouveau le camp ? Voilà la question qu’il put se poser jusqu’à la villa qu’elle habitait autrefois avec ce mec qu’elle avait épousé. Une villa qui était quant à elle aussi vide.
La desesperation et le mal être se faisait de plus en plus sentir en Harry qui avait de plus en plus l’impression de s’être fait totalement « Baisé » par tout les coins. D’ailleurs le fait de réflexion les mains posé sur son volant, montrait de manière très claire qu’il ne savait plus que faire ou même où aller.

Malgré tout…Un espoir…Un espoir qu’il montra en relevant son visage sur la route de manière soudaine. C’est vrai qu’il était l’heure où Abi’ devait être en service habituellement. Pourrait-elle être tout simplement en train de faire une passe ? Une petite possibilité dont il ne croyais pas vraiment. D’autant plus qu’il n’arrivait même pas à joindre par téléphone la rouquine depuis son retour sur les terres australiennes. Malgré tout, ce fut reprenant un peu du poil de la bête, qu’il mit la troisième, en direction de l’hôtel dont ils avaient pris l’habitude de faire des passes.

Sa conduite se montra des plus aléatoires. Mais ce fut en quelques minutes qu’il put finalement arriver au pied de l’immeuble en question, après avoir quitté sa voiture à toutes vitesse, entrant dans le fameux corridor d’entrée. Il y avait beaucoup de nanas en soutien gorge d’ailleurs dans ce hall. D’un coté normal, s’était un hôtel réputé pour ce genre de « trafique ». Il put d'ailleurs y reconnaitre deux ou trois nanas qu’il avait sous son aile au passage, leurs montrant un petit sourire, avant de finalement montrer quatre à quatre les marches, pour arriver devant la porte de la chambre qu’il prenaient le plus souvent autrefois avec Abi'.

Harry prit en premier lieu une profonde inspiration, priant pour que la rouquine y soit à l’intérieur…Enfin…Une prière qu’il aurait dut peaufiner en détail…Car lorsqu’il put ouvrir la porte, oui Abigail était là…Mais pas avec un client…Du moins c’est ce qu’il put en conclure, lorsqu’il put observer ce fameux mec avec qui elle s’était marié.
La stupeur fut des plus grandes, car pendant un long moment, il put regarder sans un mot, et avec de grands yeux la scène comme …Pétrifié…
C’est vrai qu’est ce qu’il foutait là lui ?! Il ne l’avait pas jeté dehors comme une moins que rien il y a plusieurs mois ? Harry était comme…Désorienté…Et cela put se voir durant plusieurs secondes, avant qu’il ne claque finalement la porte derrière lui, tout en se dirigeant de manière rapide vers les tourtereaux, allant même jusqu'à pousser Abigail, afin qu'elle ne soit plus à cheval sur cet homme.

- C’est quoi ce bordel ?!